A l'initiative de la filière sucrière, une expérimentation de camions de 48 t pour les campagnes betteravières a été décidée. Dans un premier temps, en avril 2021, des essais statiques ont été réalisés avec le Cerema sur un site de la Marne, puis sur voie ouverte dans trois départements : la Marne, l'Eure et la Somme.
Au regard des résultats de cette expérimentation, les organisations patronales FNTR et OTRE, qui en avaient accepté le principe à condition qu'elle démontre objectivement l'intérêt et la pertinence de cette dérogation, s'opposent désormais à la mise en uvre de bennes 48 t dans le cadre des campagnes betteravières.
« L'expérimentation démontre que ce n'est pas viable sur le plan économique et n'apporte aucun gain probant sur le plan environnemental. Elle soulève de nombreuses interrogations sur les questions de sécurité, d'impacts sur les infrastructures routières et plus globalement sur l'image de notre secteur ».
En outre, contrairement au passage du 40 au 44-tonnes, les remorques actuelles ne peuvent être utilisées, le passage au 48-tonnes implique donc un renouvellement complet du matériel. La FNTR et l'OTRE demandent au ministre des Transports, Clément Beaune, le classement sans suite de cette expérimentation. - MF
A l'initiative de la filière sucrière, une expérimentation de camions de 48 t pour les campagnes betteravières a été décidée. Dans un premier temps, en avril 2021, des essais statiques ont été réalisés avec le Cerema sur un site de la Marne, puis sur voie ouverte dans trois départements : la Marne, l'Eure et la Somme.
Au regard des résultats de cette expérimentation, les organisations patronales FNTR et OTRE, qui en avaient accepté le principe à condition qu'elle démontre objectivement l'intérêt et la pertinence de cette dérogation, s'opposent désormais à la mise en uvre de bennes 48 t dans le cadre des campagnes betteravières.
« L'expérimentation démontre que ce n'est pas viable sur le plan économique et n'apporte aucun gain probant sur le plan environnemental. Elle soulève de nombreuses interrogations sur les questions de sécurité, d'impacts sur les infrastructures routières et plus globalement sur l'image de notre secteur ».
En outre, contrairement au passage du 40 au 44-tonnes, les remorques actuelles ne peuvent être utilisées, le passage au 48-tonnes implique donc un renouvellement complet du matériel. La FNTR et l'OTRE demandent au ministre des Transports, Clément Beaune, le classement sans suite de cette expérimentation. - MF