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Le Man eTGX démontre sa facilité d'utilisation
Avec un eTGX confiés à plusieurs clients, Man a participé à un voyage de 300 km entre Essen et Hanovre avec onze autres camions électriques comparables lors du « EON eTruckathon » (EON étant un concepteur et installateur de stations de recharge). Les...
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Avec un eTGX confiés à plusieurs clients, Man a participé à un voyage de 300 km entre Essen et Hanovre avec onze autres camions électriques comparables lors du « EON eTruckathon » (EON étant un concepteur et installateur de stations de recharge). Les autres constructeurs qui ont pris part à cette action de démonstration étaient Renault Trucks et Daimler Truck.
L'objectif était d'illustrer la facilité d'utilisation des camions électriques et de l'infrastructure de recharge associée et donner un aperçu pratique des possibilités actuelles d'un transport de marchandises.
EON collabore avec Man à mettre en place environ 170 sites à travers l'Europe, avec au total 400 bornes de charge publiques dans les points de service Man. Les trois premiers sites seront mis en service cette année. D'ici à la fin de 2025, il y aura 80 sites de recharge. - MF
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Le HVO100 payable avec la carte DKV dans 1800 stations en Europe
Dans un arrêté du 26 juin 2024, le gouvernement français a autorisé la distribution en station du HVO100, aussi appelé Gazole XTL, un diesel réduit en CO2 (dans des mélanges de HVO100) (voir lire la suite
Dans un arrêté du 26 juin 2024, le gouvernement français a autorisé la distribution en station du HVO100, aussi appelé Gazole XTL, un diesel réduit en CO2 (dans des mélanges de HVO100) (voir 62018).
DKV rappelle qu'il a intégré le HVO100 à son offre de carburant alternatif. Sa carte permet de le payer dans 1800 stations-service européenne, dont sept seulement en France, pour l'instant. - MF
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Première station publique de recharge Milence en Suède
On est encore bien loin des 1700 points de charge d'ici 2027, mais Milence annonce une nouvelle station de recharge à Varberg, en Suède, après trois autres stations en Europe, à Anvers, Venlo et Rouen . C'est la première sur les 10 en cours de constr...
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On est encore bien loin des 1700 points de charge d'ici 2027, mais Milence annonce une nouvelle station de recharge à Varberg, en Suède, après trois autres stations en Europe, à Anvers, Venlo et Rouen . C'est la première sur les 10 en cours de construction dans le pays (les prochaines étant celles d'Åstorp et d'Ödeshög). Situé sur le corridor RTE-T Scandinavie-Méditerranée, elle permettra le transport routier électrique entre Göteborg et Malmö.
Située sur un parking sécurisé, équipée d'un salon pour les chauffeurs et dotée de huit points de recharge avec quatre chargeurs CCS (Combined Charging System - jusqu'à 400 kW de puissance chacun), la station facturera le tarif de charge par défaut de Milence, fixé à 0,40 euros par kWh, hors TVA. La station de Varberg, comme toutes les autres stations de Milence, est ouverte à toutes les marques de camions. - MF
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Les Transport Bogaert ont sauté le pas de l'électrique
Les Transport Bogaert, installés à Loon-Plage à deux pas de Dunkerque, exploitent depuis le printemps 2024 deux tracteurs eActros 300, bien adaptés au trafic de containers entre le port et le dépôt lillois de Décathlon. Leur autonomie de 300 km donne...
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Les Transport Bogaert, installés à Loon-Plage à deux pas de Dunkerque, exploitent depuis le printemps 2024 deux tracteurs eActros 300, bien adaptés au trafic de containers entre le port et le dépôt lillois de Décathlon. Leur autonomie de 300 km donne de la marge, avec un peu plus d'une centaine de kilomètres aller et autant au retour.
