Vendredi, un sujet publié sur France 2 a attiré notre attention par son titre : « Relais routiers : se réinventer pour survivre face à la baisse de fréquentation ». Voici une partie de la retranscription du reportage, avec un focus sur le Relais de Savigny.
En 2005, la France comptait 600 Relais Routiers. Il y en a deux fois moins aujourd'hui, seulement 300, et leur fermeture s'accélère : 50 rien que cette année. Julien Salvestrini, au volant de son poids lourd depuis près de 30 ans, se désole de la situation. Sur son trajet, les bâtiments abandonnés se succèdent. « Dans quelques années, on va faire comment ? Où on va pouvoir se restaurer, où on va pouvoir se laver ? C'est quand même très important. Ça va être compliqué », s'inquiète-t-il.
Les restaurants routiers en bord de nationale sont particulièrement touchés, car aujourd'hui, les poids lourds circulent plus souvent sur les voies rapides. Pour s'en sortir, l'établissement de Michel Visier, gérant du Relais de Savigny, s'est rapproché de sa clientèle de chauffeurs et s'est installé au croisement de plusieurs routes et autoroutes. Il raconte : « On a la 6, la 19 et c'est là où on va partout, dans le Sud, dans le Nord et aussi dans l'Est. Donc c'est pour ça qu'on s'est mis ici ».
Le patron a agrandi son parking et investi dans des bornes électriques. Il attire ainsi plus de clients, et pas seulement des chauffeurs : les habitants des alentours viennent aussi. « On s'est diversifiés, on fait des plats à emporter, on a créé une deuxième salle. Aujourd'hui, je n'ai plus de dettes ». - MF
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Vendredi, un sujet publié sur France 2 a attiré notre attention par son titre : « Relais routiers : se réinventer pour survivre face à la baisse de fréquentation ». Voici une partie de la retranscription du reportage, avec un focus sur le Relais de Savigny.
En 2005, la France comptait 600 Relais Routiers. Il y en a deux fois moins aujourd'hui, seulement 300, et leur fermeture s'accélère : 50 rien que cette année. Julien Salvestrini, au volant de son poids lourd depuis près de 30 ans, se désole de la situation. Sur son trajet, les bâtiments abandonnés se succèdent. « Dans quelques années, on va faire comment ? Où on va pouvoir se restaurer, où on va pouvoir se laver ? C'est quand même très important. Ça va être compliqué », s'inquiète-t-il.
Les restaurants routiers en bord de nationale sont particulièrement touchés, car aujourd'hui, les poids lourds circulent plus souvent sur les voies rapides. Pour s'en sortir, l'établissement de Michel Visier, gérant du Relais de Savigny, s'est rapproché de sa clientèle de chauffeurs et s'est installé au croisement de plusieurs routes et autoroutes. Il raconte : « On a la 6, la 19 et c'est là où on va partout, dans le Sud, dans le Nord et aussi dans l'Est. Donc c'est pour ça qu'on s'est mis ici ».
Le patron a agrandi son parking et investi dans des bornes électriques. Il attire ainsi plus de clients, et pas seulement des chauffeurs : les habitants des alentours viennent aussi. « On s'est diversifiés, on fait des plats à emporter, on a créé une deuxième salle. Aujourd'hui, je n'ai plus de dettes ». - MF