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Le climat des affaires du TRM se redresse doucement
D'après le ministère des Transports, le fret routier français s'est de nouveau replié au 4e trimestre 2023, actant ainsi quatre trimestres consécutifs de baisse. Les tonnes-kilomètres trimestrielles s'inscrivent en retrait de 0,5% par rapport au trim...
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D'après le ministère des Transports, le fret routier français s'est de nouveau replié au 4e trimestre 2023, actant ainsi quatre trimestres consécutifs de baisse. Les tonnes-kilomètres trimestrielles s'inscrivent en retrait de 0,5% par rapport au trimestre précédent, souligne TLF qui note que sur l'ensemble de l'année 2023, les tonnes-kilomètres ont reculé de 3% vs 2022.
Le compte d'autrui s'incline de 2,3%, en ligne avec la baisse des achats alimentaires (-4,4%) et de biens manufacturés (-1,2%, hors matériels de transport). Le compte propre chute plus sévèrement encore : -7,7%. Le manque de nouveaux projets dans la construction explique en partie ce décrochage. Rien qu'au 1er trimestre 2024, la vague des défaillances des entreprises du TRM se traduit par 486 d'entre elles en procédure collective (chiffre cabinet Altares), soit +34 % vs 2022.
Qu'attendre de 2024 ? En mars, le climat des affaires du TRM était encore sous sa moyenne de longue période, signe de difficultés conjoncturelles tenaces. Pour autant, cet indicateur se redresse peu à peu : +10% depuis son point bas de novembre. La Banque de France anticipe une croissance économique française de seulement 0,8 % en 2024... C'est peu pour espérer un rebond marqué du fret routier sur l'ensemble de l'année. La situation irait néanmoins en s'améliorant, de trimestre en trimestre.
De son côté, la FNTR est plus pessimiste. Son enquête de conjoncture du TRM pour le premier trimestre 2024 se résume en une phrase : « Tous les indicateurs sont au plus bas : activité, emploi, investissement, moral des chefs d'entreprises ».
Selon les chefs d'entreprise interrogés, la chute d'activité du 1er trimestre 2024 se poursuivra au trimestre suivant. Les investissements dans le secteur du transport routier de marchandises régressent fortement et l'incertitude économique est au plus haut.
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L'enquête CNR longue distance 2023 fait ressortir le déficit de production des camions
L'enquête CNR longue distance 2023 fait ressortir le déficit de production des camions
Le CNR publie les résultats complets de l'enquête sur le transport routier de marchandises longue distance réalisé en 2023 par des entreprises françaises e...
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L'enquête CNR longue distance 2023 fait ressortir le déficit de production des camions
Le CNR publie les résultats complets de l'enquête sur le transport routier de marchandises longue distance réalisé en 2023 par des entreprises françaises en compte d'autrui. Sans surprise, les conclusions ne sont pas très réjouissantes : les conditions d'exploitation des véhicules se détériorent en 2023. L'indicateur de production d'un véhicule calculé par le CNR diminue ainsi de 2% entre 2022 et 2023. Le déficit de production par rapport à 2019, dernière année pleine avant crise covid, atteint -6,7% en 2023.
L'année 2023 a aussi été marquée par une inflation importante des coûts dans l'Hexagone. Les hausses concernent à la fois la composante sociale, mais aussi les coûts kilométriques et les coûts fixes véhicule. Parmi les augmentations les plus marquantes entre les deux dernières enquêtes 2022 et 2023, citons la rémunération des conducteurs (+4,1%), les coûts pneumatiques (+8,4%) ou bien encore la valeur moyenne d'un tracteur (+10%).
L'analyse à plus long terme des résultats de l'enquête révèle quelques changements profonds en termes de productivité et de coûts. L'indicateur de production d'un véhicule diminue de -13,8% depuis 2007, dernière année pleine avant la crise de 2008/2009. La consommation de gazole des véhicules diminue régulièrement : -9,3% entre 2013 et 2023. La rémunération d'un conducteur progresse +26,7% depuis 10 ans, évolution supérieure à celle du SMIC sur la même période (+22,2%).
