Il fallait s'y attendre, après l'accident mortel du samedi 5 août survenu sur la N7 près de Livron (26) où deux jeunes filles ont trouvé la mort face à un semi-remorque frigo qui circulait à vide, les contrôles se sont intensifiés. Samedi dernier et mardi 15 août, les gendarmes du peloton de Chanas (38) ont verbalisé 26 conducteurs de semi-remorques, très majoritairement étrangers qui ont tenté leur chance malgré les interdictions estivales du samedi entre 7h et 19h.
Si on peut comprendre le livreur français qui tente de rentrer à son domicile, l'attitude des grands routiers étrangers reste étrange : quel intérêt de prendre la route le jour où l'on récence 1200 km de bouchons ? Ces forçats du bitume ne veulent pas rester sans clim à l'arrêt sur un parking surchauffé. Ils préfèrent passer 9 ou 10 heures sur un siège pour ne parcourir, au final, que 300 km ! Si son employeur lui versait un salaire réglementaire pour une journée de conduite en France, le jeu n'en vaudrait pas la chandelle car son fret ne presse pas tant que ça.
Il convient de rappeler la loi : interdiction les jours fériés (entre 22h la veille et 22h le jour férié) et durant la période estivale, qui concerne encore les samedis 12 août, 19 août et 26 août 2023 : de 7h à 19h (autorisé de 0h à 7h, puis de 19h à minuit).
Concernant le drame de la N7, les enquêteurs ont dû pousser leurs investigations pour savoir si ce frigo Stef vide avait le droit de rouler un samedi jour d'interdiction. La circulation à vide d'un camion de plus de 7,5 t. est autorisée pour le retour, uniquement dans la région où a eu lieu le dernier déchargement et les régions limitrophes. La région d'origine est considérée comme la région de départ du véhicule (ou d'entrée en France) pour l'opération concernée. Le groupe Stef-TFE avec ses multiples implantations devait très probablement respecter la loi, ce jour-là aussi. Mais le malheureux conducteur qui a vu surgir cette voiture qui tentait de se rabattre après un dépassement dangereux restera traumatisé à vie ! - AL
Il fallait s'y attendre, après l'accident mortel du samedi 5 août survenu sur la N7 près de Livron (26) où deux jeunes filles ont trouvé la mort face à un semi-remorque frigo qui circulait à vide, les contrôles se sont intensifiés. Samedi dernier et mardi 15 août, les gendarmes du peloton de Chanas (38) ont verbalisé 26 conducteurs de semi-remorques, très majoritairement étrangers qui ont tenté leur chance malgré les interdictions estivales du samedi entre 7h et 19h.
Si on peut comprendre le livreur français qui tente de rentrer à son domicile, l'attitude des grands routiers étrangers reste étrange : quel intérêt de prendre la route le jour où l'on récence 1200 km de bouchons ? Ces forçats du bitume ne veulent pas rester sans clim à l'arrêt sur un parking surchauffé. Ils préfèrent passer 9 ou 10 heures sur un siège pour ne parcourir, au final, que 300 km ! Si son employeur lui versait un salaire réglementaire pour une journée de conduite en France, le jeu n'en vaudrait pas la chandelle car son fret ne presse pas tant que ça.
Il convient de rappeler la loi : interdiction les jours fériés (entre 22h la veille et 22h le jour férié) et durant la période estivale, qui concerne encore les samedis 12 août, 19 août et 26 août 2023 : de 7h à 19h (autorisé de 0h à 7h, puis de 19h à minuit).
Concernant le drame de la N7, les enquêteurs ont dû pousser leurs investigations pour savoir si ce frigo Stef vide avait le droit de rouler un samedi jour d'interdiction. La circulation à vide d'un camion de plus de 7,5 t. est autorisée pour le retour, uniquement dans la région où a eu lieu le dernier déchargement et les régions limitrophes. La région d'origine est considérée comme la région de départ du véhicule (ou d'entrée en France) pour l'opération concernée. Le groupe Stef-TFE avec ses multiples implantations devait très probablement respecter la loi, ce jour-là aussi. Mais le malheureux conducteur qui a vu surgir cette voiture qui tentait de se rabattre après un dépassement dangereux restera traumatisé à vie ! - AL
L'accident du samedi 5 août a traumatisé la profession, car il s'est soldé par la mort de deux jeunes filles (photo ledauphine.com). Cet événement a déclenché une série de contrôles. Il faut s'attendre à ce que ça continue les deux prochains samedis d'interdiction.
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L'accident du samedi 5 août a traumatisé la profession, car il s'est soldé par la mort de deux jeunes filles (photo ledauphine.com). Cet événement a déclenché une série de contrôles. Il faut s'attendre à ce que ça continue les deux prochains samedis d'interdiction.