Le rapport du Haut Conseil du Climat ne consacre pas un chapitre important au réseau routier, mais les quelques lignes en disent long sur le mauvais entretien des routes et de réparations à des coûts pharaoniques par la suite... A la page 47, au sujet des réseaux de transport, on peut lire : « On observe une augmentation du nombre de travaux imprévus et urgents, qui relèvent d'une gestion essentiellement curative des réseaux, du fait de l'accroissement des risques naturels et de leurs impacts (période 2014-2018, pour 3 départements examinés). La multiplication des événements dommageables crée une concurrence dans l'attribution des crédits au détriment de l'entretien préventif régulier. Les dépenses de réparation des infrastructures routières suite à des intempéries, ont par exemple été de l'ordre de 6,5 MEuros dans le Gard, en 2015 et 2016 ; 2,7 MEuros pour l'Hérault en 2018 ; 5 MEuros pour les Alpes-de Haute-Provence en 2019 (...) L'entretien des routes de montagne doit s'effectuer plus fréquemment alors que l'impact du réchauffement climatique y est aussi plus fort, à cause de l'augmentation des cycles gel/dégel dans des zones où les périodes de gel continu étaient plus longues ». Le rapport Faits et Chiffres de l'Union routière de France affirme que l'Etat n'investit pas suffisamment dans les routes. Dans son rapport 2022, l'URF démontrait que les investissements s'étaient élevées à seulement 8,8 milliards d 'euros, alors que les recettes spécifiques apportées par la route aux administrations publiques (État et collectivités locales) s'établissaient en 2021 à 46,6 milliards d'euros pratiquement au niveau de 2019. D'autre part, en 2021, les dépenses de l'État pour le ferroviaire représentaient environ 58 % du total et pour la route 14 %. Depuis 2014, les dépenses de l'Etat pour le ferroviaire n'ont fait que croitre alors que toutes les autres dépenses stagnaient : ainsi, au cours des dix dernières années, l'État a dépensé 3,6 fois plus pour le ferroviaire que pour la route.
Le rapport du Haut Conseil du Climat ne consacre pas un chapitre important au réseau routier, mais les quelques lignes en disent long sur le mauvais entretien des routes et de réparations à des coûts pharaoniques par la suite... A la page 47, au sujet des réseaux de transport, on peut lire : « On observe une augmentation du nombre de travaux imprévus et urgents, qui relèvent d'une gestion essentiellement curative des réseaux, du fait de l'accroissement des risques naturels et de leurs impacts (période 2014-2018, pour 3 départements examinés). La multiplication des événements dommageables crée une concurrence dans l'attribution des crédits au détriment de l'entretien préventif régulier. Les dépenses de réparation des infrastructures routières suite à des intempéries, ont par exemple été de l'ordre de 6,5 MEuros dans le Gard, en 2015 et 2016 ; 2,7 MEuros pour l'Hérault en 2018 ; 5 MEuros pour les Alpes-de Haute-Provence en 2019 (...) L'entretien des routes de montagne doit s'effectuer plus fréquemment alors que l'impact du réchauffement climatique y est aussi plus fort, à cause de l'augmentation des cycles gel/dégel dans des zones où les périodes de gel continu étaient plus longues ». Le rapport Faits et Chiffres de l'Union routière de France affirme que l'Etat n'investit pas suffisamment dans les routes. Dans son rapport 2022, l'URF démontrait que les investissements s'étaient élevées à seulement 8,8 milliards d 'euros, alors que les recettes spécifiques apportées par la route aux administrations publiques (État et collectivités locales) s'établissaient en 2021 à 46,6 milliards d'euros pratiquement au niveau de 2019. D'autre part, en 2021, les dépenses de l'État pour le ferroviaire représentaient environ 58 % du total et pour la route 14 %. Depuis 2014, les dépenses de l'Etat pour le ferroviaire n'ont fait que croitre alors que toutes les autres dépenses stagnaient : ainsi, au cours des dix dernières années, l'État a dépensé 3,6 fois plus pour le ferroviaire que pour la route.