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Merci aux syndicalistes ...agricoles
On l'a entendu de la bouche de pas mal de conducteurs qui ont reçu leur fiche de février : leur salaire a pour certains été gonflé de 1210 euros net ! Un record qui sera difficile à battre pour de nombreux salariés. Le bas de la fiche de paie en phot...
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On l'a entendu de la bouche de pas mal de conducteurs qui ont reçu leur fiche de février : leur salaire a pour certains été gonflé de 1210 euros net ! Un record qui sera difficile à battre pour de nombreux salariés. Le bas de la fiche de paie en photo montre bien la différence de montant, cela pour le même conducteur, la même tournée en traction de nuit. La différence tient au fait qu'il a fallu ruser pour éviter les blocages en utilisant des itinéraires bis pour réaliser les livraisons prévues chaque matin, malgré la coupure de l'A6, de l'A7 et de la N7.
Exemple de surcoût pour les employeurs (plus d'heures de conduite, plus d'heures de nuit, plus d'heures supp à 50%) : +1200 euros entre Paris et Marseille en relais, chiffre qu'il faut multiplier par le nombre de conducteurs ayant perdu du temps. Ce chiffre ne tient pas compte des charges sociales... - MF et AL
Le salaire de janvier et de février d'un même conducteur sur les mêmes lignes (photos Lancereau)
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Le salaire de janvier et de février d'un même conducteur sur les mêmes lignes (photos Lancereau)
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Taux de fret routier européens au T4 2023 : le contractuel résiste, mais le spot s'effondre
Selon le dernier rapport de Ti, d'Upply et de l'IRU, l'indice des taux de fret routier européens sur le marché spot a baissé de 14,8% au 4e trimestre 2023 par rapport à l'année précédente. La baisse se limite à 0,9% pour l'indice des taux contractuel...
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Selon le dernier rapport de Ti, d'Upply et de l'IRU, l'indice des taux de fret routier européens sur le marché spot a baissé de 14,8% au 4e trimestre 2023 par rapport à l'année précédente. La baisse se limite à 0,9% pour l'indice des taux contractuels en glissement annuel, en raison des coûts élevés, notamment en Allemagne où les prix des péages ont beaucoup augmenté en décembre (au point que le coût supplémentaire des péages allemands sera de 6 700 euros par camion et par an, estime l'Iru).
Depuis le pic des taux au premier semestre 2022, la chute de la consommation provoquée par la flambée des prix a été le principal catalyseur des baisses régulières des taux spot. Cependant, dans un nouveau climat d'inflation réduite, la consommation s'est maintenant stabilisée à des niveaux plus bas, ce qui se traduit par une baisse des volumes de fret routier.
Selon la plateforme de mise en relation Upply, en ce début d'année 2024, le rapport de force s'inverse à nouveau, cette fois en faveur des chargeurs qui ont accès à des prix spot inférieurs aux taux contractuels. Cette année, les transporteurs routiers devront faire face à une baisse de la demande européenne, déjà amorcée depuis plusieurs mois, et à l'imprévisibilité de leurs coûts. C'est le moment selon Upply d'accélérer l'adoption d'outils numériques, qui donnent de la visibilité et permettent d'optimiser les revenus. - MF
Indices des taux de fret routier européens au T4 2023
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L'OTRE et SNTL publient des indices spécifiques pour les Véhicules Utilitaires Légers
L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) et le Syndicat national des transports légers (SNTL) ont publié pour la première fois des indices Vul, calculés en partenariat avec le Comité national routier (CNR) à compter du 7 février 202...
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L'Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) et le Syndicat national des transports légers (SNTL) ont publié pour la première fois des indices Vul, calculés en partenariat avec le Comité national routier (CNR) à compter du 7 février 2024.
