Nous avons déjà évoqué la future mise en place d'un péage sans barrière sur un tronçon 2x2 voies de la RCEA transformé en autoroute payante (voir 51356). La Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) a déjà mis en place un portique de ce type en mars 2019 à Boulay (Moselle), près de Metz, avec une lecture des plaques sur la totalité des voies.
Si elle parvient à faire valider ce projet par l'Etat, la Sanef s'emploie désormais à mettre en place d'ici deux ans des péages sans barrière sur l'A13 et l'A14, sur l'axe Paris-Caen, qui enregistre actuellement un flux allant de 35 000 à 100 000 véhicules par jour. Outre les sorties, cinq barrières seront concernées.
Pour payer, plusieurs options (comme celles exposées par Eiffage pour la RCEA) : passer avec son badge si le véhicule est équipé d'un boîtier de télépéage, commander en ligne une étiquette RFID gratuite à coller sur le pare-brise, ou bien, en cas de passage occasionnel, régler via internet.
En cas de non-paiement dans un délai de 10 jours, la Sanef visionne la plaque d'immatriculation et interroge le fichier des cartes grises, puis envoie un courrier d'avertissement. Si la somme demandée n'est pas réglée, une amende de 20 euros en plus du montant de base est transmise directement au détenteur de la carte grise.
Les véhicules immatriculés à l'étranger qui pourraient être tentés de frauder étant donné l'absence de barrières ne devraient pas s'en tirer indemnes : la nouvelle directive européenne 2019/520 concernant l'interopérabilité des systèmes de télépéage routier facilitera bientôt l'échange transfrontalier d'informations sur les véhicules fraudeurs. Elle permettra, dès sa transposition par chacun des États au plus tard en octobre 2021, l'identification et l'envoi d'avis de paiements aux contrevenants étrangers. - MF
Nous avons déjà évoqué la future mise en place d'un péage sans barrière sur un tronçon 2x2 voies de la RCEA transformé en autoroute payante (voir
51356). La Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef) a déjà mis en place un portique de ce type en mars 2019 à Boulay (Moselle), près de Metz, avec une lecture des plaques sur la totalité des voies.
Si elle parvient à faire valider ce projet par l'Etat, la Sanef s'emploie désormais à mettre en place d'ici deux ans des péages sans barrière sur l'A13 et l'A14, sur l'axe Paris-Caen, qui enregistre actuellement un flux allant de 35 000 à 100 000 véhicules par jour. Outre les sorties, cinq barrières seront concernées.
Pour payer, plusieurs options (comme celles exposées par Eiffage pour la RCEA) : passer avec son badge si le véhicule est équipé d'un boîtier de télépéage, commander en ligne une étiquette RFID gratuite à coller sur le pare-brise, ou bien, en cas de passage occasionnel, régler via internet.
En cas de non-paiement dans un délai de 10 jours, la Sanef visionne la plaque d'immatriculation et interroge le fichier des cartes grises, puis envoie un courrier d'avertissement. Si la somme demandée n'est pas réglée, une amende de 20 euros en plus du montant de base est transmise directement au détenteur de la carte grise.
Les véhicules immatriculés à l'étranger qui pourraient être tentés de frauder étant donné l'absence de barrières ne devraient pas s'en tirer indemnes : la nouvelle directive européenne 2019/520 concernant l'interopérabilité des systèmes de télépéage routier facilitera bientôt l'échange transfrontalier d'informations sur les véhicules fraudeurs. Elle permettra, dès sa transposition par chacun des États au plus tard en octobre 2021, l'identification et l'envoi d'avis de paiements aux contrevenants étrangers. - MF
