Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'industrie chimique, représentée par le Cefic (Conseil européen de l'industrie chimique), avertit que les quotas que l'Europe veut imposer aux transporteurs sur les camions électriques risquent de compromettre la sécurité et la faisabilité du transport de marchandises dangereuses et sensibles.
Dans cet avertissement, le Cefic fait référence aux mandats d'achat obligatoires de camions à zéro émission dans le cadre de la prochaine initiative Clean Corporate Fleets. Sur les sites Seveso notamment, le comportement des véhicules électriques ou à hydrogène en cas d'accident n'est en effet pas considéré comme sûr sur la base des connaissances actuelles. L'interaction entre les batteries lithium-ion haute tension, sensibles à l'emballement thermique, et les marchandises dangereuses potentiellement inflammables, corrosives ou explosives, présente des risques de sécurité spécifiques.
L'Iru se réjouit de voir une branche industrielle rappeler à l'UE que le mode électrique ne s'accorde pas nécessairement à l'ensemble des activités de transport routier, étant donné leur diversité (marchandises dangereuses, longue distance, transport à température contrôlée, etc.). Les alternatives viables pour de nombreux cas d'usage (HVO et biodiesel notamment) sont totalement ignorées par l'Europe. « La décarbonation doit reposer sur des conditions favorables, et non sur des obligations punitives », a déclaré l'Iru. - MF
Dans une lettre adressée à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'industrie chimique, représentée par le Cefic (Conseil européen de l'industrie chimique), avertit que les quotas que l'Europe veut imposer aux transporteurs sur les camions électriques risquent de compromettre la sécurité et la faisabilité du transport de marchandises dangereuses et sensibles.
Dans cet avertissement, le Cefic fait référence aux mandats d'achat obligatoires de camions à zéro émission dans le cadre de la prochaine initiative Clean Corporate Fleets. Sur les sites Seveso notamment, le comportement des véhicules électriques ou à hydrogène en cas d'accident n'est en effet pas considéré comme sûr sur la base des connaissances actuelles. L'interaction entre les batteries lithium-ion haute tension, sensibles à l'emballement thermique, et les marchandises dangereuses potentiellement inflammables, corrosives ou explosives, présente des risques de sécurité spécifiques.
L'Iru se réjouit de voir une branche industrielle rappeler à l'UE que le mode électrique ne s'accorde pas nécessairement à l'ensemble des activités de transport routier, étant donné leur diversité (marchandises dangereuses, longue distance, transport à température contrôlée, etc.). Les alternatives viables pour de nombreux cas d'usage (HVO et biodiesel notamment) sont totalement ignorées par l'Europe. « La décarbonation doit reposer sur des conditions favorables, et non sur des obligations punitives », a déclaré l'Iru. - MF