Le bilan sécurité 2024 de l'Association française des sociétés d'autoroutes fait état d'un chiffre global de 129 tués (dont 7 conducteurs routiers et 2 agents en intervention), soit 53 de moins qu'en 2023. Face à ce constat très positif, l'Asfa émet cependant un bémol : la persistance, voire l'amplification de comportements à risque chez les conducteurs.
La consommation d'alcool, de drogues et de médicaments au volant demeure la principale cause d'accidents mortels (35%), suivie de la vitesse excessive (20%), de la présence de piétons (20%), de la somnolence et de la fatigue (19%) ainsi que de l'inattention (14%), souvent liée à l'utilisation des équipements embarqués. Par ailleurs, on observe une forte augmentation des cas de contresens et de recul (10%).
Deux éléments nous semblent importants à souligner dans le bilan de l'Asfa :
• En dix ans, le nombre de piétons tués sur autoroute a triplé (12 en 2024, 4 en 2015). Plus d'un sur deux est happé en sortant d'un véhicule en panne ou accidenté, et près d'un sur trois déambule sur les voies ! À se demander pourquoi la plupart ne portent pas de gilet jaune, comme le font tous les routiers, formés à bonne école... À quand une campagne rappelant cette nécessité absolue ?
• Le nombre de tués à bord des camions sur l'ensemble du réseau concédé a beaucoup baissé en dix ans : 7 en 2024, contre 18 en 2015. On peut se réjouir de ce chiffre, mais c'est peut-être une fausse bonne nouvelle, sachant que les transporteurs français demandent de plus en plus à leurs conducteurs d'emprunter les nationales. Or on ne dispose pas de chiffres concernant le réseau secondaire.
Les conducteurs étrangers, eux, roulent de façon plus systématique sur autoroute : leur patron peut se le permettre, étant donné qu'il économise sur les salaires et les charges. Cela n'empêche pas quelques grands groupes étrangers à inciter leurs chauffeurs à emprunter (et user) nos routes nationales, tout ce qui est gratuit étant bon à prendre ! 6 MF
Le bilan sécurité 2024 de l'Association française des sociétés d'autoroutes fait état d'un chiffre global de 129 tués (dont 7 conducteurs routiers et 2 agents en intervention), soit 53 de moins qu'en 2023. Face à ce constat très positif, l'Asfa émet cependant un bémol : la persistance, voire l'amplification de comportements à risque chez les conducteurs.
La consommation d'alcool, de drogues et de médicaments au volant demeure la principale cause d'accidents mortels (35%), suivie de la vitesse excessive (20%), de la présence de piétons (20%), de la somnolence et de la fatigue (19%) ainsi que de l'inattention (14%), souvent liée à l'utilisation des équipements embarqués. Par ailleurs, on observe une forte augmentation des cas de contresens et de recul (10%).
Deux éléments nous semblent importants à souligner dans le bilan de l'Asfa :
• En dix ans, le nombre de piétons tués sur autoroute a triplé (12 en 2024, 4 en 2015). Plus d'un sur deux est happé en sortant d'un véhicule en panne ou accidenté, et près d'un sur trois déambule sur les voies ! À se demander pourquoi la plupart ne portent pas de gilet jaune, comme le font tous les routiers, formés à bonne école... À quand une campagne rappelant cette nécessité absolue ?
• Le nombre de tués à bord des camions sur l'ensemble du réseau concédé a beaucoup baissé en dix ans : 7 en 2024, contre 18 en 2015. On peut se réjouir de ce chiffre, mais c'est peut-être une fausse bonne nouvelle, sachant que les transporteurs français demandent de plus en plus à leurs conducteurs d'emprunter les nationales. Or on ne dispose pas de chiffres concernant le réseau secondaire.
Les conducteurs étrangers, eux, roulent de façon plus systématique sur autoroute : leur patron peut se le permettre, étant donné qu'il économise sur les salaires et les charges. Cela n'empêche pas quelques grands groupes étrangers à inciter leurs chauffeurs à emprunter (et user) nos routes nationales, tout ce qui est gratuit étant bon à prendre ! 6 MF