En s'adressant à la Commission européenne, qui s'apprête à réviser le règlement sur les émissions de CO2 des véhicules, le gouvernement français appelle à allier ambition industrielle et décarbonation. Pour lui, la compétitivité de l'industrie automobile européenne doit être accélérée par « des incitations à l'achat de véhicules électriques européens par les flottes d'entreprise ».
Autre mesure préconisée : un soutien urgent doit être apporté à la montée en cadence des usines de batteries et de composants européens. Cela implique notamment l'instauration de droits de douane sur les véhicules et composants chinois.
Face à ces déclarations, avec lesquelles elle est en partie d'accord, la fédération patronale française OTRE exprime son étonnement de n'avoir pas été consultée. « Construire la réglementation sans associer les professionnels du secteur, c'est prendre le risque de créer des obligations inapplicables, coûteuses ou déconnectées de leurs réalités économiques ».
La partie des préconisations françaises contre laquelle l'OTRE s'insurge est que l'incitation à l'achat de véhicules propres ne concerne que l'électrique : « Cela n'inclut pas les carburants alternatifs et nous sommes contre une politique de quotas punitifs. Aucun mode technologique unique ne peut couvrir l'ensemble des besoins du transport routier. Nous appelons donc à préserver une neutralité technologique en matière de motorisations, via le développement simultané de l'électrique, de l'hydrogène, des biocarburants avancés, du bioGNV, du B100 ».
Parallèlement, la fédération reconnaît que le gouvernement se dit « ouvert à des flexibilités sur la neutralité technologique », ce qui devrait ouvrir la voie à l'utilité des carburants alternatifs en faveur de la décarbonation. À suivre... - MF
En s'adressant à la Commission européenne, qui s'apprête à réviser le règlement sur les émissions de CO2 des véhicules, le gouvernement français appelle à allier ambition industrielle et décarbonation. Pour lui, la compétitivité de l'industrie automobile européenne doit être accélérée par « des incitations à l'achat de véhicules électriques européens par les flottes d'entreprise ».
Autre mesure préconisée : un soutien urgent doit être apporté à la montée en cadence des usines de batteries et de composants européens. Cela implique notamment l'instauration de droits de douane sur les véhicules et composants chinois.
Face à ces déclarations, avec lesquelles elle est en partie d'accord, la fédération patronale française OTRE exprime son étonnement de n'avoir pas été consultée. « Construire la réglementation sans associer les professionnels du secteur, c'est prendre le risque de créer des obligations inapplicables, coûteuses ou déconnectées de leurs réalités économiques ».
La partie des préconisations françaises contre laquelle l'OTRE s'insurge est que l'incitation à l'achat de véhicules propres ne concerne que l'électrique : « Cela n'inclut pas les carburants alternatifs et nous sommes contre une politique de quotas punitifs. Aucun mode technologique unique ne peut couvrir l'ensemble des besoins du transport routier. Nous appelons donc à préserver une neutralité technologique en matière de motorisations, via le développement simultané de l'électrique, de l'hydrogène, des biocarburants avancés, du bioGNV, du B100 ».
Parallèlement, la fédération reconnaît que le gouvernement se dit « ouvert à des flexibilités sur la neutralité technologique », ce qui devrait ouvrir la voie à l'utilité des carburants alternatifs en faveur de la décarbonation. À suivre... - MF