Après l'abaissement en juillet 2018 de la vitesse limite à 80 km/h au niveau national et la possibilité donnée en décembre 2019 par la loi Lom de repasser à 90 km/h, 37 départements ont fait ce choix sur certaines de leurs routes hors agglomération, selon un rapport du ministère de l'Intérieur aux parlementaires, consulté par l'AFP.
Ces départements sont surtout à dominante rurale et ont une faible densité de population. Ils se situent sur un axe allant du Calvados à l'Hérault, mais aussi dans certains départements du Grand Est.
Pour motiver leur décision, les conseils départementaux ont surtout évoqué la nécessité de « fluidifier le trafic et remédier à l'augmentation des files d'accumulation de véhicules, notamment derrière les poids lourds, générant des prises de risque lors des dépassements », et « de diminuer les temps de parcours pour lutter contre l'enclavement des territoires ».
Un premier rapport publié en juillet 2020 avait affirmé que la réduction de la vitesse autorisée avait permis d'épargner 349 vies sur 20 mois et d'économiser 700 millions d'euros par an (diminution des accidents, moindre consommation de carburant), pour une durée de trajet allongée de seulement une seconde par kilomètre en moyenne.
Quant au rapport rédigé en septembre 2021 (commenté par l'AFP), il indique que les effets du retour aux 90 km/h sur la mortalité routière ont été mesurés de façon très hétérogène, ce qui empêche d'en dresser le bilan, d'autant plus que l'année 2020 a connu des chiffres de circulation en baisse, du fait de la crise sanitaire.
De son côté, la Ligue de défense des conducteurs accuse le gouvernement de n'avoir que la vitesse dans son viseur, au détriment des autres facteurs d'accident : alcool, stupéfiants, dégradation des routes. - MF
Après l'abaissement en juillet 2018 de la vitesse limite à 80 km/h au niveau national et la possibilité donnée en décembre 2019 par la loi Lom de repasser à 90 km/h, 37 départements ont fait ce choix sur certaines de leurs routes hors agglomération, selon un rapport du ministère de l'Intérieur aux parlementaires, consulté par l'AFP.
Ces départements sont surtout à dominante rurale et ont une faible densité de population. Ils se situent sur un axe allant du Calvados à l'Hérault, mais aussi dans certains départements du Grand Est.
Pour motiver leur décision, les conseils départementaux ont surtout évoqué la nécessité de « fluidifier le trafic et remédier à l'augmentation des files d'accumulation de véhicules, notamment derrière les poids lourds, générant des prises de risque lors des dépassements », et « de diminuer les temps de parcours pour lutter contre l'enclavement des territoires ».
Un premier rapport publié en juillet 2020 avait affirmé que la réduction de la vitesse autorisée avait permis d'épargner 349 vies sur 20 mois et d'économiser 700 millions d'euros par an (diminution des accidents, moindre consommation de carburant), pour une durée de trajet allongée de seulement une seconde par kilomètre en moyenne.
Quant au rapport rédigé en septembre 2021 (commenté par l'AFP), il indique que les effets du retour aux 90 km/h sur la mortalité routière ont été mesurés de façon très hétérogène, ce qui empêche d'en dresser le bilan, d'autant plus que l'année 2020 a connu des chiffres de circulation en baisse, du fait de la crise sanitaire.
De son côté, la Ligue de défense des conducteurs accuse le gouvernement de n'avoir que la vitesse dans son viseur, au détriment des autres facteurs d'accident : alcool, stupéfiants, dégradation des routes. - MF