Malgré les négociations en cours et les menaces de réquisition du personnel, la mobilisation ne faiblit pas dans les raffineries : la grève est reconduite chez TotalEnergies dans l'ensemble des sites du groupe mobilisés pour les salaires (la raffinerie de Donges (44) est à son tour en grève), et ce matin, la grève avait déjà été reconduite à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Gravenchon-Port-Jérôme (Seine-Maritime), où le gouvernement lance ce jour la réquisition des personnels.
« Libérer les stocks stratégiques prend du temps et la plupart des professionnels n'ont que peu de carburant dans leurs cuves, qui diminuent à vue d'il, avec la perspective d'un arrêt de l'activité sous deux ou trois jours pour certaines entreprises », a expliqué Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE, à notre confrère Le Figaro et aux journalistes de TF1 Info. Bien que les préfets aient reçu l'ordre de libérer les stocks stratégiques et que la circulation des camions citernes ait été autorisée exceptionnellement le week-end, l'inquiétude est toujours palpable chez les professionnels du secteur face à une situation qui n'évolue pas.
Jean-Marc Rivera incite les autorités françaises « à mieux flécher le carburant » qui sort des stocks stratégiques ou des pays limitrophes et réclame « un meilleur équilibrage » entre la distribution des professionnels (via le réseau AS24, géré par TotalEnergies) et la distribution des stations-service à destination des particuliers. Car si la grève se poursuit, c'est toute l'économie française qui risque d'être fortement impactée : si les véhicules, mécaniquement, ne peuvent plus rouler faute de carburant, c'est de la matière première en moins pour les entreprises, ce qui aura un impact sur la production. Sans parler des pénuries de produits alimentaires dans les rayons. - MF
Malgré les négociations en cours et les menaces de réquisition du personnel, la mobilisation ne faiblit pas dans les raffineries : la grève est reconduite chez TotalEnergies dans l'ensemble des sites du groupe mobilisés pour les salaires (la raffinerie de Donges (44) est à son tour en grève), et ce matin, la grève avait déjà été reconduite à la raffinerie Esso-ExxonMobil de Gravenchon-Port-Jérôme (Seine-Maritime), où le gouvernement lance ce jour la réquisition des personnels.
« Libérer les stocks stratégiques prend du temps et la plupart des professionnels n'ont que peu de carburant dans leurs cuves, qui diminuent à vue d'il, avec la perspective d'un arrêt de l'activité sous deux ou trois jours pour certaines entreprises », a expliqué Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE, à notre confrère Le Figaro et aux journalistes de TF1 Info. Bien que les préfets aient reçu l'ordre de libérer les stocks stratégiques et que la circulation des camions citernes ait été autorisée exceptionnellement le week-end, l'inquiétude est toujours palpable chez les professionnels du secteur face à une situation qui n'évolue pas.
Jean-Marc Rivera incite les autorités françaises « à mieux flécher le carburant » qui sort des stocks stratégiques ou des pays limitrophes et réclame « un meilleur équilibrage » entre la distribution des professionnels (via le réseau AS24, géré par TotalEnergies) et la distribution des stations-service à destination des particuliers. Car si la grève se poursuit, c'est toute l'économie française qui risque d'être fortement impactée : si les véhicules, mécaniquement, ne peuvent plus rouler faute de carburant, c'est de la matière première en moins pour les entreprises, ce qui aura un impact sur la production. Sans parler des pénuries de produits alimentaires dans les rayons. - MF
Jean-Marc Rivera met en garde : bientôt, les camions seront à l'arrêt...
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