L'actualité estivale a été marquée à la mi-juillet par la grève de neuf routiers d'Europe de l'Est (Moldavie, Ukraine et Lituanie) qui, début août, occupaient encore le site de Hegelmann Logistics France à Châtenoy-le-Royal. Depuis le 16 juillet, ils réclamaient le paiement de trois mois de salaire (mai, juin et juillet) qu'ils n'ont pas perçus.
Hegelmann Fleet, leur employeur, prétexte une cessation d'activités. Selon notre confrère Info-Chalon.com, il semble en outre qu'il leur mette la pression, via une filiale roumaine du groupe (HTR Spedition SRL) pour qu'ils passent de contrats de travail français à des contrats de pays d'Europe de l'Est. Leur salaire serait ainsi divisé par 4.
En attendant que la situation se débloque, les grévistes empêchent les camions de la société d'entrer et dorment dans les locaux de la société qui héberge également une autre filiale du groupe, HT Trucks and Parts. L'union locale de la CGT les accompagne dans les démarches pour accéder à leurs droits et auprès de l'Inspection du Travail ou en engageant des procédures au Tribunal des prud'hommes pour accélérer le versement de leurs salaires.
Aux dernières nouvelles, une mobilisation de soutien ne faiblit pas
et permet aux grévistes de se nourrir et d'être accompagnés au quotidien, grâce à la mobilisation de plusieurs partis politiques de gauche, de syndicats et d'associations. Ils n'ont toujours pas obtenu gain de cause et leur combat se poursuit. Un apéro solidaire s'est tenu mardi soir devant les entrepôts de l'entreprise. - MF
L'actualité estivale a été marquée à la mi-juillet par la grève de neuf routiers d'Europe de l'Est (Moldavie, Ukraine et Lituanie) qui, début août, occupaient encore le site de Hegelmann Logistics France à Châtenoy-le-Royal. Depuis le 16 juillet, ils réclamaient le paiement de trois mois de salaire (mai, juin et juillet) qu'ils n'ont pas perçus.
Hegelmann Fleet, leur employeur, prétexte une cessation d'activités. Selon notre confrère Info-Chalon.com, il semble en outre qu'il leur mette la pression, via une filiale roumaine du groupe (HTR Spedition SRL) pour qu'ils passent de contrats de travail français à des contrats de pays d'Europe de l'Est. Leur salaire serait ainsi divisé par 4.
En attendant que la situation se débloque, les grévistes empêchent les camions de la société d'entrer et dorment dans les locaux de la société qui héberge également une autre filiale du groupe, HT Trucks and Parts. L'union locale de la CGT les accompagne dans les démarches pour accéder à leurs droits et auprès de l'Inspection du Travail ou en engageant des procédures au Tribunal des prud'hommes pour accélérer le versement de leurs salaires.
Aux dernières nouvelles, une mobilisation de soutien ne faiblit pas
et permet aux grévistes de se nourrir et d'être accompagnés au quotidien, grâce à la mobilisation de plusieurs partis politiques de gauche, de syndicats et d'associations. Ils n'ont toujours pas obtenu gain de cause et leur combat se poursuit. Un apéro solidaire s'est tenu mardi soir devant les entrepôts de l'entreprise. - MF
Depuis cette photo accompagnant l'article paru sur le site de notre confrère Info-Chalon.com, plus de nouvelles des grévistes...
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