Les conducteurs se sont parfaitement adaptés à cette vie différente : « Pas de bruit, une douceur de conduite incroyable, deux vitesses seulement, c'est agréable à vivre. Et même, ce sera difficile de revenir en arrière ». L'aller-retour Dunkerque-Lille est suivi de la recharge pendant la coupure de 45 minutes, le reste de sa journée étant consacré au cabotage des containers sur le port de Dunkerque ou à une tournée Décathlon. - MF
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GT solutions amorce le virage du PL électrique et en démontre la pertinence à ses clients
Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'i...
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Sur 1450 cartes grises (dont 85% de porteurs), l'effort de GT solutions s'est porté en 2024 sur les modèles électriques, après quelques années très orientées gaz (avec au total 121 porteurs GNC). Environ 30 porteurs Renault et Volvo sont attendus d'ici la fin de l'année, et d'autres sont prévus pour 2025, suite à l'appel à projets de l'Ademe le plus récent.
Les 5 Renault D E-Tech arrivés en septembre 2023 permettent déjà au transporteur de donner « la preuve par l'exemple ». Profitant d'un deuxième arrivage sur sa base de Bassens (son siège bordelais), GT solutions y a organisé une journée d'échanges avec une cinquantaine de clients nationaux, en présence de ses partenaires constructeurs. Avec Renault Trucks et Volvo Trucks, le transporteur équipe ses clients sur quatre typologies de camions : fourgon (pour la messagerie), plateau-grue, frigo et dépanneuse, histoire devoir où l'usage de l'électrique est le plus pertinent.
Tous les camions électriques sont achetés, et non loués, avec une durée de vie espérée de huit à dix ans. Les constructeurs s'engagent à ce qu'au bout de huit ans, les batteries soient à minimum 80% de leur charge, faute de quoi elles seront remplacées par des batteries neuves.
Ces investissements passent également par l'installation de solutions de recharges performantes au sein des plateformes, comme six bornes de recharge rapide Kempower installées par GT sur sa plateforme de Garonor (Aulnay), en s'appuyant sur Virta.
Encore faut-il que ses clients et les chargeurs soient convaincus de la pertinence de l'électrique. GT solutions a donc invité des clients venus de toute la France, dont certains sont déjà partenaires sur l'électrique. C'est-à-dire qu'ils sont prêts à en assumer le surcoût de 15% (une fois les aides déduites) en pied de facture sur une durée de huit ans.
« On assume de notre côté le coût de l'infrastructure et le surcoût d'exploitation. En face du surcoût d'achat, calculé au prorata du volume et du tonnage, on mettra les gains de CO2 », précise Pascal Guillot, directeur des activités automotive chez GT, très axées sur le transport de pneus. Avec la messagerie, c'est l'un des deux métiers où l'électrique a le plus de sens.
Objectif de la journée électrique : apporter aux clients encore indécis des réponses concrètes aux freins et aux interrogations qu'ils émettent, et leur permettre de conduire les camions électriques sur le parking. Parmi les clients engagés sont venus des manufacturiers de pneus (comme Michelin, Goodyear, Bridgestone ou encore Continental), des distributeurs de matériaux (comme Saint-Gobain), ou encore des acteurs de la filière volailles (comme Euralis et Luc Berri).
Le message est simple, commente Matthieu Sarrat, le DG de GT solutions : « L'électrique, ça marche. C'est certes plus cher, mais le surcoût peut être résorbé en dix ans. Reste le sujet de l'avitaillement à démystifier ». Un dispositif de charge lente coûte de 7 à 8 000 euros, mais pour la charge rapide, comme à Aulnay, l'installation monte à 300 000 euros !
Cet événement pédagogique est dans le droit-fil de la politique RSE (responsabilité sociale et environnementale) engagée par le transporteur depuis quinze ans. La réduction de l'impact carbone reste l'une des priorités de GT solutions, et cela passe selon le transporteur par un investissement conséquent dans la technologie électrique. - MF
Les derniers camions électriques arrivés chez GT solutions sont des Renault E-Tech 16 t de deuxième génération et des Volvo FM 19 t. Selon leur usage, ils ont 5 ou 6 packs de batteries (sachant qu'un pack coût 40 000 euros, il faut savoir viser juste). (photos Fréor)
Lors de la journée électrique, les aspects liés à cette technologie étaient abordés concrètement sur le stand Virta (installateur de bornes et superviseur à distance), sur le stand Kempower (bornes de recharge), stand SI (expertise métier sur les nouveaux outils informatiques)...
