Durant les derniers jours, les routiers les plus expérimentés ont réussi à trouver des itinéraires bis sur les départementales. Mais cela s'est fait au risque de se retrouver dans le fossé pour cause de croisements très hasardeux sur ces routes trop étroites. On a ainsi assisté à des records de demandes de relevage. Le dépanneur Barrault de Poitiers a battu son record historique en 70 ans d'existence avec 12 relevages en une journée, jeudi dernier, rien que sur son périmètre, pour les camions qui évitaient les barrages sur la N10.
Jeudi soir, dans certaines entreprises, certains conducteurs français ont refusé de partir de peur de ne pas pouvoir être avec leurs proches le week-end. De leur côté, les conducteurs étrangers ont fait circuler entre eux sur les réseaux sociaux les images des remorques vidées, renversées et brûlées. Ils ne se sentent plus en sécurité pour traverser la France. Les agriculteurs, qui veulent « affamer Paris » ont donc en partie atteint leur objectif puisque Rungis n'est plus que très partiellement alimenté.
Même les plus petites routes sont bloquées, ce qui pénalise autant les Français que les étrangers !
Depuis mercredi, même les conducteurs les plus expérimentés dépassent leurs temps de conduite et leur amplitude, ce qui compromet leur sécurité et les expose à de futures amendes. Les logisticiens et les exploitants sont complètement désorganisés. Ils ont remplacé les semi-remorques par des Vul frigorifiques loués dans l'urgence. Résultat, les semis vides ne sont pas repositionnées sur leur lieu de chargement, ce qui compromet l'économie française. - AL et MF
Durant les derniers jours, les routiers les plus expérimentés ont réussi à trouver des itinéraires bis sur les départementales. Mais cela s'est fait au risque de se retrouver dans le fossé pour cause de croisements très hasardeux sur ces routes trop étroites. On a ainsi assisté à des records de demandes de relevage. Le dépanneur Barrault de Poitiers a battu son record historique en 70 ans d'existence avec 12 relevages en une journée, jeudi dernier, rien que sur son périmètre, pour les camions qui évitaient les barrages sur la N10.
Jeudi soir, dans certaines entreprises, certains conducteurs français ont refusé de partir de peur de ne pas pouvoir être avec leurs proches le week-end. De leur côté, les conducteurs étrangers ont fait circuler entre eux sur les réseaux sociaux les images des remorques vidées, renversées et brûlées. Ils ne se sentent plus en sécurité pour traverser la France. Les agriculteurs, qui veulent « affamer Paris » ont donc en partie atteint leur objectif puisque Rungis n'est plus que très partiellement alimenté.
Même les plus petites routes sont bloquées, ce qui pénalise autant les Français que les étrangers !
Depuis mercredi, même les conducteurs les plus expérimentés dépassent leurs temps de conduite et leur amplitude, ce qui compromet leur sécurité et les expose à de futures amendes. Les logisticiens et les exploitants sont complètement désorganisés. Ils ont remplacé les semi-remorques par des Vul frigorifiques loués dans l'urgence. Résultat, les semis vides ne sont pas repositionnées sur leur lieu de chargement, ce qui compromet l'économie française. - AL et MF
Plus d'itinéraire bis... un vrai casse-tête pour les conducteurs.
10,54 heures de conduite au lieu de 10 heures, ce n'est que le début...