Les agriculteurs en colère ont beaucoup contribué cette année à la forte dégradation ou destruction des radars automatiques. De 2 000 dégradations avant 2017, les méfaits ont été multipliés par trois en 2022, et même par cinq au plus fort du mouvement des Gilets jaunes (en 2018 et 2019).
Pour 2023, le nombre de destructions n'est pas encore connu, mais pour 2024, on sait déjà que l'ampleur des opérations de bâchage atteint des proportions quasi inédites tant par leur nombre que par leur répétition, souligne notre confrère L'argus, qui constate que les agriculteurs et les motards en colère s'en prennent aux radars automatiques pour montrer à l'Etat combien ils sont mécontents.
On a pu lire sur les bâches de centaines de radars aveuglés des slogans tels que « Pas d'argent pour les agriculteurs, pas d'argent pour l'État », « Radars bâchés pour priver l'État de recettesV», « Pas d'aides PAC, pas d'amendes ! », « Gabriel Attal brasse du ventV: les radars tourelles transformés en éoliennes », etc.
En parallèle, d'autres actions plus violentes se sont multipliées (destructions par incendie ou par disqueuse notamment), souvent l'uvre de motards en colère contre la mise en place du contrôle technique. A tel point que selon l'Argus, 2024 est parti pour figurer sur le podium des pires années en matière de vandalisme.
Par rapport aux 747 millions d'euros récoltés en 2023, la baisse de recettes liée à ces dégradations devrait être compensée par le nombre record de radars en service (4 661 actuellement), dont une nouvelle salve de radars chantiers, trois ou quatre fois plus efficaces qu'une tourelle en termes de nombre de PV. - MF
Les agriculteurs en colère ont beaucoup contribué cette année à la forte dégradation ou destruction des radars automatiques. De 2 000 dégradations avant 2017, les méfaits ont été multipliés par trois en 2022, et même par cinq au plus fort du mouvement des Gilets jaunes (en 2018 et 2019).
Pour 2023, le nombre de destructions n'est pas encore connu, mais pour 2024, on sait déjà que l'ampleur des opérations de bâchage atteint des proportions quasi inédites tant par leur nombre que par leur répétition, souligne notre confrère L'argus, qui constate que les agriculteurs et les motards en colère s'en prennent aux radars automatiques pour montrer à l'Etat combien ils sont mécontents.
On a pu lire sur les bâches de centaines de radars aveuglés des slogans tels que « Pas d'argent pour les agriculteurs, pas d'argent pour l'État », « Radars bâchés pour priver l'État de recettesV», « Pas d'aides PAC, pas d'amendes ! », « Gabriel Attal brasse du ventV: les radars tourelles transformés en éoliennes », etc.
En parallèle, d'autres actions plus violentes se sont multipliées (destructions par incendie ou par disqueuse notamment), souvent l'uvre de motards en colère contre la mise en place du contrôle technique. A tel point que selon l'Argus, 2024 est parti pour figurer sur le podium des pires années en matière de vandalisme.
Par rapport aux 747 millions d'euros récoltés en 2023, la baisse de recettes liée à ces dégradations devrait être compensée par le nombre record de radars en service (4 661 actuellement), dont une nouvelle salve de radars chantiers, trois ou quatre fois plus efficaces qu'une tourelle en termes de nombre de PV. - MF