Peu de chance que ça concerne directement les conducteurs routiers dans l'exercice de leur métier, mais attention aux excès le week-end au volant d'une voiture : l'excès de vitesse d'au moins 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée devient un délit à compter du lundi 29 décembre 2025. Jusqu'à présent, le grand excès de vitesse était sanctionné par une contravention de 5e classe et ne constituait un délit que lorsqu'il est commis en état de récidive.
Ce délit est puni d'une peine allant jusqu'à trois mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende, avec inscription au casier judiciaire. Mais ce n'est pas tout : cela vaut au contrevenant l'annulation de son permis de conduire, avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus et obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière (il perd six points au passage).
« Le message est clair : la violence routière n'est plus tolérée. Cette avancée est une mesure de protection pour tous », explique Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur. Selon la dernière édition du bilan des infractions, 63 217 excès de vitesse supérieurs ou égal à 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée ont été relevés en 2024 en France, soit une hausse de +69% par rapport à 2017 ! - MF
Peu de chance que ça concerne directement les conducteurs routiers dans l'exercice de leur métier, mais attention aux excès le week-end au volant d'une voiture : l'excès de vitesse d'au moins 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée devient un délit à compter du lundi 29 décembre 2025. Jusqu'à présent, le grand excès de vitesse était sanctionné par une contravention de 5e classe et ne constituait un délit que lorsqu'il est commis en état de récidive.
Ce délit est puni d'une peine allant jusqu'à trois mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende, avec inscription au casier judiciaire. Mais ce n'est pas tout : cela vaut au contrevenant l'annulation de son permis de conduire, avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus et obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière (il perd six points au passage).
« Le message est clair : la violence routière n'est plus tolérée. Cette avancée est une mesure de protection pour tous », explique Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur. Selon la dernière édition du bilan des infractions, 63 217 excès de vitesse supérieurs ou égal à 50 km/h au-dessus de la vitesse maximale autorisée ont été relevés en 2024 en France, soit une hausse de +69% par rapport à 2017 ! - MF