Un routier de 52 ans et de 30 ans d'expérience vient d'être condamné à 400Euros d'amende par le tribunal d'Alençon pour avoir, en octobre dernier, percuté par inattention un fourgon autoroutier dans une zone de travaux sur l'A28, à Sées. Il explique ce regrettable accident par un « moment d'inattention » en fouillant dans son mini-frigo pour se restaurer.
Il n'a pas remarqué qu'il arrivait dans une zone de travaux et en donnant un coup de volant in extremis, il n'a pas pu éviter le fléchage signalétique à l'arrière du fourgon autoroutier... Heureusement, il n'y avait personne à bord : l'agent en intervention se trouvait à une trentaine de mètres de là.
Ce qui vient « alourdir » le cas du routier est qu'il ne s'est pas immédiatement arrêté après le choc, laissant penser qu'il avait commis un délit de fuite. Lui s'en défend : « J'ai continué ma route pour éviter de m'arrêter et de provoquer un suraccident », a-t-il argumenté. Il faut dire qu'il a déjà été condamné en 2009 pour des délits routiers, alors qu'il travaillait déjà pour la société de transport qui l'emploie actuellement. Au final, le « délit de fuite » n'a pas été retenu, et la mise en danger d'autrui a été requalifiée en défaut de maîtrise.
Traité par notre confrère actu.fr, ce fait divers met l'accent sur le besoin des sociétés autoroutières (Alis en l'occurrence) de faire de la répression pour que les comportements changent. « Certains agents perdent la vie en assurant la sécurité des usagers de l'autoroute », rappelle le concessionnaire, qui précise que le même agent routier avait déjà été victime d'un accident, presque au même endroit .
Un routier de 52 ans et de 30 ans d'expérience vient d'être condamné à 400Euros d'amende par le tribunal d'Alençon pour avoir, en octobre dernier, percuté par inattention un fourgon autoroutier dans une zone de travaux sur l'A28, à Sées. Il explique ce regrettable accident par un « moment d'inattention » en fouillant dans son mini-frigo pour se restaurer.
Il n'a pas remarqué qu'il arrivait dans une zone de travaux et en donnant un coup de volant in extremis, il n'a pas pu éviter le fléchage signalétique à l'arrière du fourgon autoroutier... Heureusement, il n'y avait personne à bord : l'agent en intervention se trouvait à une trentaine de mètres de là.
Ce qui vient « alourdir » le cas du routier est qu'il ne s'est pas immédiatement arrêté après le choc, laissant penser qu'il avait commis un délit de fuite. Lui s'en défend : « J'ai continué ma route pour éviter de m'arrêter et de provoquer un suraccident », a-t-il argumenté. Il faut dire qu'il a déjà été condamné en 2009 pour des délits routiers, alors qu'il travaillait déjà pour la société de transport qui l'emploie actuellement. Au final, le « délit de fuite » n'a pas été retenu, et la mise en danger d'autrui a été requalifiée en défaut de maîtrise.
Traité par notre confrère actu.fr, ce fait divers met l'accent sur le besoin des sociétés autoroutières (Alis en l'occurrence) de faire de la répression pour que les comportements changent. « Certains agents perdent la vie en assurant la sécurité des usagers de l'autoroute », rappelle le concessionnaire, qui précise que le même agent routier avait déjà été victime d'un accident, presque au même endroit .
C'est ce type de fourgon avec sa flèche qui a été percuté en octobre dernier par le conducteur routier jugé à Alençon.
|