Le préfet des Landes se distingue depuis le 1er novembre 2025 en prononçant systématiquement une suspension administrative immédiate du permis de conduire à l'encontre des usagers verbalisés pour avoir fait usage de leur smartphone au volant. Les conducteurs de camion sont donc aussi concernés, d'autant que cette mesure inédite dont nous fait part notre confrère L'argus pourrait inspirer d'autres préfets...
En 2024, il y a eu 6,4% de verbalisations en plus pour ce motif par rapport à 2023 au niveau national. Face à ce comportement qui quadruple le risque d'accident (selon l'Organisation mondiale de la santé), utiliser son téléphone tenu en main en circulation constitue aujourd'hui une contravention de 4e classe. Elle est passible d'un retrait de 3 points et d'une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours (30 jours par télépaiement).
Cette amende peut être majorée à 375 euros, voire à 750 euros en cas de contestation de l'infraction jugée infondée par le tribunal de police. Une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu'à trois ans est également encourue, mais cette privation du droit de conduire prévue par la réglementation n'est que très rarement prononcée dans les faits.
Concrètement, l'agent verbalisateur retient le permis de conduire du contrevenant et adresse sur-le-champ un procès-verbal d'infraction au préfet, qui dispose alors d'un délai de 72 heures pour prendre un arrêté de suspension administrative du permis d'une durée comprise entre 15 jours de six mois. Cette décision est ensuite notifiée à l'intéressé soit par courrier (LRAR), soit directement par la police ou la gendarmerie. - MF
Le préfet des Landes se distingue depuis le 1er novembre 2025 en prononçant systématiquement une suspension administrative immédiate du permis de conduire à l'encontre des usagers verbalisés pour avoir fait usage de leur smartphone au volant. Les conducteurs de camion sont donc aussi concernés, d'autant que cette mesure inédite dont nous fait part notre confrère L'argus pourrait inspirer d'autres préfets...
En 2024, il y a eu 6,4% de verbalisations en plus pour ce motif par rapport à 2023 au niveau national. Face à ce comportement qui quadruple le risque d'accident (selon l'Organisation mondiale de la santé), utiliser son téléphone tenu en main en circulation constitue aujourd'hui une contravention de 4e classe. Elle est passible d'un retrait de 3 points et d'une amende forfaitaire de 135 euros, minorée à 90 euros en cas de paiement dans les 15 jours (30 jours par télépaiement).
Cette amende peut être majorée à 375 euros, voire à 750 euros en cas de contestation de l'infraction jugée infondée par le tribunal de police. Une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu'à trois ans est également encourue, mais cette privation du droit de conduire prévue par la réglementation n'est que très rarement prononcée dans les faits.
Concrètement, l'agent verbalisateur retient le permis de conduire du contrevenant et adresse sur-le-champ un procès-verbal d'infraction au préfet, qui dispose alors d'un délai de 72 heures pour prendre un arrêté de suspension administrative du permis d'une durée comprise entre 15 jours de six mois. Cette décision est ensuite notifiée à l'intéressé soit par courrier (LRAR), soit directement par la police ou la gendarmerie. - MF
Initialement (en 2003), tenir un téléphone en main en conduisant n'était puni « que » d'une amende de 150 euros maxi et d'un retrait de 2 points du permis de conduire.
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