Alors que depuis plus de deux semaines, les grèves des travailleurs portuaires affectent les principaux ports français, notamment Le Havre, Marseille-Fos, Rouen, Bordeaux et Nantes Saint-Nazaire (voir 61851), les organisations professionnelles du transport lancent un appel urgent aux pouvoirs publics.
22 arrêts de travail de quatre heures, 4 arrêts de travail de vingt-quatre heures et une journée « ports morts » de blocage total des accès portuaires ont été annoncés jusqu'à fin juin ! Cela se traduit par des conséquences économiques désastreuses et un nouveau coup porté à l'attractivité des ports français. Les transporteurs sont en première ligne, avec des perturbations considérables de leur activité :
Il faut en effet près d'une semaine à un transporteur pour obtenir un rendez-vous sur les terminaux portuaires à Marseille et au Havre. L'immobilisation des marchandises sur les terminaux occasionne des frais de stationnement (230 euros pour un conteneur immobilisé sept jours) et les flux logistiques commencent à se détourner vers les autres ports européens comme Anvers, Gênes, Rotterdam ou Barcelone.
Ces graves difficultés arrivent au moment où l'activité de transport de conteneurs commençait seulement à reprendre après de nombreuses crises récentes, mettant en péril la pérennité de nombreuses entreprises.
Dans un communiqué commun, TLF, la FNTR et l'OTRE appellent donc à des mesures de soutien aux entreprises fragilisées par ces perturbations, telles que des annulations de charges fiscales et sociales ou la création d'un fonds de soutien dédié. Autres mesures rapides demandée : la mise en place de moyens supplémentaires (matériel, personnel) et la levée des interdictions de circulation les prochains week-ends. - MF
Alors que depuis plus de deux semaines, les grèves des travailleurs portuaires affectent les principaux ports français, notamment Le Havre, Marseille-Fos, Rouen, Bordeaux et Nantes Saint-Nazaire (voir
61851), les organisations professionnelles du transport lancent un appel urgent aux pouvoirs publics.
22 arrêts de travail de quatre heures, 4 arrêts de travail de vingt-quatre heures et une journée « ports morts » de blocage total des accès portuaires ont été annoncés jusqu'à fin juin ! Cela se traduit par des conséquences économiques désastreuses et un nouveau coup porté à l'attractivité des ports français. Les transporteurs sont en première ligne, avec des perturbations considérables de leur activité :
Il faut en effet près d'une semaine à un transporteur pour obtenir un rendez-vous sur les terminaux portuaires à Marseille et au Havre. L'immobilisation des marchandises sur les terminaux occasionne des frais de stationnement (230 euros pour un conteneur immobilisé sept jours) et les flux logistiques commencent à se détourner vers les autres ports européens comme Anvers, Gênes, Rotterdam ou Barcelone.
Ces graves difficultés arrivent au moment où l'activité de transport de conteneurs commençait seulement à reprendre après de nombreuses crises récentes, mettant en péril la pérennité de nombreuses entreprises.
Dans un communiqué commun, TLF, la FNTR et l'OTRE appellent donc à des mesures de soutien aux entreprises fragilisées par ces perturbations, telles que des annulations de charges fiscales et sociales ou la création d'un fonds de soutien dédié. Autres mesures rapides demandée : la mise en place de moyens supplémentaires (matériel, personnel) et la levée des interdictions de circulation les prochains week-ends. - MF
Cette photo est issue d'une vidéo réalisée par nos confrères de Paris-Normandie.
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