Dans plus de 125 villes d'Iran, malgré les pressions du régime, les conducteurs de poids lourds, pour la plupart monopossesseurs donc à leur compte, en sont à leur 8e jour de grève ! Ils protestent notamment contre la hausse du prix des carburants et réclament de meilleures conditions de travail dans un secteur crucial pour l'économie de la République islamique.
Hormis le gazole, les primes d'assurance et les pièces détachées sont trop chères, la sécurité routière déplorable et les tarifs du fret trop faibles pour que les conducteurs petits patrons s'en sortent. Tout a commencé dans la ville portuaire de Bandar Abbas (sud-ouest), avant de s'étendre comme une trainée de poudre.
La législation du travail en Iran autorise certes les grèves, mais ce mouvement est inhabituel en termes de durée et d'ampleur nationale, précise l'AFP, qui rapporte que l'observateur des droits humains Dadban a fait état sur les réseaux sociaux d'attaques des forces de sécurité sur les manifestations des chauffeurs. Des vidéos montrent des routes désertes alors qu'elles devraient être bondées de camions.
Les médias iraniens n'ont quasiment pas abordé le sujet. Mais le président du Parlement iranien a été cité, affirmant que les camionneurs représentent un « maillon clé de la chaîne de production et d'approvisionnement » dans le pays et exhortant le gouvernement à agir rapidement. - MF
Dans plus de 125 villes d'Iran, malgré les pressions du régime, les conducteurs de poids lourds, pour la plupart monopossesseurs donc à leur compte, en sont à leur 8e jour de grève ! Ils protestent notamment contre la hausse du prix des carburants et réclament de meilleures conditions de travail dans un secteur crucial pour l'économie de la République islamique.
Hormis le gazole, les primes d'assurance et les pièces détachées sont trop chères, la sécurité routière déplorable et les tarifs du fret trop faibles pour que les conducteurs petits patrons s'en sortent. Tout a commencé dans la ville portuaire de Bandar Abbas (sud-ouest), avant de s'étendre comme une trainée de poudre.
La législation du travail en Iran autorise certes les grèves, mais ce mouvement est inhabituel en termes de durée et d'ampleur nationale, précise l'AFP, qui rapporte que l'observateur des droits humains Dadban a fait état sur les réseaux sociaux d'attaques des forces de sécurité sur les manifestations des chauffeurs. Des vidéos montrent des routes désertes alors qu'elles devraient être bondées de camions.
Les médias iraniens n'ont quasiment pas abordé le sujet. Mais le président du Parlement iranien a été cité, affirmant que les camionneurs représentent un « maillon clé de la chaîne de production et d'approvisionnement » dans le pays et exhortant le gouvernement à agir rapidement. - MF