Les chargeurs ont pu essayer les camions. Tous ont été bluffés par leur confort et leur silence.
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5e station de recharge PL ultra rapide entre Lyon et Paris
Pour encourager le déploiement de camions électriques, APRR et Engie Vianeo inaugurent aujourd'hui le corridor de recharge ultra-rapide Lyon-Paris avec l'ultime station de 480 kW, située à proximité du MIN de Rungis, sur l'A5b. Chacune est située à m...
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Pour encourager le déploiement de camions électriques, APRR et Engie Vianeo inaugurent aujourd'hui le corridor de recharge ultra-rapide Lyon-Paris avec l'ultime station de 480 kW, située à proximité du MIN de Rungis, sur l'A5b. Chacune est située à moins de 150 km de la prochaine... Cette dernière borne est sur l'Aire de La Galande, à Réau (77). - MF
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Le réseau de stations Gaz'up (groupe Enerjump) attesté 100% biogaz par Bureau Veritas
Fin 2023, Gaz'up est devenu l'unique réseau de stations publiques biogaz pour le transport de marchandises et de voyageurs à obtenir une attestation de reconnaissance officielle de Bureau Veritas France. Cet organisme de certification indépendant rec...
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Fin 2023, Gaz'up est devenu l'unique réseau de stations publiques biogaz pour le transport de marchandises et de voyageurs à obtenir une attestation de reconnaissance officielle de Bureau Veritas France. Cet organisme de certification indépendant reconnaît ainsi la provenance 100% renouvelable et française de son biogaz.
Cette attestation permet également aux sociétés de transport roulant au biogaz Gaz'up de mettre en lumière leur contribution à un transport durable auprès de leurs propres clients, prospects, chargeurs. Elle peut être intégré à leurs démarches de certification (bilan carbone, ISO, directive CSRD, objectif CO2/Ademe, RSE...).
Début 2024, Enerjump a délivré 150 attestations de reconnaissance 100% biogaz Gaz'up à ses clients pour l'année 2023.
Les 24 unités de méthanisation en France qui produisent le biogaz de biogaz.
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Les 24 unités de méthanisation en France qui produisent le biogaz de biogaz.
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Une nouvelle station GNL ouverte par Shell à Vémars sur l'A1
Après une ouverture de station GNL (gaz liquéfié) à Metz en juillet dernier, Shell d'inaugurer une 8e station distribuant ce carburant gazeux à Vémars (Val d'Oise). Elle a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour fin 2024. Celle de Vémars e...
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Après une ouverture de station GNL (gaz liquéfié) à Metz en juillet dernier, Shell d'inaugurer une 8e station distribuant ce carburant gazeux à Vémars (Val d'Oise). Elle a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour fin 2024. Celle de Vémars est facile d'accès aux transporteurs en direction de Paris, situé à 30 km de là, et de Bruxelles, éloigné de 300 km.
Opérationnelle 7 jours/7 et 24h/24, elle comprend 3 pistes et 2 pompes en accès libre, permettant l'approvisionnement de plusieurs dizaines de poids lourds chaque jour. La station propose également tous les carburants conventionnels.
Après des travaux ayant débuté en février 2024, la station est également équipée du système breveté SatNow, qui permet de convertir le GNL froid en GNL saturé en évitant les pertes d'énergie. Ce système facilite notamment l'approvisionnement de tous les tracteurs GNL, indépendamment de la technologie qu'ils utilisent.
Elle utilise également le LIN Assist, technologie de pointe assurant la sécurité de la station et des transporteurs. Elle accepte notamment les cartes Shell, DKV et UTA.
