La Montagne relate une condamnation qui fait plaisir à lire. Le 12 juillet 2023, sur l'A75 à la hauteur d'Issoire (63), un conducteur de 46 ans a voulu donner une leçon à un conducteur routier qui lui semblait rouler trop près d'une Clio. Au volant de sa Mini Cooper, il a donc remonté la file de gauche sur l'autoroute bondée, pour arriver à la hauteur du camion à double remorque. Puis il s'est maintenu à ses côtés, sans le dépasser.
Le chauffeur du semi-remorque, ne comprenant pas vraiment ce que fait l'automobiliste, baisse sa vitesse à 50 km/h, de façon à le laisser doubler. Mais la voiture ralentit elle aussi et se maintient au niveau du poids lourd. Défi supplémentaire, son pilote donne plusieurs coups de volant sur son flanc. Il finit par accélérer, mais reste sur la voie de gauche.
Quand le camion se retrouve derrière lui, le conducteur de la Mini freine brusquement, ce qui entraîne une collision, pare-chocs contre pare-chocs, entre les deux véhicules, avec des dégâts matériels. Le routier invite le conducteur à rejoindre l'aire d'Authezat pour remplir un constat. Une fois sorti de sa cabine, il se fait insulter, menacer et reçoit plusieurs coups de poing en pleine tête.
Face au tribunal près d'un an plus tard, le violent automobiliste doit répondre de mise en danger d'autrui (par des prises de risque inconsidérées) et de violences. Avec dix-huit mentions à son casier judicaire, en partie pour délits routiers, la leçon qu'il voulait donner au routier en matière de sécurité routière n'est pas particulièrement convaincante ! Le "justicier de la route" a écopé de huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, et son permis est annulé (il a l'interdiction de le repasser avant six mois). - MF
La Montagne relate une condamnation qui fait plaisir à lire. Le 12 juillet 2023, sur l'A75 à la hauteur d'Issoire (63), un conducteur de 46 ans a voulu donner une leçon à un conducteur routier qui lui semblait rouler trop près d'une Clio. Au volant de sa Mini Cooper, il a donc remonté la file de gauche sur l'autoroute bondée, pour arriver à la hauteur du camion à double remorque. Puis il s'est maintenu à ses côtés, sans le dépasser.
Le chauffeur du semi-remorque, ne comprenant pas vraiment ce que fait l'automobiliste, baisse sa vitesse à 50 km/h, de façon à le laisser doubler. Mais la voiture ralentit elle aussi et se maintient au niveau du poids lourd. Défi supplémentaire, son pilote donne plusieurs coups de volant sur son flanc. Il finit par accélérer, mais reste sur la voie de gauche.
Quand le camion se retrouve derrière lui, le conducteur de la Mini freine brusquement, ce qui entraîne une collision, pare-chocs contre pare-chocs, entre les deux véhicules, avec des dégâts matériels. Le routier invite le conducteur à rejoindre l'aire d'Authezat pour remplir un constat. Une fois sorti de sa cabine, il se fait insulter, menacer et reçoit plusieurs coups de poing en pleine tête.
Face au tribunal près d'un an plus tard, le violent automobiliste doit répondre de mise en danger d'autrui (par des prises de risque inconsidérées) et de violences. Avec dix-huit mentions à son casier judicaire, en partie pour délits routiers, la leçon qu'il voulait donner au routier en matière de sécurité routière n'est pas particulièrement convaincante ! Le "justicier de la route" a écopé de huit mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, et son permis est annulé (il a l'interdiction de le repasser avant six mois). - MF
