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Schenker France parie sur l'électrification d'une partie de sa flotte
En se dotant de 53 porteurs électriques Renault Trucks (des D et des D Wide), DB Schenker France fait un pari sur l'avenir, d'autant que personne en France n'a de visibilité sur les subventions accordées et les conditions dans lesquels les transporteurs peuvent y prétendre. Quoi qu'il en soit, sans attendre un cadre politique et réglementaire clair et sécurisant, la filiale française du géant allemand du groupage en messagerie saute le pas.
Son président, Frédéric Vallet, a reçu mercredi les clés des 5 premiers exemplaires tout juste sortis des lignes d'assemblage de Blainville, dans l'Orne. C'est là qu'est produite toute la gamme moyenne du constructeur français, les camions électriques étant assemblés sur la même ligne que leurs jumeaux diesel ou gaz.
Simplement, en bout de ligne, ils sont tractés dans un bâtiment à part pour y être « finis » : les batteries sont posées (quatre packs de 94 kW pour ceux de Schenker, ce qui leur confère environ 230 km d'autonomie) et le système de refroidissement est rendu opérationnel (durites et liquide).
Les 53 petits camions électriques (50 D de 16 t et 3 D Wide de 19 t) seront déployés d'ici mars 2024 dans 19 agences en France, là où des petits camions doivent être renouvelés et où des superchargeurs peuvent être installés. Ils feront des tournées de messagerie en ville, autour des villes et même à l'échelle régionale, avec une moyenne de 150 à 200 km/jour.
Frédéric Vallet rappelle que l'ambition de sa société est d'être le numéro un mondial de la logistique verte. Cette commande de 53 porteurs électriques fait suite au test très concluant de deux D E-Tech, confiés à des conducteurs qui n'ont plus du tout envie de revenir vers le gazole. L'installation des infrastructures d'avitaillement électrique est en cours, orchestrée par Renault Trucks avec ses partenaires puisque les camions sont loués sur sept ans chez Clovis et que le constructeur supervise la globalité du service.
Pour réussir sa transition énergétique et dans l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2040, l'entreprise utilise un mix énergétique : après des hybrides Fuso Canter en 2017 (qui ne sont malheureusement pas pris en compte dans les ZFE), des camions au gaz (qui reste une énergie fossile), du HVO (l'une des agences teste ce carburant alternatif pour l'ensemble de sa flotte) et 15 Volta Zero, c'est aujourd'hui avec Renault Trucks que DB Schenker s'engage vraiment dans l'électrique. - MF
En se dotant de 53 porteurs électriques Renault Trucks (des D et des D Wide), DB Schenker France fait un pari sur l'avenir, d'autant que personne en France n'a de visibilité sur les subventions accordées et les conditions dans lesquels les transporteurs peuvent y prétendre. Quoi qu'il en soit, sans attendre un cadre politique et réglementaire clair et sécurisant, la filiale française du géant allemand du groupage en messagerie saute le pas.
Son président, Frédéric Vallet, a reçu mercredi les clés des 5 premiers exemplaires tout juste sortis des lignes d'assemblage de Blainville, dans l'Orne. C'est là qu'est produite toute la gamme moyenne du constructeur français, les camions électriques étant assemblés sur la même ligne que leurs jumeaux diesel ou gaz.
Simplement, en bout de ligne, ils sont tractés dans un bâtiment à part pour y être « finis » : les batteries sont posées (quatre packs de 94 kW pour ceux de Schenker, ce qui leur confère environ 230 km d'autonomie) et le système de refroidissement est rendu opérationnel (durites et liquide).
Les 53 petits camions électriques (50 D de 16 t et 3 D Wide de 19 t) seront déployés d'ici mars 2024 dans 19 agences en France, là où des petits camions doivent être renouvelés et où des superchargeurs peuvent être installés. Ils feront des tournées de messagerie en ville, autour des villes et même à l'échelle régionale, avec une moyenne de 150 à 200 km/jour.
Frédéric Vallet rappelle que l'ambition de sa société est d'être le numéro un mondial de la logistique verte. Cette commande de 53 porteurs électriques fait suite au test très concluant de deux D E-Tech, confiés à des conducteurs qui n'ont plus du tout envie de revenir vers le gazole. L'installation des infrastructures d'avitaillement électrique est en cours, orchestrée par Renault Trucks avec ses partenaires puisque les camions sont loués sur sept ans chez Clovis et que le constructeur supervise la globalité du service.
Pour réussir sa transition énergétique et dans l'objectif d'atteindre la neutralité carbone en 2040, l'entreprise utilise un mix énergétique : après des hybrides Fuso Canter en 2017 (qui ne sont malheureusement pas pris en compte dans les ZFE), des camions au gaz (qui reste une énergie fossile), du HVO (l'une des agences teste ce carburant alternatif pour l'ensemble de sa flotte) et 15 Volta Zero, c'est aujourd'hui avec Renault Trucks que DB Schenker s'engage vraiment dans l'électrique. - MF
Frédéric Vallet, le président de DB Schenker France, réceptionne officiellement les 5 premières unités de sa commande de 53 petits camions électriques (50 D de 16 t et 3 D Wide de 19 t). Ici avec Christophe Martin, DG de Renault Trucks France, et David Brasseur, chef de projet produits à l'usine de Blainville (photo Fréor)
Une fois assemblés sur la même ligne que les camions diesel et gaz, les D et D Wide électriques sont dotés de 4 ou 6 packs de batteries dans un bâtiment séparé de l'usine normande (photo Fréor)
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