Depuis plus d'un an et demi, alerte TLF, la conjoncture du transport routier de marchandises est particulièrement dégradée, faute de demande, alors que les coûts d'exploitation augmentent toujours fortement : +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazole, selon le Comité national routier. Sans parler des crises récentes : mouvements des retraites, des agriculteurs, intempéries, blocages des ports...
Tout cela explique notamment que les défaillances du secteur soient historiquement élevées. C'est du jamais vu depuis 1990. Rien qu'au 2e trimestre 2024, 603 entreprises des transports de marchandises ont fait l'objet d'une procédure collective, soit une hausse de 45% sur un an et de 73% sur 2 ans, selon notre confrère l'Officiel des transporteurs. Cette vague excède largement le rattrapage post-Covid.
Il semble que les Jeux olympiques n'aient pas eu d'impact favorable sur le secteur : 41% des entreprises interrogées par l'Union TLF indiquaient même un effet défavorable et la moitié d'entre elles faisaient état de surcoûts (voir 62103).
L'Union TLF appelle donc les décideurs publics à agir dès le projet de loi de finances pour :
• Baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur nos entreprises pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d'impôts de production et de fiscalité des carburants.
• Supprimer le bonus-malus de l'assurance-chômage qui n'a pas démontré son efficacité dans la lutte contre le recours abusif aux contrats courts.
• Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l'acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu'à l'installation d'infrastructures de recharge. - MF
Depuis plus d'un an et demi, alerte TLF, la conjoncture du transport routier de marchandises est particulièrement dégradée, faute de demande, alors que les coûts d'exploitation augmentent toujours fortement : +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazole, selon le Comité national routier. Sans parler des crises récentes : mouvements des retraites, des agriculteurs, intempéries, blocages des ports...
Tout cela explique notamment que les défaillances du secteur soient historiquement élevées. C'est du jamais vu depuis 1990. Rien qu'au 2e trimestre 2024, 603 entreprises des transports de marchandises ont fait l'objet d'une procédure collective, soit une hausse de 45% sur un an et de 73% sur 2 ans, selon notre confrère l'Officiel des transporteurs. Cette vague excède largement le rattrapage post-Covid.
Il semble que les Jeux olympiques n'aient pas eu d'impact favorable sur le secteur : 41% des entreprises interrogées par l'Union TLF indiquaient même un effet défavorable et la moitié d'entre elles faisaient état de surcoûts (voir
62103).
L'Union TLF appelle donc les décideurs publics à agir dès le projet de loi de finances pour :
• Baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur nos entreprises pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d'impôts de production et de fiscalité des carburants.
• Supprimer le bonus-malus de l'assurance-chômage qui n'a pas démontré son efficacité dans la lutte contre le recours abusif aux contrats courts.
• Maintenir le soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l'acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu'à l'installation d'infrastructures de recharge. - MF
Données mensuelles (dernière valeur : juin 2024). Moyenne mobile 3 mois. Base 100 = moyenne de long terme
|