Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les alertes, elles découvrent en effet dans les orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) que les dispositifs de soutien aux énergies alternatives risquent d'être supprimées (suramortissement et fiscalité avantageuse).
Or les transporteurs (en grande majorité des TPE et PME) ont investi massivement depuis plusieurs années pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d'avitaillement, et formation des personnels.
Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Dans sa rédaction actuelle, préviennent les fédés, le PLF provoquerait une onde de choc économique et environnemental irréversible en remettant en cause les soutiens. Maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants est indispensable pour sécuriser les investissements réalisés. - MF
Les transporteurs français qui sont inscrits dans une démarche de décarbonation se sentent menacés par la pénalisation des biocarburants par le gouvernement. Les organisations patronales du secteur (TLF, FNTR, OTRE et FNTV) ont eu beau multiplier les alertes, elles découvrent en effet dans les orientations budgétaires envisagées dans le projet de loi de finances 2026 (PLF 2026) que les dispositifs de soutien aux énergies alternatives risquent d'être supprimées (suramortissement et fiscalité avantageuse).
Or les transporteurs (en grande majorité des TPE et PME) ont investi massivement depuis plusieurs années pour verdir leurs flottes : véhicules électriques, bioGNV/GNV, B100, HVO, infrastructures de recharge ou d'avitaillement, et formation des personnels.
Ces investissements, encouragés par les politiques publiques et les objectifs européens, reposaient sur un cadre fiscal stable et lisible, garant de la viabilité économique des choix opérés. Dans sa rédaction actuelle, préviennent les fédés, le PLF provoquerait une onde de choc économique et environnemental irréversible en remettant en cause les soutiens. Maintenir le cadre fiscal actuel pour les biocarburants est indispensable pour sécuriser les investissements réalisés. - MF