Les deux organisations professionnelles ont réuni des représentants d'entreprises des transports légers de marchandises au sein d'une « Commission Indices Vul » composée de professionnels du secteur et d'un large panel d'entreprises pour la collecte des données sur leurs coûts d'exploitation.
Ces indices couvrent trois catégories d'activité : la distribution urbaine, le transport régional et longue distance. Ces données ont permis aux économistes du CNR de reconstituer les évolutions des coûts pour chacune de ces activités, par catégories de tailles de véhicules (6-12 m3, 12-16 m3, 16-20 m3), depuis janvier 2021.
Les chiffres sont à découvrir en cliquant ici - MF
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Un marché VI (+ de 5 t) à +11,02% en 2023
Dans son bilan du marché des Véhicules Industriels en 2023, la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle), le marché français des véhicules industriels a connu une croissance remarquable en 2023, croissance qui se tradui...
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Dans son bilan du marché des Véhicules Industriels en 2023, la Csiam (Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle), le marché français des véhicules industriels a connu une croissance remarquable en 2023, croissance qui se traduit notamment par +11,02 % pour les PL (+ de 5,1 t) avec 48 864 immatriculations. Soit une reprise nette après plusieurs années de fluctuations, bien que les chiffres restent inférieurs à ceux d'avant la crise Covid.
Depuis deux ans, on relève que le marché du VI est porté par le dynamisme du segment des tracteurs. En 2023, 28 425 immatriculations de tracteurs routiers ont été enregistrées (+11,83% par rapport à 2022), tandis que les porteurs ont représenté 20 439 immatriculations (+9,90%). En 2022, les tracteurs routiers avaient déjà affiché une croissance de 11,78%, tandis que les porteurs avaient dévissé de 13,09%.
Malgré la progression globale d'immatriculations, certains défis ont persisté, notamment dans l'industrie de la carrosserie, engorgée par d'importantes livraisons de porteurs. Mais un gros rattrapage a été réalisé sur les porteurs carrossés, assure Patrick Cholton, qui représentait la FCC à la présentation de l'étude. Il estime que 2024 devrait se traduire par une hausse de 2 à 3% des camions carrossés, et rappelle qu'on a en France des carrossiers d'une taille très modeste, avec 10 à 20 salariés, contrairement à l'Allemagne où ils emploient facilement 100 personnes.
Face aux défis de la transition énergétique, le secteur des énergies renouvelables évolue très doucement vers l'électrique, essentiellement dans le secteur des autobus où plus d'un tiers des ventes sont désormais électriques. Côté camions, ça ne décolle pas : 1,1% du marché en 2023 avec 553 nouvelles immatriculations, loin des objectifs de 2030, qui visent 46%, soit 22 000 nouveaux véhicules électriques (dont le prix est trois fois plus élevé que les camions thermiques).
Là encore, cette stagnation s'explique notamment par le fait que 75% des transporteurs ont une flotte de moins de 5 camions. Et candidater aux appels d'offres de l'Ademe pour bénéficier d'une aide reste une opération trop complexe. Malgré le doublement de l'enveloppe allouée au verdissement des flottes par le gouvernement (130 millions pour 2024 au lieu de 66 en 2023, soit assez pour investir dans environ 1 800 PL en France), les constructeurs réclament tous davantage d'aides de la part du gouvernement pour inciter leurs clients transporteurs à sauter le pas.
« Pas seulement par des appels à projet, mais des aides massives, y compris pour les infrastructures de recharge », martèle Henri Paccalin, président de la branche véhicules industriels de la Csiam et président de Daimler Truck France. « Pour que les PME ne se sentent pas exclues, il faudrait donner priorité à un bonus, en tout cas un mécanisme régulier et simple pour encourager l'achat ou la location de poids lourds électriques », renchérit Athina Argyriou, présidente déléguée de la Csiam. Le problème, c'est que depuis le remaniement ministériel, il n'y a toujours pas de ministre des Transports à ce jour en France ! - MF
Ce schéma montre la large domination du thermique qui perdure...
