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La conférence de réflexion sur le financement des infrastructures s'ouvre à Marseille
À compter d'aujourd'hui, des sujets sensibles comme l'Ecotaxe PL ou l'avenir des concessions autoroutières vont être débattus ces prochains mois : des groupes de travail vont plancher sur le financement des infrastructures.
Appelés « Ambition France Transports » (voir 63211), ces travaux inaugurés à Marseille par François Bayrou et présidés par Dominique Bussereau rendront leurs conclusions en juillet prochain... Le gouvernement réfléchit donc aux meilleurs moyens d'assurer le financement des infrastructures de transport jusqu'en 2040 sans grever encore plus les finances de l'État.
Notre confrère sudouest.fr, qui est aux premières loges, précise que les quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants, seront composés d'élus, de professionnels et d'économistes. L'entretien des infrastructures, primordial, concerne les routes, rails, ponts, gares, etc., dont la dégradation s'accélère avec le changement climatique.
Selon les calculs des sénateurs Hervé Maurey (groupe centriste) et Stéphane Sautarel (LR), qui ont rendu leur rapport en 2023, les déplacements des Français et le transport de marchandises nécessiteront d'ici 2030 environ 100 milliards d'euros, fonctionnement et investissements confondus.
« Si on veut faire de la transition écologique en France, il faut faire plus de trains de fret, plus de transports publics, plus de camions électriques, plus de voies fluviales », a souligné Dominique Bussereau, qui fut ministre des Transports entre 2002 et 2004, puis de 2007 à 2010.
Un atelier concernera la mobilité routière et notamment l'avenir des concessions autoroutières, exploitées essentiellement par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis), qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036. Voici quelques-unes des questions à trancher : conserver le modèle des concessions? Passer à la gestion directe ? Financer leur entretien par le péage ou bien par l'impôt? Mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire? Autre question qui risque de tendre les discussions: le retour éventuel de l'écotaxe poids lourds, mesure qui avait suscité un tollé en 2013 avant d'être abandonnée. À suivre... - MF
À compter d'aujourd'hui, des sujets sensibles comme l'Ecotaxe PL ou l'avenir des concessions autoroutières vont être débattus ces prochains mois : des groupes de travail vont plancher sur le financement des infrastructures.
Appelés « Ambition France Transports » (voir 63211), ces travaux inaugurés à Marseille par François Bayrou et présidés par Dominique Bussereau rendront leurs conclusions en juillet prochain... Le gouvernement réfléchit donc aux meilleurs moyens d'assurer le financement des infrastructures de transport jusqu'en 2040 sans grever encore plus les finances de l'État.
Notre confrère sudouest.fr, qui est aux premières loges, précise que les quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants, seront composés d'élus, de professionnels et d'économistes. L'entretien des infrastructures, primordial, concerne les routes, rails, ponts, gares, etc., dont la dégradation s'accélère avec le changement climatique.
Selon les calculs des sénateurs Hervé Maurey (groupe centriste) et Stéphane Sautarel (LR), qui ont rendu leur rapport en 2023, les déplacements des Français et le transport de marchandises nécessiteront d'ici 2030 environ 100 milliards d'euros, fonctionnement et investissements confondus.
« Si on veut faire de la transition écologique en France, il faut faire plus de trains de fret, plus de transports publics, plus de camions électriques, plus de voies fluviales », a souligné Dominique Bussereau, qui fut ministre des Transports entre 2002 et 2004, puis de 2007 à 2010.
Un atelier concernera la mobilité routière et notamment l'avenir des concessions autoroutières, exploitées essentiellement par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis), qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036. Voici quelques-unes des questions à trancher : conserver le modèle des concessions? Passer à la gestion directe ? Financer leur entretien par le péage ou bien par l'impôt? Mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire? Autre question qui risque de tendre les discussions: le retour éventuel de l'écotaxe poids lourds, mesure qui avait suscité un tollé en 2013 avant d'être abandonnée. À suivre... - MF
Les péages serviront-ils à financer l'entretien des infractructures si l'Etat déciden de reprendre la gestion des autoroutes ? C'est l'une des pistes qui va être étudiée...
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Les péages serviront-ils à financer l'entretien des infractructures si l'Etat déciden de reprendre la gestion des autoroutes ? C'est l'une des pistes qui va être étudiée...
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