Également précurseur sur le bio-GNL européen depuis 2023, Shell poursuit son déploiement sur l'ensemble des marchés où elle est présente, et compte aujourd'hui plus de 70 stations, réparties entre les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, la Pologne, l'Espagne, l'Autriche, la Hongrie et la France. - MF
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IAA : tout sur l'électrique chez Mercedes
L'Actros L à l'aérodynamisme amélioré fait sa première mondiale sur l'IAA. Hormis ce camion diesel Actros L qui reprend la face avant de l'eActros 600 (récompensé par le prix du Camion de l'année), tout sur l'immense stand de Mercedes à l'IAA se foca...
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L'Actros L à l'aérodynamisme amélioré fait sa première mondiale sur l'IAA. Hormis ce camion diesel Actros L qui reprend la face avant de l'eActros 600 (récompensé par le prix du Camion de l'année), tout sur l'immense stand de Mercedes à l'IAA se focalise sur l'électrique.
Daimler Truck lance la nouvelle marque TruckCharge pour l'e-infrastructure et la recharge des camions. Autres points marquants de l'IAA pour Daimler Truck : l'eCanter nouvelle génération de Fuso, sous la forme d'un véhicule de collecte des déchets entièrement électrique. Sur le stand trône aussi le Mercedes-Benz GenH2 Truck avec pile à combustible alimentée à l'hydrogène.
Le constructeur a par ailleurs introduit le concept de « véhicule défini par logiciel », qui devrait être la prochaine révolution technologique et offre la vision des véhicules hautement intelligents. - MF
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Une station de charge ultra-rapide pour PL à Durtal (49)
La première station Oreve de recharge publique ultra-rapide pour les PL et Vul va être inaugurée par le groupe Ortec à Durtal (Maine-et-Loire), où il est implanté. Ortec, qui propose des études et des travaux dans l'industrie, l'énergie, l'environnem...
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La première station Oreve de recharge publique ultra-rapide pour les PL et Vul va être inaugurée par le groupe Ortec à Durtal (Maine-et-Loire), où il est implanté. Ortec, qui propose des études et des travaux dans l'industrie, l'énergie, l'environnement et l'aéronautique, a un objectif de 250 stations dans toute la France d'ici 2030.
Les cinq bornes de Durtal (soit 10 points de charge) ont une puissance de 400 kW chacune et elle est couverte d'une ombrière équipée de panneaux photovoltaïques (70 kW crête). Pensée à l'origine pour les propres besoins de recharge d'Ortec, cette station est finalement mise à disposition des entreprises et collectivités, ainsi qu'aux particuliers. D'autres devraient suivre, avec elles aussi des services pour le confort des conducteurs (coin repos, wi-fi, sanitaires et snacking). Les stations Oreve sont conçues et opérées par sa filiale Obornes.
L'appli Oreve permet de localiser les stations, de vérifier la disponibilité des bornes, de lancer la recharge, et prochainement de réserver des créneaux horaires. Des tarifs négociés sont proposés aux entreprises et collectivités voisines, et le paiement par carte bancaire est disponible dans toutes les stations. - MF
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Lhyfe va alimenter en hydrogène vert quatre stations-service en Allemagne
Le producteur nantais d'hydrogène vert Lhyfe a signé son premier contrat long terme de fourniture d'hydrogène vert en vrac pour l'Allemagne, soit 1 200 t à livrer sur une période de cinq ans. Son client est le réseau H2 Mobility Deutschland, pour qua...
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Le producteur nantais d'hydrogène vert Lhyfe a signé son premier contrat long terme de fourniture d'hydrogène vert en vrac pour l'Allemagne, soit 1 200 t à livrer sur une période de cinq ans. Son client est le réseau H2 Mobility Deutschland, pour quatre de ses stations-service en Allemagne : Mannheim, Heidelberg, Ludwigshafen et Frankenthal.
L'hydrogène, produit à partir de sources d'énergie renouvelables, donc non biologique,sera fourni par le futur site de production de Lhyfe à Schwäbisch Gmünd, la plus grande usine de production d'hydrogène vert du Bade-Wurtemberg. - MF
Deux cadres de H2 Mobility Deutschland et, à droite, Luc Graré, responsable de l'Europe centrale et orientale chez Lhyfe et de Marc Liegl, Business Developer chez Lhyfe.
