Hier mercredi, le gérant d'une entreprise de transport de transport express aujourd'hui liquidée (elle a été radiée en juin 2019) a été condamné par le tribunal de Lorient (Morbihan). Ouest France, qui rapporte ce fait divers, souligne que l'homme de 36 ans visé employait 30 salariés à Landévant (Morbihan), auxquels il imposait de trop denses tournées (plus de 300 km par jour, 130 à 140 colis à livrer), de surcroît au volant de véhicules dangereux car mal entretenus (Vul et petits camions).
C'est d'ailleurs l'accident d'un chauffeur qui avait conduit à un contrôle. Cette visite au sein de l'entreprise s'était soldée par l'immobilisation immédiate de huit des douze fourgons et petits camions de la société. Outre 36 ans de douze mois de prison assortis du sursis probatoire, le travail dissimulé en récidive a valu au gérant 174 amendes pour un montant total de 18 200 euros et une somme de 1 000 euros à verser à trois anciens salariés pour leur préjudice moral. Le tribunal lui interdit également de gérer une entreprise pendant cinq ans et ordonne la diffusion de sa décision sur le site internet dédié du ministre du Travail. - MF
Hier mercredi, le gérant d'une entreprise de transport de transport express aujourd'hui liquidée (elle a été radiée en juin 2019) a été condamné par le tribunal de Lorient (Morbihan). Ouest France, qui rapporte ce fait divers, souligne que l'homme de 36 ans visé employait 30 salariés à Landévant (Morbihan), auxquels il imposait de trop denses tournées (plus de 300 km par jour, 130 à 140 colis à livrer), de surcroît au volant de véhicules dangereux car mal entretenus (Vul et petits camions).
C'est d'ailleurs l'accident d'un chauffeur qui avait conduit à un contrôle. Cette visite au sein de l'entreprise s'était soldée par l'immobilisation immédiate de huit des douze fourgons et petits camions de la société. Outre 36 ans de douze mois de prison assortis du sursis probatoire, le travail dissimulé en récidive a valu au gérant 174 amendes pour un montant total de 18 200 euros et une somme de 1 000 euros à verser à trois anciens salariés pour leur préjudice moral. Le tribunal lui interdit également de gérer une entreprise pendant cinq ans et ordonne la diffusion de sa décision sur le site internet dédié du ministre du Travail. - MF