Et celui-ci segmente le métier par mission
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Upply a publié ses perspectives 2024 pour le TRM européen.
Selon Upply, un rebond économique est attendu fin 2024 dans le domaine du transport routier de marchandises à l'échelle européenne... On peut en effet s'attendre à un redémarrage de la consommation, lié au dynamisme de la croissance des salaires et à...
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Selon Upply, un rebond économique est attendu fin 2024 dans le domaine du transport routier de marchandises à l'échelle européenne... On peut en effet s'attendre à un redémarrage de la consommation, lié au dynamisme de la croissance des salaires et à la poursuite de la baisse de l'inflation. Le rebond est aussi imputable à un bon niveau d'investissement sur le vieux continent, soutenu par les bilans globalement solides des entreprises.
En attendant, le transport routier européen est pénalisé par la faiblesse de l'économie allemande et par la volatilité continue des prix des carburants. La plateforme souligne que le rapport de force est de nouveau favorable aux chargeurs, auxquels la faiblesse de la demande redonne la main dans les négociations. Ça explique que depuis le 2e trimestre 2023, l'indice des prix spots européens et français est tombé sous l'indice des prix contractuels.
L'économie européenne en général et le secteur du transport routier de marchandises en particulier sont malheureusement en phase avec le diagnostic mondial livré par l'Onu : à l'échelle planétaire aussi, les sombres perspectives à court terme s'expliquent par la persistance de taux d'intérêt élevés, une nouvelle escalade des conflits, la faiblesse du commerce international et la multiplication des catastrophes climatiques. Les coûts d'emprunt plus élevés tombent au pire moment puisqu'il faudrait davantage d'investissements pour relancer la croissance et lutter contre le changement climatique. - MF
Le profil des variations mensuelles des prix du gazole à la pompe en France selon le CNR pour chaque année depuis 2018. On peut observer 2 groupes distincts : les années 2018, 2019 et 2021 (avec des variations lissées) et les autres (variations fortes, presque hors de contrôle).
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+2,7% de hausse des péages autoroutiers sur le réseau Vinci au 1er février
Le 1er février, le prix des péages autoroutiers augmentera de 2,7% en moyenne sur le réseau Vinci Autoroutes (Cofiroute, ASF et Escota), « soit une hausse 1% inférieure à l'inflation de référence, et qui sera la plus faible du secteur », souligne la ...
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Le 1er février, le prix des péages autoroutiers augmentera de 2,7% en moyenne sur le réseau Vinci Autoroutes (Cofiroute, ASF et Escota), « soit une hausse 1% inférieure à l'inflation de référence, et qui sera la plus faible du secteur », souligne la société d'autoroute, qui continue par ailleurs à soutenir spécifiquement les déplacements domicile-travail : sur 80 % des trajets de moins de 30 km et 60 % des trajets de moins de 50 km, elle bloque les tarifs. De plus, les abonnés Ulys bénéficieront de 30 % de réduction sur un trajet régulier de leur choix dans le cadre de l'abonnement Ulys 30. - MF
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Marché du VI et du TRM : l'OVI a livré son bilan
L'Observatoire du Véhicule Industriel résume 2023 en la qualifiant d'année « de retour à la normale dans un environnement tendu ». En effet, les délais de livraison ont été divisés par deux (de 289 jours en juin dernier à 150 jours), et le nombre d'i...
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L'Observatoire du Véhicule Industriel résume 2023 en la qualifiant d'année « de retour à la normale dans un environnement tendu ». En effet, les délais de livraison ont été divisés par deux (de 289 jours en juin dernier à 150 jours), et le nombre d'immatriculations a grimpé grâce à un phénomène de rattrapage (qui s'est fait au détriment des véhicules d'occasion). Mais le contexte inflationniste se traduit par une baisse des carnets de commandes : -20% par rapport à 2022 pour les tracteurs neufs et -9,7% pour les porteurs. A noter que cette baisse de commandes ne touchent pas les Vul neufs, dont les délais de livraison sont également en très forte réduction.