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Deux cadres de H2 Mobility Deutschland et, à droite, Luc Graré, responsable de l'Europe centrale et orientale chez Lhyfe et de Marc Liegl, Business Developer chez Lhyfe.
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Le Man eTGL fera son apparition au salon IAA
Pour que sa gamme électrique de camions soit complète, il manquait encore à Man le segment bas. C'est chose faite avec son eTGL de 12 t, basé sur le modèle thermique et doté des mêmes composants techniques que ses « grands frères » eTGS et eTGX. On l...
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Pour que sa gamme électrique de camions soit complète, il manquait encore à Man le segment bas. C'est chose faite avec son eTGL de 12 t, basé sur le modèle thermique et doté des mêmes composants techniques que ses « grands frères » eTGS et eTGX. On le verra en première mondiale à l'IAA, et il sera commercialisé à partir d'avril 2025.
Sa charge utile va jusqu'à 6,6 t, son autonomie maxi est de 235 km et il nécessite un temps de recharge d'environ 30 minutes par prise CCS d'une capacité allant jusqu'à 250 kW. Il peut donc occuper le créneau de la distribution urbaine. Il est produit dans l'usine de Nuremberg.
La chaîne cinématique composée d'un moteur électrique et d'une boîte de vitesses à deux rapports, est placée au centre du châssis et transmet la puissance d'entraînement de 285 ch ou 210 kW à l'essieu arrière par l'intermédiaire d'un arbre de transmission. L'empattement de 4500 mm, conçu pour une maniabilité exceptionnelle en ville, permet des longueurs de carrosserie de 6200 à 7300 mm, typiques des carrosseries à rideaux coulissants et des remorques sèches.
En cabine, l'écran central entièrement numérique de 12,3' indique l'état de charge de la batterie, l'autonomie, les besoins énergétiques en temps réel et la récupération d'énergie, en plus des données de conduite habituelles. - MF
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La filière gaz croit à l'avenir des PL au bioGNC ou bioGNL
La récente révision du règlement sur les normes d'émissions CO2 des véhicules lourds a opté pour un calcul des seules émissions des véhicules à l'échappement. Elle a donc favorisé l'électrique et l'hydrogène et a exclu les autres solutions vertueuses...
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La récente révision du règlement sur les normes d'émissions CO2 des véhicules lourds a opté pour un calcul des seules émissions des véhicules à l'échappement. Elle a donc favorisé l'électrique et l'hydrogène et a exclu les autres solutions vertueuses, dont le biogaz (issu du biométhane, produit à partir de déchets agricoles et de résidus organiques locaux), et les biocarburants liquides. Cette décision n'est pas un bon signal pour la filière gaz, qui a cependant des raisons pour rester optimiste.
Elle se mobilise pour que la clause de revoyure (prévue en 2027) prenne en compte une méthode de calcul des émissions plus juste, qui pourrait être celle du Facteur de Correction du Carbone, ou encore une comptabilisation en Analyse de Cycle de Vie. En effet, le bilan carbone en Analyse de Cycle de Vie (ACV) du bioGNV est équivalent à celui des véhicules électriques roulant en France (soit -80 % par rapport au diesel). Le bioGNV a un coût d'usage comparable à celui du diesel, et émet peu de polluants locaux (-90% de Nox),
La filière souligne une victoire récente : en France, le bioGNV, en étant décorrélé du gaz fossile, entrera en 2026 dans le champ de la Tiruert, la taxe incitative relative à l'utilisation d'énergie renouvelable dans les transports. Destinée aux distributeurs de carburants, cette taxe vise à augmenter la part des énergies renouvelables dans leurs ventes.
