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Actualités de la route et des transports


26 janvier 2023 - (59297)

FÉDÉRATIONS, POLITIQUE

Mieux vendre le transport en faisant payer le chargement-déchargement et la gestion des palettes

Les marges sont faibles dans le secteur du TRM, qui doit pourtant faire face à des enjeux fondamentaux et coûteux comme la transition énergétique et l'attractivité du secteur. « On a besoin d'argent pour mieux le réinvestir. Or, actuellement, on ne le peut pas. Il est inconcevable pour nous de vivre de dettes et de perfusions. Il faut donc mieux vendre les prestations de transport », explique Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE.

A l'occasion des vœux de l'OTRE, le président de la fédération de transporteurs Alexis Gibergues a insisté sur deux vecteurs d'amélioration dans ce sens. D'abord la nécessité de renforcer l'application de la répercussion énergie en pied de facture, en donnant un caractère plus automatique aux indices CNR. Ensuite celle de valoriser davantage les prestations telles que la gestion des palettes ou les opérations de chargement-déchargement.

Concernant le premier point, Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE, précise : « Dans l'état actuel des choses, un texte de loi fixe l'obligation de mettre en place dans les contrats une clause sur la répercussion de la fluctuation des prix du gazole, et un autre texte en fixe les modalités. Dit en substance, cela signifie : vous êtes libres de négocier de gré à gré votre pied de facture. Sinon, basez-vous sur les indices CNR. Nous, ce qu'on dit, c'est qu'il faut utiliser systématiquement les indicateurs du CNR comme indicateur de référence. Quitte à négocier autrement si le CNR ne couvre pas le métier concerné, comme le déménagement ou la toupie, qui ne bénéficient pas de la même pondération, c'est-à-dire la part du gazole dans le coût de revient ».

Le deuxième levier de valorisation du transport vise une juste rémunération des prestations offertes aux clients. « Il faut légiférer sur l'interdiction de chargement et de déchargement des véhicules par le conducteur, sauf quand ces opérations apparaissent nécessaires. Dans ce dernier cas, la loi devra prévoir qu'elles fassent l'objet d'un contrat spécifique rémunéré, ou d'une clause spécifique rémunérée dans le contrat de transport. Cela vaut aussi pour la gestion des palettes, qui doit être considérée comme une activité annexe », précise Jean-Marc Rivera, qui ajoute que les contrats-types dits « supplétifs », qui ne s'imposent qu'en l'absence de clauses négociées entre les parties, démontrent leurs limites et n'aident pas à vendre le transport.

L'actualité vient corroborer le problème que pose l'exécution par le conducteur du chargement et du déchargement ! En Allemagne, la Commission des transports du Parlement allemand envisage d'interdire aux chauffeurs routiers de procéder à ces opérations, comme c'est le cas en Espagne et au Portugal depuis septembre. Mais l'objectif n'est pas le même que dans la proposition de l'OTRE : il s'agit d'offrir de meilleures conditions de travail aux conducteurs routiers, puisqu'ils pourraient faire leur pause au lieu de charger et décharger. - MF

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Le président de la fédération OTRE, Alexis Gibergues, a exposé deux pistes pour que les transporteurs s'en sortent mieux (photo Fréor)

Le président de la fédération OTRE, Alexis Gibergues, a exposé deux pistes pour que les transporteurs s'en sortent mieux (photo Fréor)
Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE (photo Fréor)

Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE (photo Fréor)

Le président de la fédération OTRE, Alexis Gibergues, a exposé deux pistes pour que les transporteurs s'en sortent mieux (photo Fréor)

Le président de la fédération OTRE, Alexis Gibergues, a exposé deux pistes pour que les transporteurs s'en sortent mieux (photo Fréor)

Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE (photo Fréor)

Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE (photo Fréor)


 
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