Cette conjoncture laisse entrevoir pour 2024 un ralentissement, voire une contraction des immatriculations. Soit une fourchette basse de près de -5% et une fourchette haute optimiste de 2% (contre 11% en 2023). D'autant que de nombreux défis demeurent, dont l'entrée en vigueur de 5 ZFE en France (avec pour chacune des mises en uvre différentes et très locales) et l'intégration à grande échelle dans les flottes de nouvelles énergies, aujourd'hui encore à l'état embryonnaire. - MF
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Entreprises de TRM: trois nouveaux changements de main...
Pendant qu'Orion Transport (28 conducteurs) met la main sur DVV Logistic (38), Chavigny Transport rachète les Transports Franck Jung Val-de-Loire (37) et les Transports Klinzing (68) entrent dans le giron du groupe de négoce de pétrole Evole Energies...
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Pendant qu'Orion Transport (28 conducteurs) met la main sur DVV Logistic (38), Chavigny Transport rachète les Transports Franck Jung Val-de-Loire (37) et les Transports Klinzing (68) entrent dans le giron du groupe de négoce de pétrole Evole Energies (25).
Concernant Orion Transport, basé à Saint-Quentin-Fallavier (38), c'est son voisin qu'il reprend. Orion, spécialisé en lots et demi-lots avec des tournées dédiées en région Rhône-Alpes et de la location de camions avec chauffeurs, renforce son activité logistique avec les dépôts de 4 000 m² dans le 38 et le 69 de DVV, précise notre confrère Transport Info.
De son côté, Chavigny (filiale transport du groupe de négoce Chavigny, basée à Saint-Amand-Longpré, dans le 41) a repris l'agence de Chanceaux-sur-Choisille (37) des Transports Franck Jung Val-de-Loire et ses 25 conducteurs. Il ajoute ainsi à sa propre activité (essentiellement du transport sur mesure de marchandises en régional et national avec 100 véhicules, ainsi que stockage industriel) celle de transport de meubles neufs, camions-remorques grands volumes (120 m3) et distribution de palettes sur le 37.
Enfin, l'alsacien Klinzing (150 salariés, dans le 68) est aujourd'hui aux mains d'un autre alsacien, Evole Energies, spécialisé dans le négoce et le transport d'hydrocarbures, notamment destinés à l'aviation. - MF
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Des études exclusives département par département sur le marché des PL neufs
NGC-Data et Catdata s'associent pour proposer des données statistiques exclusives relatives au marché des plus de 3,5 t, disponibles pour tous les départements (y compris les Dom) et mises à jour mensuellement. Elles sont établies selon la marque, la...
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NGC-Data et Catdata s'associent pour proposer des données statistiques exclusives relatives au marché des plus de 3,5 t, disponibles pour tous les départements (y compris les Dom) et mises à jour mensuellement. Elles sont établies selon la marque, la version, la configuration des essieux ou encore les références liées aux boîtes de vitesse et aux moteurs qui équipent les véhicules industriels. Pour obtenir l'étude complète ou sur votre zone de chalandise, il faut contacter Stéphane Lepine (s.lepine@ngc-data.fr). - MF
Ces infos illustrent les données de la Région Rhône-Alpes
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Les coûts du TRM ont augmenté de 6,3% en 2023
Les entreprises de transports routiers de marchandises (TRM) sont confrontées depuis deux ans à une inflation record de leurs coûts. Tous les postes de coûts d'un poids lourd sont touchés. Au premier rang, le personnel de conduite, principale composa...
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Les entreprises de transports routiers de marchandises (TRM) sont confrontées depuis deux ans à une inflation record de leurs coûts. Tous les postes de coûts d'un poids lourd sont touchés. Au premier rang, le personnel de conduite, principale composante, augmente en moyenne de +16,4% entre 2021 et 2023, en raison des revalorisations successives des minima conventionnels (salaires et indemnités de déplacement).