Dévoilé le 10 juillet, le Panorama du bioGNV 2024, publié par France Mobilité Biogaz, montre que les acteurs du transport, publics comme privés, sont nombreux, à envisager d'intégrer à leur mix énergétique renouvelable des véhicules au bioGNV. L'avitaillement aussi s'est densifié : fin décembre 2023, plus de 350 points d'avitaillement étaient ouverts au public sur tout le territoire, auxquels s'ajoutent le même nombre de stations privées.
Par ailleurs, 3 680 nouvelles immatriculations de véhicules roulant au bioGNV/GNV ont été enregistrées en un an, avec près de 40 000 véhicules en circulation à ce jour, dont 25 000 poids lourds et bus, dont le parc a presque triplé en cinq ans. Fin février 2024, sur le seul segment du transport de marchandises, la flotte française de poids lourds se trouve être la plus importante d'Europe, avec 11 393 camions (+18% par rapport à mars 2023). En 2023, le bioGNV représente 29% de la consommation totale de GNV. L'objectif est d'atteindre 100% en 2033. - MF
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100 000 colis et zéro panne pour GLS avec un camion à hydrogène
Un camion à pile à combustible Hyundai Xcient équipé d'une transmission entièrement automatique Allison 4500 R a intégré la flotte de GLS Allemagne fin 2023. Fin mai 2024, GLS avait déjà transporté plus de 100 000 colis avec ce véhicule à hydrogène 6...
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Un camion à pile à combustible Hyundai Xcient équipé d'une transmission entièrement automatique Allison 4500 R a intégré la flotte de GLS Allemagne fin 2023. Fin mai 2024, GLS avait déjà transporté plus de 100 000 colis avec ce véhicule à hydrogène 6x2 avec caisse mobile (à raison de 1 300 colis maxi par voyage). Exploité dans un triangle Cologne-Bonn-Mannheim et), le véhicule a parcouru plus de 30 000 km et transporté plus de 100 000 colis sans émissions locales.
Le Hyundai Xcient est un 27-tonnes (40 t de PTRA) à trois essieux avec essieu arrière directeur. Il est propulsé par une pile à combustible à hydrogène de 180 kW (environ 241 ch) avec deux stacks de 90 kW. Les deux stacks alimentent un moteur électrique de 350 kW (2 237 Nm), couplé à une transmission entièrement automatique Allison pour une accélération rapide sans perte de puissance.
Bien qu'alimenté par sept réservoirs d'hydrogène, son autonomie de 380 km nécessite une source d'énergie supplémentaire sous la forme de trois batteries tampons de 72 kWh au total. Il fait son plein de H2 dans les stations-service publiques de Wesseling et Frechen, en 8 à 20 minutes. Le problème est le réseau encore assez clairsemé de stations-service à hydrogène, qui complique la planification quotidienne. Ses avantages : un faible niveau sonore, un bon fonctionnement (aucune panne) et une bonne maniabilité, notamment grâce à la transmission automatique.
À propos de celle-ci, Allison précise que le convertisseur de couple multiplie le couple du moteur d'entraînement au démarrage, permettant aux camions Xcient de fonctionner avec un moteur d'entraînement plus petit et moins puissant. Cela maximise l'autonomie et l'efficacité. De plus, la transmission 4500 R est dotée d'un ralentisseur hydraulique intégré. La combinaison du freinage régénératif avec les freins à friction conventionnels et le couple du ralentisseur optimise le freinage et la récupération d'énergie et prolonge également la durée de vie des freins.
La flotte GLS (6 500 camions et 36 600 Vul) comprend également plus de 1 100 véhicules électriques et 15 camions GNL, qui circulent autour du dépôt de Bornheim. - MF
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PL électrique : le nouvel appel à projets a une enveloppe de 110 millions d'euros
Comme nous l'annoncions début août, un nouvel appel à projets a été lancé pour électrifier en grande partie les camions (et dans une moindre mesure les autobus et autocars) (voir 620...
