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Actualités de la route et des transports


26 novembre 2025 - (64124)

FÉDÉRATIONS, POLITIQUE

Un panorama de la filière VI et Vul pointe les craintes réglementaires des constructeurs

La FFC Constructeurs et Mobilians (organisation professionnelle du commerce et de la réparation) publient un nouveau panorama de la filière Véhicules Industriels et Utilitaires (Vul-VI) à l'échelle européenne. Dans un contexte marqué par de fortes incertitudes, ce secteur essentiel résiste assez bien. Il n'empêche, sur les trois premiers trimestres 2025, la filière VI+Vul traverse une phase de net ralentissement économique.

On note une baisse des immatriculations dans l'Union européenne, avec notamment -9,8% pour les PL, pour atteindre 225 483 unités. Tous les principaux marchés ont enregistré une contraction, dont l'Allemagne (-17,9%) et la France (-13,4%).

Le marché des Vul est également en net recul en France (-10%) et cette tendance s'étend à l'échelle européenne où la baisse atteint 13%.

La filière fait également face à un double enjeu : un vieillissement global et une transition énergétique qui progresse à un rythme encore modéré (les ventes de VI électriques dépassent tout juste 2% des ventes en France et devraient aboutir à plus de 1000 véhicules immatriculés cette année).

Deux sources d'inquiétudes dominent. D'une part, le marché européen (et français dans une moindre mesure) présente un profil déséquilibré : moins de 4 % de véhicules nouvelles énergies, 55 % de véhicules de plus de 10 ans. D'autre part, les véhicules très anciens ont peu de chance d'être remplacés par des modèles nouvelles énergies, trop chers.

Le renouvellement du parc PL par des véhicules électriques est toujours freiné par des coûts d'investissement élevés qui se traduisent par un TCO défavorable, et des prix de transport non ajustés à la hauteur des surcoûts constatés. En outre, les transporteurs ne savent jamais ce qui les attend en termes d'aides et de subventions, trop fluctuantes. Et puis le parc de tracteurs thermiques diesel est assez récent, en moyenne. En France, la fiabilité du B100 et du GNC, ainsi que leur compétitivité, repoussent à plus tard l'investissement dans des tracteurs électriques.

Résultat : alors que les premiers objectifs Vecto de réduction d'émissions de CO2 des constructeurs de véhicules industriels devraient être atteints sans difficulté pour 2025, l'échéance 2030 s'annonce presque inatteignable, avec de fortes pénalités en perspective pour les constructeurs et carrossiers. Pour résumer, si la volonté d'avancer vers des motorisations plus durables est bien présente, les freins économiques, techniques et réglementaires demeurent nombreux.

En conséquence, la filière appelle plus que jamais à un dialogue renforcé entre les acteurs économiques et les pouvoirs publics pour adapter et assouplir les objectifs fixés pour les véhicules industriels ou les matériels remorqués. - MF

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Détail des réglementations européennes en matière d'émissions de CO2.

Détail des réglementations européennes en matière d'émissions de CO2.
L'état du parc de PL européens

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La composition du parc tracteurs en France

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