Parmi les autres hausses enregistrées depuis deux ans, le CNR cite l'inflation des coûts de structure (+15,3%), des charges d'entretien-réparations des véhicules (+13,4%) ou bien encore le relèvement des tarifs de péages (+6,8%).
Pour la seule année 2023, l'inflation TRM hors carburant atteint en moyenne annuelle +6,3%, avec une composante sociale en hausse de +8%. Pour 2024, la conjoncture économique très incertaine complexifie l'exercice de prévisions. Dans ce contexte, le CNR n'établit pas de prévision pour le poste carburant, toujours très volatil.
Finalement, en 2024, la prévision d'inflation du prix de revient hors carburant des poids lourds exploités en transport routier de marchandises atteint en moyenne annuelle +6,8%. - MF
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Tarifs de fret européens au 3e trimestre 2023 : le contractuel augmente, le spot continue de baisser
Les consommateurs européens disposent désormais de moins de revenus et achètent donc moins de biens, tandis que les entreprises réduisent leur production face à la baisse de la demande. Le TRM s'en ressent fortement... L'indice des tarifs de fret rou...
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Les consommateurs européens disposent désormais de moins de revenus et achètent donc moins de biens, tandis que les entreprises réduisent leur production face à la baisse de la demande. Le TRM s'en ressent fortement... L'indice des tarifs de fret routier européen Upply - TI - Iru pour l'Europe montre que le taux spot est encore inférieur au taux contractuel au troisième trimestre 2023. Le taux spot, fixé pour une livraison immédiate, a en effet baissé pour le quatrième trimestre consécutif, tandis que le taux contractuel a grimpé pour la première fois depuis le quatrième trimestre 2022.
En baisse de 1,2% sur un trimestre (-14,8% sur un an), le taux spot est à 125,4.
En hausse de 1,4% sur le trimestre, le prix du marché ne perd que 0,4% en glissement annuel, alors que les pressions sur les coûts s'accentuent.
L'Iru souligne que les coûts de péage en Allemagne pourraient augmenter jusqu'à 83 % en décembre, et que cette augmentation pourrait être répercutée sur les clients. Les tarifs de péage devraient également augmenter dans d'autres États membres de l'UE au cours de l'année 2024.
Par ailleurs, la pénurie de chauffeurs en Europe devrait encore s'aggraver, avec 11% des postes à pourvoir qui devraient rester vacants en 2024. - MF
Référence moyenne pour l'Europe des indices spot et contrat.
Comparatif entre l'Allemagne et l'Autriche du Coût total d'exploitation d'un 40-tonnes en international.
Tarifs de transport entre Madrid et Paris
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Fret : 2023, l'année noire pour le transport combiné
Malgré ses qualités écologiques, le transport combiné a connu une chute sévère d'activité au premier semestre 2023, surtout en raison des grèves à la SNCF sur la réforme des retraites, constate motre confrère La Tribune. Pourtant, le transport combin...
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Malgré ses qualités écologiques, le transport combiné a connu une chute sévère d'activité au premier semestre 2023, surtout en raison des grèves à la SNCF sur la réforme des retraites, constate motre confrère La Tribune. Pourtant, le transport combiné, avec conteneurs ou caisses mobiles, pesait en 2022 41% du fret ferroviaire français.
Mais cette année, les opérateurs de transport combiné peuvent dire adieu à leur croissance à deux chiffres, et aux gains de part de marché face au mode routier classique. Le transport des conteneurs sur des trains, voire des péniches, avec un pré ou post-acheminement assuré par camion, a gagné beaucoup de nouveaux clients.
Ses partisans tablent sur un triplement de l'activité en dix ans. Mais après une croissance, l'an dernier, de 7,9% des trafics kilométriques et de 9,4% pour les volumes, le premier semestre a marqué un violent retournement de tendance, soldé par une chute de 22% des trafics ferroviaires sur six mois. - MF
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Les coûts du transport routier communiqués par le CNR
Au trimestre 2023, le prix des carburants a renoué avec des niveaux particulièrement élevés : le gazole professionnel a augmenté de +17,6% sur le dernier trimestre. Le reste des coûts d'exploitation ont poursuivi leur hausse à un rythme supérieur à l...
