Depuis deux ans, l'Union TLF alerte : chaque jour, cinq entreprises de transport ferment leurs portes. « Ce sont autant d'emplois détruits, de territoires fragilisés et de parts de marché livrées aux pavillons étrangers », prévient Jean-Thomas Schmitt, président de l'Union TLF, qui va même jusqu'à parler d'alerte rouge : « Le climat des affaires replonge, les embauches diminuent et plus de 600 entreprises ont disparu au seul premier trimestre ».
En effet, dans le secteur du transport de marchandises et de la logistique, le climat des affaires se dégrade à nouveau : 97,2 points en août, en dessous de sa moyenne de long terme, selon TLF. Près d'un dirigeant sur deux (47%) constate une insuffisance de la demande et des trésoreries toujours fragiles, en deçà des niveaux historiques.
L'Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée. D'une part en allégeant le carcan normatif pour libérer les initiatives et fixer enfin un cap clair et stable pour la transition écologique du secteur. D'autre part en réduisant drastiquement la pression fiscale qui étrangle les entreprises de transport françaises, qui ont les marges les plus basses d'Europe. - MF
Depuis deux ans, l'Union TLF alerte : chaque jour, cinq entreprises de transport ferment leurs portes. « Ce sont autant d'emplois détruits, de territoires fragilisés et de parts de marché livrées aux pavillons étrangers », prévient Jean-Thomas Schmitt, président de l'Union TLF, qui va même jusqu'à parler d'alerte rouge : « Le climat des affaires replonge, les embauches diminuent et plus de 600 entreprises ont disparu au seul premier trimestre ».
En effet, dans le secteur du transport de marchandises et de la logistique, le climat des affaires se dégrade à nouveau : 97,2 points en août, en dessous de sa moyenne de long terme, selon TLF. Près d'un dirigeant sur deux (47%) constate une insuffisance de la demande et des trésoreries toujours fragiles, en deçà des niveaux historiques.
L'Union TLF appelle les pouvoirs publics à placer la compétitivité des entreprises au cur des décisions budgétaires et économiques de la rentrée. D'une part en allégeant le carcan normatif pour libérer les initiatives et fixer enfin un cap clair et stable pour la transition écologique du secteur. D'autre part en réduisant drastiquement la pression fiscale qui étrangle les entreprises de transport françaises, qui ont les marges les plus basses d'Europe. - MF