Vous avez sûrement encore en tête un fait divers particulièrement marquant. Le matin du 22 octobre 2019, 31 hommes et huit femmes, âgés de 15 à 44 ans, tous originaires du Vietnam, étaient montés dans une remorque, dans le nord de la France. Le conteneur était parti du port belge de Zeebruges en direction de l'Angleterre où leurs corps sans vie ont été retrouvés dans une zone industrielle à l'est de Londres. Au bout d'une nuit de voyage, ils étaient morts d'asphyxie et d'hyperthermie, en raison de la chaleur et du manque d'oxygène dans l'espace confiné du conteneur.
Près de quatre ans jour pour jour après l'effroyable découverte, le procès de la tragédie du camion charnier en Angleterre, dans lequel 39 migrants vietnamiens avaient été retrouvés morts dans un conteneur en 2019, s'ouvre aujourd'hui 17 octobre à Paris, et durera jusqu'au 10 novembre, annonce notre confrère Le Figaro. 19 prévenus sont jugés en correctionnelle pour leur participation à un vaste réseau d'immigration clandestine du Vietnam vers l'Europe. Ils sont de nationalité vietnamienne, française, chinoise, algérienne et marocaine.
Parmi eux, quatre comparaissent pour homicides involontaires dans cette affaire. Tous sont par ailleurs jugés pour aide à l'entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger en France commis en bande organisée ainsi que pour association de malfaiteurs, des délits passibles de dix ans d'emprisonnement.
À Londres, un Roumain d'une quarantaine d'années désigné comme le chef du réseau a été condamné en janvier 2021 à 27 ans de prison pour homicides involontaires et trafic de migrants. D'autres suspects, notamment les chauffeurs successifs du camion, ont écopé de 12 à 20 ans d'emprisonnement. En Belgique, un Vietnamien accusé d'avoir été le chef de la cellule belge du réseau a été condamné à 15 ans début 2022.
Vous avez sûrement encore en tête un fait divers particulièrement marquant. Le matin du 22 octobre 2019, 31 hommes et huit femmes, âgés de 15 à 44 ans, tous originaires du Vietnam, étaient montés dans une remorque, dans le nord de la France. Le conteneur était parti du port belge de Zeebruges en direction de l'Angleterre où leurs corps sans vie ont été retrouvés dans une zone industrielle à l'est de Londres. Au bout d'une nuit de voyage, ils étaient morts d'asphyxie et d'hyperthermie, en raison de la chaleur et du manque d'oxygène dans l'espace confiné du conteneur.
Près de quatre ans jour pour jour après l'effroyable découverte, le procès de la tragédie du camion charnier en Angleterre, dans lequel 39 migrants vietnamiens avaient été retrouvés morts dans un conteneur en 2019, s'ouvre aujourd'hui 17 octobre à Paris, et durera jusqu'au 10 novembre, annonce notre confrère Le Figaro. 19 prévenus sont jugés en correctionnelle pour leur participation à un vaste réseau d'immigration clandestine du Vietnam vers l'Europe. Ils sont de nationalité vietnamienne, française, chinoise, algérienne et marocaine.
Parmi eux, quatre comparaissent pour homicides involontaires dans cette affaire. Tous sont par ailleurs jugés pour aide à l'entrée, à la circulation ou au séjour irrégulier d'un étranger en France commis en bande organisée ainsi que pour association de malfaiteurs, des délits passibles de dix ans d'emprisonnement.
À Londres, un Roumain d'une quarantaine d'années désigné comme le chef du réseau a été condamné en janvier 2021 à 27 ans de prison pour homicides involontaires et trafic de migrants. D'autres suspects, notamment les chauffeurs successifs du camion, ont écopé de 12 à 20 ans d'emprisonnement. En Belgique, un Vietnamien accusé d'avoir été le chef de la cellule belge du réseau a été condamné à 15 ans début 2022.