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Au trimestre 2023, le prix des carburants a renoué avec des niveaux particulièrement élevés : le gazole professionnel a augmenté de +17,6% sur le dernier trimestre. Le reste des coûts d'exploitation ont poursuivi leur hausse à un rythme supérieur à l'inflation générale : +5,6% en tendance annuelle par rapport à 2022.
Glabalement, l'inflation recule par rapport à 2022, mais elle devrait encore dépasser pour 2023 le seuil des +5% dans une majorité de pays du G20. Les hausses très récentes des taux bancaires accentuent les difficultés de la demande mondiale et les échanges de biens sont également en berne. La France devrait connaître, sur l'année 2023, une croissance de +0,9% de son PIB. - MF
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La conjoncture du TRM en France au 2e trimestre 2023 commentée par TLF
TLF livre son analyse de la conjoncture du TRM en France au 2e trimestre 2023, dont l'activité s'est repliée de 6,4% par rapport au 1er trimestre, selon les chiffres publiés par le ministère des Transports. La France s'en sort certes avec une croissa...
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TLF livre son analyse de la conjoncture du TRM en France au 2e trimestre 2023, dont l'activité s'est repliée de 6,4% par rapport au 1er trimestre, selon les chiffres publiés par le ministère des Transports. La France s'en sort certes avec une croissance du PIB encore positive au 1er semestre, mais le TRM est en récession car il subit la baisse de la consommation nationale en biens. Le transport pour compte d'autrui accuse -5,9%, avec seulement 40 milliards de tonnes-kilomètres, ce qui reste sous son niveau d'avant crise sanitaire (-4,6% relativement au T2 2019) ! En juillet, 39% des dirigeants du TRM ont déploré un manque de demande, alors qu'ils n'étaient que 23% à s'en plaindre en juillet 2022.
Alors qu'ils avaient beaucoup recruté en 2021 et 2022, leurs entreprises ont perdu 1% de leurs effectifs salariés au 2e trimestre. C'est 4 400 postes en moins ! Par ailleurs, les défaillances des transports et de l'entreposage augmentent plus vite que dans le reste de l'économie, avec +20% sur un an, avec 415 entreprises et plus de 3 100 salariés concernées. - MF
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Ces transporteurs qui mettent la clé sous la porte, écrasés par la hausse du coût des carburants
L'un des sujets traités par notre confrère TF1 dans son journal de 13 h mardi 19 septembre a mis en avant l'effet désastreux de la hausse du carburant sur l'équilibre financier de certains transporteurs, pour la plupart des PME. Deux transporteurs bi...
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L'un des sujets traités par notre confrère TF1 dans son journal de 13 h mardi 19 septembre a mis en avant l'effet désastreux de la hausse du carburant sur l'équilibre financier de certains transporteurs, pour la plupart des PME. Deux transporteurs bien connus sont interviewés.
D'abord Bruno le Gallo, qui a dû mettre la clé sous la porte en juillet dernier, la mort dans l'âme, après vingt-trois ans de transport routier international. Il s'apprête à vendre aux enchères toute sa flotte, soit une cinquantaine de camions. Ses recettes ne couvrent plus ses factures de gazole. « Dans une entreprise viable de transport routier de marchandises, le gazole doit représenter 25% du chiffre d'affaires, alors que lui s'est retrouvé à 40% », souligne-t-il ! Il doit dépenser 250 à 300 000 euros par mois aujourd'hui, et ne peut plus le faire. Il y a un an déjà, alors qu'un véhicule coûtait 4 500 de gazole par mois HT, ce chiffre était passé à 6 500 euros. Soit 100 000 euros de plus pour toute sa flotte par mois !
