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GT solutions amorce le virage du PL électrique et en démontre la pertinence à ses clients
Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'ici la fin de l'année, et d'autres sont prévus pour 2025, suite à l'appel à projets de l'Ademe le plus récent.
Les 5 Renault D E-Tech arrivés en septembre 2023 permettent déjà au transporteur de donner « la preuve par l'exemple ». Profitant d'un deuxième arrivage sur sa base de Bassens (son siège bordelais), GT solutions y a organisé une journée d'échanges avec une cinquantaine de clients nationaux, en présence de ses partenaires constructeurs. Avec Renault Trucks et Volvo Trucks, le transporteur équipe ses clients sur quatre typologies de camions : fourgon (pour la messagerie), plateau-grue, frigo et dépanneuse, histoire devoir où l'usage de l'électrique est le plus pertinent.
Tous les camions électriques sont achetés, et non loués, avec une durée de vie espérée de huit à dix ans. Les constructeurs s'engagent à ce qu'au bout de huit ans, les batteries soient à minimum 80% de leur charge, faute de quoi elles seront remplacées par des batteries neuves.
Ces investissements passent également par l'installation de solutions de recharges performantes au sein des plateformes, comme six bornes de recharge rapide Kempower installées par GT sur sa plateforme de Garonor (Aulnay), en s'appuyant sur Virta.
Encore faut-il que ses clients et les chargeurs soient convaincus de la pertinence de l'électrique. GT solutions a donc invité des clients venus de toute la France, dont certains sont déjà partenaires sur l'électrique. C'est-à-dire qu'ils sont prêts à en assumer le surcoût de 15% (une fois les aides déduites) en pied de facture sur une durée de huit ans.
« On assume de notre côté le coût de l'infrastructure et le surcoût d'exploitation. En face du surcoût d'achat, calculé au prorata du volume et du tonnage, on mettra les gains de CO2 », précise Pascal Guillot, directeur des activités automotive chez GT, très axées sur le transport de pneus. Avec la messagerie, c'est l'un des deux métiers où l'électrique a le plus de sens.
Objectif de la journée électrique : apporter aux clients encore indécis des réponses concrètes aux freins et aux interrogations qu'ils émettent, et leur permettre de conduire les camions électriques sur le parking. Parmi les clients engagés sont venus des manufacturiers de pneus (comme Michelin, Goodyear, Bridgestone ou encore Continental), des distributeurs de matériaux (comme Saint-Gobain), ou encore des acteurs de la filière volailles (comme Euralis et Luc Berri).
Le message est simple, commente Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions : « L'électrique, ça marche. C'est certes plus cher, mais le surcoût peut être résorbé en dix ans. Reste le sujet de l'avitaillement à démystifier ». Un dispositif de charge lente coûte de 7 à 8 000 euros, mais pour la charge rapide, comme à Aulnay, l'installation monte à 300 000 euros !
Cet événement pédagogique est dans le droit-fil de la politique RSE (responsabilité sociale et environnementale) engagée par le transporteur depuis quinze ans. La réduction de l'impact carbone reste l'une des priorités de GT solutions, et cela passe selon le transporteur par un investissement conséquent dans la technologie électrique. - MF
Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'ici la fin de l'année, et d'autres sont prévus pour 2025, suite à l'appel à projets de l'Ademe le plus récent.
Les 5 Renault D E-Tech arrivés en septembre 2023 permettent déjà au transporteur de donner « la preuve par l'exemple ». Profitant d'un deuxième arrivage sur sa base de Bassens (son siège bordelais), GT solutions y a organisé une journée d'échanges avec une cinquantaine de clients nationaux, en présence de ses partenaires constructeurs. Avec Renault Trucks et Volvo Trucks, le transporteur équipe ses clients sur quatre typologies de camions : fourgon (pour la messagerie), plateau-grue, frigo et dépanneuse, histoire devoir où l'usage de l'électrique est le plus pertinent.
Tous les camions électriques sont achetés, et non loués, avec une durée de vie espérée de huit à dix ans. Les constructeurs s'engagent à ce qu'au bout de huit ans, les batteries soient à minimum 80% de leur charge, faute de quoi elles seront remplacées par des batteries neuves.
Ces investissements passent également par l'installation de solutions de recharges performantes au sein des plateformes, comme six bornes de recharge rapide Kempower installées par GT sur sa plateforme de Garonor (Aulnay), en s'appuyant sur Virta.
Encore faut-il que ses clients et les chargeurs soient convaincus de la pertinence de l'électrique. GT solutions a donc invité des clients venus de toute la France, dont certains sont déjà partenaires sur l'électrique. C'est-à-dire qu'ils sont prêts à en assumer le surcoût de 15% (une fois les aides déduites) en pied de facture sur une durée de huit ans.
« On assume de notre côté le coût de l'infrastructure et le surcoût d'exploitation. En face du surcoût d'achat, calculé au prorata du volume et du tonnage, on mettra les gains de CO2 », précise Pascal Guillot, directeur des activités automotive chez GT, très axées sur le transport de pneus. Avec la messagerie, c'est l'un des deux métiers où l'électrique a le plus de sens.
Objectif de la journée électrique : apporter aux clients encore indécis des réponses concrètes aux freins et aux interrogations qu'ils émettent, et leur permettre de conduire les camions électriques sur le parking. Parmi les clients engagés sont venus des manufacturiers de pneus (comme Michelin, Goodyear, Bridgestone ou encore Continental), des distributeurs de matériaux (comme Saint-Gobain), ou encore des acteurs de la filière volailles (comme Euralis et Luc Berri).
Le message est simple, commente Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions : « L'électrique, ça marche. C'est certes plus cher, mais le surcoût peut être résorbé en dix ans. Reste le sujet de l'avitaillement à démystifier ». Un dispositif de charge lente coûte de 7 à 8 000 euros, mais pour la charge rapide, comme à Aulnay, l'installation monte à 300 000 euros !
Cet événement pédagogique est dans le droit-fil de la politique RSE (responsabilité sociale et environnementale) engagée par le transporteur depuis quinze ans. La réduction de l'impact carbone reste l'une des priorités de GT solutions, et cela passe selon le transporteur par un investissement conséquent dans la technologie électrique. - MF
Les derniers camions électriques arrivés chez GT solutions sont des Renault E-Tech 16 t de deuxième génération et des Volvo FM 19 t. Selon leur usage, ils ont 5 ou 6 packs de batteries (sachant qu'un pack coût 40 000 euros, il faut savoir viser juste). (photos Fréor)
Lors de la journée électrique, les aspects liés à cette technologie étaient abordés concrètement sur le stand Virta (installateur de bornes et superviseur à distance), sur le stand Kempower (bornes de recharge), stand SI (expertise métier sur les nouveaux outils informatiques)...
Les chargeurs ont pu essayer les camions. Tous ont été bluffés par leur confort et leur silence.
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