France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen sur les émissions de CO₂ des véhicules lourds, adopté en juin 2024.
« Sans révision urgente du règlement sur les normes d'émissions de CO₂ des véhicules lourds, la France et l'Europe n'atteindront pas leurs objectifs de décarbonation du transport lourd ».
Selon ces fédérations, l'exclusion de ces solutions pourtant immédiatement disponibles et éprouvées constitue un frein à la décarbonation du transport lourd en France et en Europe. « Il est essentiel que cette exclusion puisse être levée à l'occasion de la prochaine révision du règlement, prévue en 2027, afin de garantir le maintien d'un mix énergétique fondé sur le principe de la neutralité technologique », martèlent-elles.
Les conséquences d'une non-reconnaissance des filières du bioGNV et des biodiesels de type Emag (esters méthyliques d'acide gras) seraient lourdes, soutiennent France Mobilité Biogaz et Esterifrance. Notamment pour les transporteurs, qui subissent de fortes contraintes économiques et sont confrontés aux défis massifs, techniques et économiques, de l'électrification du transport lourd.
« Faute d'être en mesure de recourir aussi aux autres énergies disponibles pour se décarboner, collectivités et transporteurs pourraient être contraints de retarder leur sortie des énergies fossiles », préviennent les défenseurs du biogaz et des biocarburants. « Il est contreproductif d'imposer l'électrique comme unique énergie au mépris de la neutralité technologique, car cela exclut des solutions vertueuses dès à présent opérationnelles et aptes à mieux répondre à certains cas d'usage », insistent-ils. - MF
France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen sur les émissions de CO₂ des véhicules lourds, adopté en juin 2024.
« Sans révision urgente du règlement sur les normes d'émissions de CO₂ des véhicules lourds, la France et l'Europe n'atteindront pas leurs objectifs de décarbonation du transport lourd ».
Selon ces fédérations, l'exclusion de ces solutions pourtant immédiatement disponibles et éprouvées constitue un frein à la décarbonation du transport lourd en France et en Europe. « Il est essentiel que cette exclusion puisse être levée à l'occasion de la prochaine révision du règlement, prévue en 2027, afin de garantir le maintien d'un mix énergétique fondé sur le principe de la neutralité technologique », martèlent-elles.
Les conséquences d'une non-reconnaissance des filières du bioGNV et des biodiesels de type Emag (esters méthyliques d'acide gras) seraient lourdes, soutiennent France Mobilité Biogaz et Esterifrance. Notamment pour les transporteurs, qui subissent de fortes contraintes économiques et sont confrontés aux défis massifs, techniques et économiques, de l'électrification du transport lourd.
« Faute d'être en mesure de recourir aussi aux autres énergies disponibles pour se décarboner, collectivités et transporteurs pourraient être contraints de retarder leur sortie des énergies fossiles », préviennent les défenseurs du biogaz et des biocarburants. « Il est contreproductif d'imposer l'électrique comme unique énergie au mépris de la neutralité technologique, car cela exclut des solutions vertueuses dès à présent opérationnelles et aptes à mieux répondre à certains cas d'usage », insistent-ils. - MF