Le patron des Transports Rault, qui gère aussi une cinquantaine de camions, a un petit avantage sur le cas des Transports Le Gallo : il fait beaucoup de stockage et a une grosse activité de navettes, qui génère moins de consommation que les trajets en national ou international. Lui a réussi à s'en sortir...
L'extrait peut être visionné ici. - MF
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Coûts du transport routier : les chiffres du CNR
Les coûts hors gazole du transport routier ont progressé sur un an (septembre 22 à septembre 23) de +5,7% en transport routier de marchandises longue distance. Le recul du prix des carburants d'abord observé pour le début de l'année vient d'être effa...
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Les coûts hors gazole du transport routier ont progressé sur un an (septembre 22 à septembre 23) de +5,7% en transport routier de marchandises longue distance. Le recul du prix des carburants d'abord observé pour le début de l'année vient d'être effacé par la hausse enregistrée en cette rentrée de septembre 2023.
En parallèle, au 1er trimestre 2023, le TRM pour compte d'autrui en France enregistre une baisse de son activité de -3,6%. Avec le rebond de l'activité économique au 2e trimestre, le résultat pour le 1er semestre devrait être plus équilibré.
Les immatriculations de poids lourds neufs enregistrent une forte hausse à +9,8% au 1er trimestre et selon les constructeurs cette hausse se prolonge au 2ème trimestre. Mais attention, il y a un effet de rattrapage : les entreprises réceptionnent les véhicules dont la livraison a été retardée au cours de l'année 2022.
Au niveau mondial ou français, la croissance économique pour 2023 reste atone et devrait s'établir à +3,0% pour le Pib mondial et +0,9% pour le Pib de la zone euro et de la France. La décrue trop lente de l'inflation ne permet pas de prévoir une reprise significative en 2024. - MF
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Classement TRM des pavillons européens 2021 : le cabotage a triplé
Le Comité national routier (CNR) publie les chiffres 2021 de l'activité de TRM au niveau européen, qui montrent une reprise globale avec +5,5% entre 2019 et 2021. A l'international, si l'activité bilatérale progresse à un rythme moins soutenu, l'acti...
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Le Comité national routier (CNR) publie les chiffres 2021 de l'activité de TRM au niveau européen, qui montrent une reprise globale avec +5,5% entre 2019 et 2021. A l'international, si l'activité bilatérale progresse à un rythme moins soutenu, l'activité entre pays tiers gagne +8,5% et le cabotage +11,2%. Dans l'ensemble, le TRM européen s'internationalise, l'activité nationale perdant en moyenne 6% de part de marché depuis 2008, captés par l'international, notamment par le cabotage.
Sur la même durée, l'activité entre pays tiers est multipliée par 2 et le cabotage a triplé. Les grands bénéficiaires de la reprise après Covid sont globalement les pays de l'Est. A retrouver ici avec les liens vers les schémas. - MF
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Le prix des camions neufs continue de grimper en France
Les prix des véhicules neufs continuent d'augmenter avec une hausse de 12% au 1er semestre 2023 par rapport au 1er semestre 2022, que ce soit pour les achats de tracteurs que de porteurs. Dans ce contexte, les remises sur l'achat des véhicules sont j...
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Les prix des véhicules neufs continuent d'augmenter avec une hausse de 12% au 1er semestre 2023 par rapport au 1er semestre 2022, que ce soit pour les achats de tracteurs que de porteurs. Dans ce contexte, les remises sur l'achat des véhicules sont jugées faibles par la moitié des experts et les reprises trop chères pour 67% d'entre eux. Autre conséquence : les commandes de tracteurs neufs sont en recul de 5,5% et de 4,1% pour les porteurs.
Les carnets de commande des distributeurs VI au 1er semestre montrent que le marché n'est pas en phase avec les résultats d'immatriculation de début d'année. Ce décalage est dû aux délais de livraison encore très longs chez les constructeurs. Par contre, le nombre de contrats d'entretien et de maintenance s'est redressé, de 35,9% en janvier 2023 à 41,2% aujourd'hui. - MF
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