Gefco est soupçonné d'avoir fait appel à des chauffeurs non déclarés en France, rapportent nos confrères de France Bleu. Tout a commencé en 2017 lors d'un simple contrôle routier de la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Des irrégularités ayant été constatées, l'Office central de lutte contre le travail illégal a pris le relais et enquêté pendant trois ans, au terme desquels le dossier a été transmis au parquet de Vesoul. Car c'est là (à Quincey, près de Vesoul) que des structures « insalubres et indignes » servent d'hébergement entre deux voyages pour les 35 chauffeurs routiers polonais et slovaques qui roulent pour Gefco. Ils travaillent régulièrement sur le territoire français, mais ne sont déclarés ni en France ni dans leur pays d'origine.
Le responsable de l'entreprise du Haut-Rhin qui a monté ce dispositif est mis en examen et placé en détention provisoire. Deux gérants de sociétés en Pologne et en Slovaquie convoqués à Vesoul, où ils sont venus avec leurs avocats, sont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Trois cadres français Gefco, également placés en garde à vue, sont mis en examen.
Selon Emmanuel Dupic, le procureur de la république de Vesoul, un entrepreneur de transport de marchandises situé dans le Haut-Rhin (qu'il ne nomme pas), qui a une activité sur tout l'Est de la France, a créé quatre sociétés en Europe de l'Est : deux en Pologne et deux en Slovaquie. Ses chauffeurs routiers, non déclarés, enchainent les heures avec un coût au kilomètre défiant toute concurrence en France. C'est là que Gefco intervient, en faisant appel à ces chauffeurs non déclarés. L'instruction devra démontrer que les dirigeants de Gefco avaient connaissance du statut de ces chauffeurs. La non déclaration des salaires et charges sociales de ces 35 chauffeurs routiers représente pour l'Urssaf un préjudice de 800 000 euros sur la période 2015-2018. - MF
Gefco est soupçonné d'avoir fait appel à des chauffeurs non déclarés en France, rapportent nos confrères de France Bleu. Tout a commencé en 2017 lors d'un simple contrôle routier de la Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Des irrégularités ayant été constatées, l'Office central de lutte contre le travail illégal a pris le relais et enquêté pendant trois ans, au terme desquels le dossier a été transmis au parquet de Vesoul. Car c'est là (à Quincey, près de Vesoul) que des structures « insalubres et indignes » servent d'hébergement entre deux voyages pour les 35 chauffeurs routiers polonais et slovaques qui roulent pour Gefco. Ils travaillent régulièrement sur le territoire français, mais ne sont déclarés ni en France ni dans leur pays d'origine.
Le responsable de l'entreprise du Haut-Rhin qui a monté ce dispositif est mis en examen et placé en détention provisoire. Deux gérants de sociétés en Pologne et en Slovaquie convoqués à Vesoul, où ils sont venus avec leurs avocats, sont mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Trois cadres français Gefco, également placés en garde à vue, sont mis en examen.
Selon Emmanuel Dupic, le procureur de la république de Vesoul, un entrepreneur de transport de marchandises situé dans le Haut-Rhin (qu'il ne nomme pas), qui a une activité sur tout l'Est de la France, a créé quatre sociétés en Europe de l'Est : deux en Pologne et deux en Slovaquie. Ses chauffeurs routiers, non déclarés, enchainent les heures avec un coût au kilomètre défiant toute concurrence en France. C'est là que Gefco intervient, en faisant appel à ces chauffeurs non déclarés. L'instruction devra démontrer que les dirigeants de Gefco avaient connaissance du statut de ces chauffeurs. La non déclaration des salaires et charges sociales de ces 35 chauffeurs routiers représente pour l'Urssaf un préjudice de 800 000 euros sur la période 2015-2018. - MF