Certains conducteurs sont frustrés de ne pouvoir participer, comme autrefois, au mouvement de grève. Rappelons que depuis 2002, quand Sarkozy était ministre de l'Intérieur, les routiers qui se risquent à participer des barrages, avec pour effet d'obstruer la circulation, peuvent perdre la moitié de leurs points, voire leur permis tout court.
Sarkozy a en effet ressorti en 2002 un article du Code de la route qui prévoit deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende en cas d'entrave ou de gêne à la circulation, mais aussi et surtout une peine complémentaire de « suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire ». Autant dire trois ans de chômage technique pour le contrevenant. Sans parler de l'immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule. En outre, les délits constatés donnent lieu de plein droit à la réduction de moitié du nombre de points initial sur le permis.
Il suffit aux forces de l'ordre de relever les numéros d'immatriculation des camions pour menacer les conducteurs d'un retrait de permis. Si ces injonctions ne suffisent pas, les camionneurs peuvent être interpellés et placés en garde à vue.
La lutte contre le blocage de points névralgiques, comme les grandes raffineries de France ou les dépôts de carburant répartis sur le territoire, a aussi été prévue : des moyens de levage sont prêts à être mis en uvre pour dégager les poids lourds des grévistes, répartis sur une trentaine de points sensibles en Ile-de-France et en région. Voilà pourquoi aujourd'hui, les camions ne sont plus utilisés pour obstruer les entrées et les sorties.
Certains conducteurs sont frustrés de ne pouvoir participer, comme autrefois, au mouvement de grève. Rappelons que depuis 2002, quand Sarkozy était ministre de l'Intérieur, les routiers qui se risquent à participer des barrages, avec pour effet d'obstruer la circulation, peuvent perdre la moitié de leurs points, voire leur permis tout court.
Sarkozy a en effet ressorti en 2002 un article du Code de la route qui prévoit deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende en cas d'entrave ou de gêne à la circulation, mais aussi et surtout une peine complémentaire de « suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire ». Autant dire trois ans de chômage technique pour le contrevenant. Sans parler de l'immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule. En outre, les délits constatés donnent lieu de plein droit à la réduction de moitié du nombre de points initial sur le permis.
Il suffit aux forces de l'ordre de relever les numéros d'immatriculation des camions pour menacer les conducteurs d'un retrait de permis. Si ces injonctions ne suffisent pas, les camionneurs peuvent être interpellés et placés en garde à vue.
La lutte contre le blocage de points névralgiques, comme les grandes raffineries de France ou les dépôts de carburant répartis sur le territoire, a aussi été prévue : des moyens de levage sont prêts à être mis en uvre pour dégager les poids lourds des grévistes, répartis sur une trentaine de points sensibles en Ile-de-France et en région. Voilà pourquoi aujourd'hui, les camions ne sont plus utilisés pour obstruer les entrées et les sorties.
En 1992, au paroxysme des grèves de routiers, les chars étaient réquisitionnés pour extraire les camions des lieux de blocage (ici un AMX30 sur l'A1). Quelques années plus tard, Sarkozy trouvait la parade...
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En 1992, au paroxysme des grèves de routiers, les chars étaient réquisitionnés pour extraire les camions des lieux de blocage (ici un AMX30 sur l'A1). Quelques années plus tard, Sarkozy trouvait la parade...