Alors même que le transport de béton, nécessitant une charge utile élevée, est directement impacté par le poids des batteries, un Renault Trucks E-Tech C à cinq essieux (10x4) a été équipé par le carrossier allemand Schwing Stetter d'un malaxeur entièrement électrique, directement alimenté par les batteries du camion. Ce malaxeur a une capacité de 10 m3 de béton (contre 8 m³ pour un camion thermique de 4 essieux équipé d'un malaxeur classique). Cette nouvelle variante d'un camion électrique élargit la diversité des métiers qui s'adaptent à la mobilité électrique.
Bien que doté d'un essieu supplémentaire, ce camion conserve une « excellente maniabilité », selon Renault Trucks, essentielle pour circuler en milieu urbain et pénétrer sur des chantiers à accès restreint. Grâce à une architecture repensée, notamment avec un repositionnement vertical des batteries derrière la cabine, l'espace libéré sur le châssis permet de conserver un empattement court et un rayon de braquage réduit.
Par ailleurs, l'ensemble E-Tech C 10x4 avec toupie électrique a été conçu pour optimiser la répartition de la charge. Il garantit une charge maximale par essieu inférieure ou égale à celles des véhicules avec malaxeur existants, évitant ainsi tout impact supplémentaire sur les infrastructures routières. Son autonomie va jusqu'à 110 km sur une seule charge, ou 140 km avec une recharge intermédiaire de 45 minutes pour quatre rotations de 35 km, une distance adaptée aux circuits habituels entre centrales à béton et chantiers.
Ce C ainsi carrossé est pour l'instant limité aux pays autorisant la circulation de camions porteurs à cinq essieux chargés jusqu'à 42 t : Suisse, Irlande, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande, Slovaquie et Lituanie. Donc il ne peut pas rouler en France... - MF
Alors même que le transport de béton, nécessitant une charge utile élevée, est directement impacté par le poids des batteries, un Renault Trucks E-Tech C à cinq essieux (10x4) a été équipé par le carrossier allemand Schwing Stetter d'un malaxeur entièrement électrique, directement alimenté par les batteries du camion. Ce malaxeur a une capacité de 10 m3 de béton (contre 8 m³ pour un camion thermique de 4 essieux équipé d'un malaxeur classique). Cette nouvelle variante d'un camion électrique élargit la diversité des métiers qui s'adaptent à la mobilité électrique.
Bien que doté d'un essieu supplémentaire, ce camion conserve une « excellente maniabilité », selon Renault Trucks, essentielle pour circuler en milieu urbain et pénétrer sur des chantiers à accès restreint. Grâce à une architecture repensée, notamment avec un repositionnement vertical des batteries derrière la cabine, l'espace libéré sur le châssis permet de conserver un empattement court et un rayon de braquage réduit.
Par ailleurs, l'ensemble E-Tech C 10x4 avec toupie électrique a été conçu pour optimiser la répartition de la charge. Il garantit une charge maximale par essieu inférieure ou égale à celles des véhicules avec malaxeur existants, évitant ainsi tout impact supplémentaire sur les infrastructures routières. Son autonomie va jusqu'à 110 km sur une seule charge, ou 140 km avec une recharge intermédiaire de 45 minutes pour quatre rotations de 35 km, une distance adaptée aux circuits habituels entre centrales à béton et chantiers.
Ce C ainsi carrossé est pour l'instant limité aux pays autorisant la circulation de camions porteurs à cinq essieux chargés jusqu'à 42 t : Suisse, Irlande, Pays-Bas, Luxembourg, Finlande, Slovaquie et Lituanie. Donc il ne peut pas rouler en France... - MF