Dans son panorama BioGNV 2025 en France, France Mobilité Biogaz pointe les défis auxquels la filière reste confrontée en termes de reconnaissance réglementaire et de reconnaissance de compétitivité. Energie renouvelable, locale, opérationnelle, mature et disponible immédiatement pour décarboner le transport lourd, le bioGNV représente en 2025 plus de 50% du GNV consommé en France, que ce soit sous sa forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL). La filière vise 100% de bio en 2033. Fin 2024, les 25 531 cars et PL au gaz en circulation en France pouvaient se ravitailler en GNC ou GNL dans plus de 380 stations publiques.
En transport de voyageurs et de marchandises par route, il devrait faire partie du mix énergétique approuvé pour atteindre les objectifs CO2. Or le bioGNV reste freiné par la réglementation européenne sur les normes d'émissions CO2 véhicules lourds, qui favorise l'électrique et l'hydrogène.
Bilan carbone en analyse de cycle de vie (ACV) équivalent à celui des véhicules électriques roulant en France (-80 % par rapport au diesel), coût d'usage comparable à celui du diesel, réductions drastiques des polluants locaux... Le bioGNV a tout pour être mieux intégré dans les perspectives publiques françaises. La filière plaide donc pour une prise en compte à l'échelle européenne de l'ensemble des émissions sur toute la vie de l'énergie et du véhicule, plutôt que pour l'actuel calcul des émissions à l'échappement pour mesurer l'empreinte carbone des PL.
France Mobilité Biogaz souligne qu'au niveau national, la réglementation va dans le bon sens. La réforme de la Tiruert (désormais appelée Iricc pour Incitation à la réduction de l'intensité carbone des carburants) est ainsi une mesure attendue par toute la filière. Ce dispositif réglementaire oblige les distributeurs à augmenter la part de carburants bas carbone dans leurs ventes et devrait assurer la compétitivité du bioGNV à la pompe, augmentant de fait son attractivité et sa consommation. - MF
Dans son panorama BioGNV 2025 en France, France Mobilité Biogaz pointe les défis auxquels la filière reste confrontée en termes de reconnaissance réglementaire et de reconnaissance de compétitivité. Energie renouvelable, locale, opérationnelle, mature et disponible immédiatement pour décarboner le transport lourd, le bioGNV représente en 2025 plus de 50% du GNV consommé en France, que ce soit sous sa forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL). La filière vise 100% de bio en 2033. Fin 2024, les 25 531 cars et PL au gaz en circulation en France pouvaient se ravitailler en GNC ou GNL dans plus de 380 stations publiques.
En transport de voyageurs et de marchandises par route, il devrait faire partie du mix énergétique approuvé pour atteindre les objectifs CO2. Or le bioGNV reste freiné par la réglementation européenne sur les normes d'émissions CO2 véhicules lourds, qui favorise l'électrique et l'hydrogène.
Bilan carbone en analyse de cycle de vie (ACV) équivalent à celui des véhicules électriques roulant en France (-80 % par rapport au diesel), coût d'usage comparable à celui du diesel, réductions drastiques des polluants locaux... Le bioGNV a tout pour être mieux intégré dans les perspectives publiques françaises. La filière plaide donc pour une prise en compte à l'échelle européenne de l'ensemble des émissions sur toute la vie de l'énergie et du véhicule, plutôt que pour l'actuel calcul des émissions à l'échappement pour mesurer l'empreinte carbone des PL.
France Mobilité Biogaz souligne qu'au niveau national, la réglementation va dans le bon sens. La réforme de la Tiruert (désormais appelée Iricc pour Incitation à la réduction de l'intensité carbone des carburants) est ainsi une mesure attendue par toute la filière. Ce dispositif réglementaire oblige les distributeurs à augmenter la part de carburants bas carbone dans leurs ventes et devrait assurer la compétitivité du bioGNV à la pompe, augmentant de fait son attractivité et sa consommation. - MF