C'est une première dont nous fait part le site de France Info. Dans le Lot, un système de pesée inédit a été installé pour stopper les poids lourds de plus de 20 t avant qu'ils s'engagent sur le pont suspendu de Cajarc, construit en 1842. Des capteurs enfouis dans la chaussée sous deux bandes permettent de peser chaque camion en amont.
S'ils dépassent 20 t, un écran s'allume pour alerter immédiatement le chauffeur, qui doit normalement bifurquer ou faire demi-tour. S'il passe tout de même, plusieurs caméras enregistrent sa plaque d'immatriculation pour le verbaliser avec une amende de 1 500 euros.
L'enjeu est important puisqu'on estime que 30 000 ponts en France seraient en mauvais état et qu'un sur dix nécessite des réparations. Or bien souvent, les communes n'ont pas les moyens de les entretenir. Ce dispositif, bien qu'expérimental et coûteux (300 000 euros) peut constituer une solution, car il est très dissuasif : à Cajarc, aucun véhicule en surpoids n'a emprunté le pont en 15 jours suivant l'installation, lors qu'auparavant, en moyenne un véhicule par jour en surpoids enfreignait l'interdiction.
La catastrophe de Mirepoix-sur-Tarn est encore dans tous les esprits (voir 56082). Il y a six ans, le passage d'un poids lourd de 52 t a provoqué l'effondrement du pont, entraînant la mort du chauffeur et d'une adolescente dans la voiture qui le suivait. - MF
C'est une première dont nous fait part le site de France Info. Dans le Lot, un système de pesée inédit a été installé pour stopper les poids lourds de plus de 20 t avant qu'ils s'engagent sur le pont suspendu de Cajarc, construit en 1842. Des capteurs enfouis dans la chaussée sous deux bandes permettent de peser chaque camion en amont.
S'ils dépassent 20 t, un écran s'allume pour alerter immédiatement le chauffeur, qui doit normalement bifurquer ou faire demi-tour. S'il passe tout de même, plusieurs caméras enregistrent sa plaque d'immatriculation pour le verbaliser avec une amende de 1 500 euros.
L'enjeu est important puisqu'on estime que 30 000 ponts en France seraient en mauvais état et qu'un sur dix nécessite des réparations. Or bien souvent, les communes n'ont pas les moyens de les entretenir. Ce dispositif, bien qu'expérimental et coûteux (300 000 euros) peut constituer une solution, car il est très dissuasif : à Cajarc, aucun véhicule en surpoids n'a emprunté le pont en 15 jours suivant l'installation, lors qu'auparavant, en moyenne un véhicule par jour en surpoids enfreignait l'interdiction.
La catastrophe de Mirepoix-sur-Tarn est encore dans tous les esprits (voir
56082). Il y a six ans, le passage d'un poids lourd de 52 t a provoqué l'effondrement du pont, entraînant la mort du chauffeur et d'une adolescente dans la voiture qui le suivait. - MF