En 780 contrôles menés en 2023, la vingtaine d'agents de la Dreal Centre-Val de Loire spécialisés en la matière ont passé au crible plus de 5 000 PL et relevé 1 159 infractions, dont la moitié sont des temps de repos non respectés. Pour près de 70% de ces infractions, ce sont des transporteurs étrangers qui ont été épinglés.
Rien de vraiment étonnant à cela, car ce sont eux qui sont principalement ciblés, souligne notre confrère La République du Centre, qui a assisté à un contrôle sur l'aire de repos Saran-Gidy, sur l'A10, jeudi dernier. À noter que les contrôles en question n'ont pas seulement lieu sur les routes, mais aussi directement dans les locaux des entreprises implantées sur le territoire.
Hormis les amendes récoltées (685 000 euros dans cette région en 2023), ces opérations se sont traduites notamment par des sanctions administratives infligées à 7 entreprises de transport routier : interdictions de cabotage, mais aussi perte d'honorabilité pour des sociétés françaises multirécidivistes (dont le gérant a plusieurs condamnations qui entachent son casier judiciaire avec pour effet l'interdiction de poursuivre leur activité de transport, tant qu'un autre gestionnaire ou gérant soit désigné).
En 2024, les services de l'État n'envisagent pas d'augmenter la cadence en multipliant les opérations de vérifications, mais plutôt de parfaire leur savoir-faire vis-à-vis des fraudes de plus en plus subtiles, a confié la Dreal à notre confrère. Aujourd'hui, certains transporteurs sont en effet capables d'installer des petits boîtiers amovibles (donc difficilement détectables) ou de hacker des logiciels pour tromper les contrôleurs sur les temps de conduite ou les normes antipollution. Il faut donc adapter les méthodes de contrôle en conséquence. - MF
En 780 contrôles menés en 2023, la vingtaine d'agents de la Dreal Centre-Val de Loire spécialisés en la matière ont passé au crible plus de 5 000 PL et relevé 1 159 infractions, dont la moitié sont des temps de repos non respectés. Pour près de 70% de ces infractions, ce sont des transporteurs étrangers qui ont été épinglés.
Rien de vraiment étonnant à cela, car ce sont eux qui sont principalement ciblés, souligne notre confrère La République du Centre, qui a assisté à un contrôle sur l'aire de repos Saran-Gidy, sur l'A10, jeudi dernier. À noter que les contrôles en question n'ont pas seulement lieu sur les routes, mais aussi directement dans les locaux des entreprises implantées sur le territoire.
Hormis les amendes récoltées (685 000 euros dans cette région en 2023), ces opérations se sont traduites notamment par des sanctions administratives infligées à 7 entreprises de transport routier : interdictions de cabotage, mais aussi perte d'honorabilité pour des sociétés françaises multirécidivistes (dont le gérant a plusieurs condamnations qui entachent son casier judiciaire avec pour effet l'interdiction de poursuivre leur activité de transport, tant qu'un autre gestionnaire ou gérant soit désigné).
En 2024, les services de l'État n'envisagent pas d'augmenter la cadence en multipliant les opérations de vérifications, mais plutôt de parfaire leur savoir-faire vis-à-vis des fraudes de plus en plus subtiles, a confié la Dreal à notre confrère. Aujourd'hui, certains transporteurs sont en effet capables d'installer des petits boîtiers amovibles (donc difficilement détectables) ou de hacker des logiciels pour tromper les contrôleurs sur les temps de conduite ou les normes antipollution. Il faut donc adapter les méthodes de contrôle en conséquence. - MF
Lors du contrôle coordonnée qui a eu lieu en présence de la préfète sur l'aire de repos Saran-Gidy, sur l'A10, jeudi dernier (photos Dreal Centre-Val de Loire).