Sur son site, la Dreal Bourgogne-Franche-Comté fait état d'un cas qui fait réfléchir : ses contrôleurs des transports terrestres (CTT) du Doubs ont immobilisé un PL immatriculé en Pologne car il avait circulé pendant 19 heures et 30 minutes (au lieu de 9, voire 10 heures), avec seulement 4 heures de repos sur une période de 24 heures (au lieu de neuf heures) ! Pour les contrôleurs de cette région, c'est un record. L'interpellation a eu lieu sur l'A36 au niveau de l'aire de Champoux, alors que ce porte-voitures se rendait en Espagne depuis la Pologne, chargé de véhicules d'occasion.
Le chauffeur a tenté de frauder en utilisant la carte d'un second conducteur (absent). Manque de bol pour lui, la seconde carte a été découverte à bord du véhicule. Le patron du conducteur a dû verser une amende de 8 385 euros (consignation fixée par le procureur de la République), et le conducteur a pu repartir le lendemain, une fois reposé.
L'absence de sanctions à l'égard du conducteur lui-même ne manque pas de troubler certains routiers français, qui se demandent pourquoi son permis ne lui est pas retiré et le territoire français interdit à lui et son employeur. « Sans quoi, quand ce genre de comportement va-t-il s'arrêter ? », questionne l'un d'eux, qui se dit qu'il y a mise en danger de la sécurité des autres usagers. - MF
Sur son site, la Dreal Bourgogne-Franche-Comté fait état d'un cas qui fait réfléchir : ses contrôleurs des transports terrestres (CTT) du Doubs ont immobilisé un PL immatriculé en Pologne car il avait circulé pendant 19 heures et 30 minutes (au lieu de 9, voire 10 heures), avec seulement 4 heures de repos sur une période de 24 heures (au lieu de neuf heures) ! Pour les contrôleurs de cette région, c'est un record. L'interpellation a eu lieu sur l'A36 au niveau de l'aire de Champoux, alors que ce porte-voitures se rendait en Espagne depuis la Pologne, chargé de véhicules d'occasion.
Le chauffeur a tenté de frauder en utilisant la carte d'un second conducteur (absent). Manque de bol pour lui, la seconde carte a été découverte à bord du véhicule. Le patron du conducteur a dû verser une amende de 8 385 euros (consignation fixée par le procureur de la République), et le conducteur a pu repartir le lendemain, une fois reposé.
L'absence de sanctions à l'égard du conducteur lui-même ne manque pas de troubler certains routiers français, qui se demandent pourquoi son permis ne lui est pas retiré et le territoire français interdit à lui et son employeur. « Sans quoi, quand ce genre de comportement va-t-il s'arrêter ? », questionne l'un d'eux, qui se dit qu'il y a mise en danger de la sécurité des autres usagers. - MF