Avec un CA en hausse de 10% sur le premier semestre 2022 et plusieurs de ses secteurs d'activité qui retrouvent leur dynamisme (à l'exception de l'agroalimentaire, impacté par une nouvelle crise aviaire), le transporteur bordelais GT solutions vit un retour à la normale, après deux années Covid atypiques. La structuration de son offre autour de ses deux branches (location dédiée et réseaux spécialisés - commission de transport et affrètement) lui permet d'être plus compétitif sur des offres combinées.
GT Réseaux Spécialisés va compléter son implantation nationale avec une 14e agence à Garonor, en région parisienne, où seront transférées les activités de Tremblay et de Beauvais. Et la filiale GT solutions emploi continue également de se développer : après l'ouverture d'une agence à Lyon en 2021 et en Ile de France début 2022, une quatrième verra le jour prochainement à Toulouse.
La crise actuelle de l'énergie et de l'emploi présente cependant un nouveau défi à relever. GT solutions avait beaucoup investi dans le GNC, qui représente 120 véhicules de sa flotte, soit quasi un sur dix... Résultat de la forte hausse du prix du gaz : une dizaine de ces camions GNC, trop chers à exploiter, restent au parking. Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions, évalue à +1000 euros mensuels le surcoût de consommation par rapport au gazole pour un PL au gaz qui parcourt 3000 km par mois. D'autres alternatives sont à l'étude, comme l'électrique (avec deux Renault Trucks D Wide E-Tech de 19 t en commande, qui arriveront en mai 2023 et tourneront en messagerie en IDF) et un test sur l'hydrogène en Occitanie en 2025.
Parallèlement, GT solutions étudie à la fois des solutions de constructeurs établis ou de nouveaux entrants sur le marché du rétrofit pour passer des véhicules diesel à l'hydrogène, notamment avec la pile Symbio de Faurecia (Michelin) : le rétrofit d'un camion de 4-5 ans coûte 350 000 à 400 000 euros, selon Matthieu Sarrat, au lieu de 500 000 euros neufs pour un Hyundai, par exemple. - MF
Avec un CA en hausse de 10% sur le premier semestre 2022 et plusieurs de ses secteurs d'activité qui retrouvent leur dynamisme (à l'exception de l'agroalimentaire, impacté par une nouvelle crise aviaire), le transporteur bordelais GT solutions vit un retour à la normale, après deux années Covid atypiques. La structuration de son offre autour de ses deux branches (location dédiée et réseaux spécialisés - commission de transport et affrètement) lui permet d'être plus compétitif sur des offres combinées.
GT Réseaux Spécialisés va compléter son implantation nationale avec une 14e agence à Garonor, en région parisienne, où seront transférées les activités de Tremblay et de Beauvais. Et la filiale GT solutions emploi continue également de se développer : après l'ouverture d'une agence à Lyon en 2021 et en Ile de France début 2022, une quatrième verra le jour prochainement à Toulouse.
La crise actuelle de l'énergie et de l'emploi présente cependant un nouveau défi à relever. GT solutions avait beaucoup investi dans le GNC, qui représente 120 véhicules de sa flotte, soit quasi un sur dix... Résultat de la forte hausse du prix du gaz : une dizaine de ces camions GNC, trop chers à exploiter, restent au parking. Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions, évalue à +1000 euros mensuels le surcoût de consommation par rapport au gazole pour un PL au gaz qui parcourt 3000 km par mois. D'autres alternatives sont à l'étude, comme l'électrique (avec deux Renault Trucks D Wide E-Tech de 19 t en commande, qui arriveront en mai 2023 et tourneront en messagerie en IDF) et un test sur l'hydrogène en Occitanie en 2025.
Parallèlement, GT solutions étudie à la fois des solutions de constructeurs établis ou de nouveaux entrants sur le marché du rétrofit pour passer des véhicules diesel à l'hydrogène, notamment avec la pile Symbio de Faurecia (Michelin) : le rétrofit d'un camion de 4-5 ans coûte 350 000 à 400 000 euros, selon Matthieu Sarrat, au lieu de 500 000 euros neufs pour un Hyundai, par exemple. - MF
