Face à l'incertitude de ce qui se profile en termes de mesures budgétaires dans le cadre du projet de loi de finances 2025, la fédération patronale FNTR refuse par avance que le transport routier de marchandises soit une variable d'ajustement. Elle prévient : une hausse de fiscalité sous prétexte de rigueur et de planification écologique est inenvisageable pour le secteur, déjà extrêmement fragilisé économiquement. En 2024, les études de conjoncture de la FNTR témoignent d'une activité économique en berne et d'une situation financière des entreprises particulièrement dégradée (voir 62195).
La fédération appelle notamment les pouvoirs publics à maintenir le mécanisme de remboursement partiel de la TICPE sur le carburant pour le secteur du transport routier de marchandises et de le conserver à son niveau actuel. Ceci bien qu'une réduction ait été prévue par l'article 130 de la Loi Climat et Résilience. Il en va selon elle de la compétitivité de la France au niveau européen et de la survie de nombreuses entreprises.
La FNTR préconise que toute révision de la fiscalité sur le carburant ne pourra être examinée qu'une fois le nouveau marché européen du carbone (ETS) en place, en 2027. - MF
Face à l'incertitude de ce qui se profile en termes de mesures budgétaires dans le cadre du projet de loi de finances 2025, la fédération patronale FNTR refuse par avance que le transport routier de marchandises soit une variable d'ajustement. Elle prévient : une hausse de fiscalité sous prétexte de rigueur et de planification écologique est inenvisageable pour le secteur, déjà extrêmement fragilisé économiquement. En 2024, les études de conjoncture de la FNTR témoignent d'une activité économique en berne et d'une situation financière des entreprises particulièrement dégradée (voir
62195).
La fédération appelle notamment les pouvoirs publics à maintenir le mécanisme de remboursement partiel de la TICPE sur le carburant pour le secteur du transport routier de marchandises et de le conserver à son niveau actuel. Ceci bien qu'une réduction ait été prévue par l'article 130 de la Loi Climat et Résilience. Il en va selon elle de la compétitivité de la France au niveau européen et de la survie de nombreuses entreprises.
La FNTR préconise que toute révision de la fiscalité sur le carburant ne pourra être examinée qu'une fois le nouveau marché européen du carbone (ETS) en place, en 2027. - MF