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Les routiers étrangers ont partagé un repas sur une aire de Savoie, à l'initiative de la CGT
Des routiers de plusieurs nationalités se sont rencontrés le temps de partager des merguez et des sandwichs dimanche dernier sur l'aire d'autoroute de l'Abis, en Savoie. C'est la CGT Transports Alpes qui a eu cette idée pour briser la glace et évoquer des règles européennes pas assez respectées, apprend-on par notre confrère Radio France. Ouzbeks, Roumains, Lituaniens, Serbes, Russes, Ukrainiens, Espagnols, Bulgares et même Tadjiks ont discuté entre eux et avec les responsables CGT présents en utilisant des applications de traduction en ligne.
Au-delà de la convivialité, cette « Journée fraternelle des conducteurs et conductrices routiers européens » a été conçue comme un moyen de sensibiliser ces étrangers au droit du travail européen. Car, selon le constat général, rien n'évolue vraiment. « Ils sont parqués comme des bêtes, ils dorment toujours dans leurs camions le week-end, et ils font leur bouffe dans une petite popote. Ils devraient dormir dans des hôtels payés par les patrons, c'est la réglementation européenne ! », rappelle la CGT Tranport, qui en a profité pour demander « davantage de contrôle pour protéger les chauffeurs étrangers mis sous pression par leurs entreprises », en s'adressant au directeur de cabinet de la préfète de Savoie, qui leur a rendu visite.
Celui-ci a répondu que la préfète organise les contrôles en fonction des situations qui lui sont signalées. « Par exemple, dernièrement, on avait beaucoup de contrôle sur la question de l'immigration irrégulière et sur la question des douanes pures », a-t-il expliqué. - MF
Des routiers de plusieurs nationalités se sont rencontrés le temps de partager des merguez et des sandwichs dimanche dernier sur l'aire d'autoroute de l'Abis, en Savoie. C'est la CGT Transports Alpes qui a eu cette idée pour briser la glace et évoquer des règles européennes pas assez respectées, apprend-on par notre confrère Radio France. Ouzbeks, Roumains, Lituaniens, Serbes, Russes, Ukrainiens, Espagnols, Bulgares et même Tadjiks ont discuté entre eux et avec les responsables CGT présents en utilisant des applications de traduction en ligne.
Au-delà de la convivialité, cette « Journée fraternelle des conducteurs et conductrices routiers européens » a été conçue comme un moyen de sensibiliser ces étrangers au droit du travail européen. Car, selon le constat général, rien n'évolue vraiment. « Ils sont parqués comme des bêtes, ils dorment toujours dans leurs camions le week-end, et ils font leur bouffe dans une petite popote. Ils devraient dormir dans des hôtels payés par les patrons, c'est la réglementation européenne ! », rappelle la CGT Tranport, qui en a profité pour demander « davantage de contrôle pour protéger les chauffeurs étrangers mis sous pression par leurs entreprises », en s'adressant au directeur de cabinet de la préfète de Savoie, qui leur a rendu visite.
Celui-ci a répondu que la préfète organise les contrôles en fonction des situations qui lui sont signalées. « Par exemple, dernièrement, on avait beaucoup de contrôle sur la question de l'immigration irrégulière et sur la question des douanes pures », a-t-il expliqué. - MF
Les représentants de la CGT, le directeur du cabinet de la préfète (à droite), et les routiers étrangers, dimanche 8 juin sur l'aire de l'Abis en Savoie. (©Radio France)
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Les représentants de la CGT, le directeur du cabinet de la préfète (à droite), et les routiers étrangers, dimanche 8 juin sur l'aire de l'Abis en Savoie. (©Radio France)
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