La société de transport Agediss a-t-elle été la cible d'une vengeance de la part de sous-traitants ? Des hommes ont surgi sur sa plateforme de Gignac (13) à l'aube mardi dernier. Après une mise à quai dans cette société appartenant au groupe Jacky Perrenot, ils ont volé et chargé tout ce qu'ils pouvaient (électro-ménager, matelas, colis...) dans leur camion, dont ils avaient pris soin de cacher les plaques d'immatriculation...
Surpris, ils ont pris la fuite, mais sont revenus le même jour, dans l'après-midi, raconte notre confrère La Provence. Ayant profité de la pause cigarette d'un employé, ils se sont introduits dans le bâtiment, cagoulés et armés, et ont ordonné sous la menace de leurs armes automatiques de débrancher immédiatement les caméras de vidéosurveillance et pris en otage, pendant de longues minutes, le chef de centre et l'employé de dépôt.
Ce qui suggère qu'ils sont de la partie est le jargon très professionnel utilisé, avec notamment la phrase : « On est venus récupérer nos litiges » aurait alors lancé l'un des braqueurs. Ce mot qui désigne les déductions opérées sur la facture du sous-traitant pour cause d'avarie, casse ou vol au cours d'une livraison laisse penser que ces deux actions seraient l'uvre d'anciens sous-traitants ou d'anciens chauffeurs se considérant lésés par la société Agediss. Une enquête a été ouverte par la police. - MF
La société de transport Agediss a-t-elle été la cible d'une vengeance de la part de sous-traitants ? Des hommes ont surgi sur sa plateforme de Gignac (13) à l'aube mardi dernier. Après une mise à quai dans cette société appartenant au groupe Jacky Perrenot, ils ont volé et chargé tout ce qu'ils pouvaient (électro-ménager, matelas, colis...) dans leur camion, dont ils avaient pris soin de cacher les plaques d'immatriculation...
Surpris, ils ont pris la fuite, mais sont revenus le même jour, dans l'après-midi, raconte notre confrère La Provence. Ayant profité de la pause cigarette d'un employé, ils se sont introduits dans le bâtiment, cagoulés et armés, et ont ordonné sous la menace de leurs armes automatiques de débrancher immédiatement les caméras de vidéosurveillance et pris en otage, pendant de longues minutes, le chef de centre et l'employé de dépôt.
Ce qui suggère qu'ils sont de la partie est le jargon très professionnel utilisé, avec notamment la phrase : « On est venus récupérer nos litiges » aurait alors lancé l'un des braqueurs. Ce mot qui désigne les déductions opérées sur la facture du sous-traitant pour cause d'avarie, casse ou vol au cours d'une livraison laisse penser que ces deux actions seraient l'uvre d'anciens sous-traitants ou d'anciens chauffeurs se considérant lésés par la société Agediss. Une enquête a été ouverte par la police. - MF