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Comme nous l'annoncions début août, un nouvel appel à projets a été lancé pour électrifier en grande partie les camions (et dans une moindre mesure les autobus et autocars) (voir 62096). On sait aujourd'hui que l'enveloppe est de 100 millions d'euros, dont 95 pour les PL (en première monte ou rétrofit, répartis en 57,1 millions d'euros pour les porteurs et 38,1 pour les tracteurs), 10 pour les autobus et navettes urbaines, et 5 millions pour les autocars. La plateforme de dépôt des dossiers est ouverte jusqu'au 7 octobre.
Le gouvernement rappelle l'objectif fixé par l'Europe en janvier dernier en matière de réduction des émissions de CO2 des véhicules lourds neufs : -45% par rapport à 2019 pour ceux vendus à partir de 2030, et de 90% pour ceux vendus à partir de 2040. Problème : les camions électriques restent environ trois fois plus chers à l'achat que leurs équivalents diesel.
Mais avec une baisse du coût des batteries et une hausse du prix des modèles diesel, leur coût à l'usage (TCO) pourrait devenir équivalent à celui d'un diesel entre 2028 et 2030, avait indiqué début 2023 le patron de Renault Trucks.
Dans le cadre d'un premier train de subventions, 19 millions d'euros ont déjà été distribués depuis début 2024, souligne l'AFP. Ils ont permis l'acquisition ou la location de 248 poids lourds utilisés dans le fret, la distribution, l'agroalimentaire ou l'industrie, selon le gouvernement. - MF
Renault Trucks compte réaliser 50% de ses ventes avec des véhicules électriques à batterie dès 2030.
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Renault Trucks compte réaliser 50% de ses ventes avec des véhicules électriques à batterie dès 2030.
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Man présentera son camion électrique de livraison eTGL à l'IAA
Le nouveau Man eTGL sera présenté en première mondiale au salon IAA (17-22 septembre). Ce porteur 12 t électrique à batteries complète la gamme de camions électriques du constructeur pour la distribution, en venant rejoindre l'eTGS et l'eTGX, soit un...
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Le nouveau Man eTGL sera présenté en première mondiale au salon IAA (17-22 septembre). Ce porteur 12 t électrique à batteries complète la gamme de camions électriques du constructeur pour la distribution, en venant rejoindre l'eTGS et l'eTGX, soit un panel de 12 à 42 t. Avec une autonomie allant jusqu'à 235 km, une recharge rapide en 40 minutes environ et une charge utile allant jusqu'à 6,6 t, l'eTGL est particulièrement adapté au centre-ville. - MF
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Un site pour évaluer si le basculement vers un fourgon électrique est approprié ou non
En France, Mercedes-Benz Vans a renouvelé son outil « eReady », un « chatbot » (robot conversationnel) destiné aux professionnels qui veulent vérifier si leur cas d'usage est adapté à la mobilité électrique. Concrètement, est-il rentable pour eux de ...
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En France, Mercedes-Benz Vans a renouvelé son outil « eReady », un « chatbot » (robot conversationnel) destiné aux professionnels qui veulent vérifier si leur cas d'usage est adapté à la mobilité électrique. Concrètement, est-il rentable pour eux de « basculer » vers des fourgons électriques ? Ils n'ont qu'à cliquer ici et à répondre à quelques questions, en à peine une minute : kilométrage moyen, durée, possibilité de recharge etc. Les différents types de subventions existant en France sont précisés sur le site web à la page des VU électriques. - MF
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10 nouveaux 16-tonnes électriques Renault Trucks pour Transgourmet
Le groupe Transgourmet France, qui livre les restaurateurs et les métiers de bouche, accélère la décarbonation de son parc de véhicules de livraison sur l'ensemble du territoire en s'engageant dans l'électrique avec Renault Trucks. Il réceptionne 10 ...
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Le groupe Transgourmet France, qui livre les restaurateurs et les métiers de bouche, accélère la décarbonation de son parc de véhicules de livraison sur l'ensemble du territoire en s'engageant dans l'électrique avec Renault Trucks. Il réceptionne 10 E-Tech D de 16 t conçus sur mesure, et dont 4 ont été mis en service en Ile de France à l'occasion des Jeux Olympiques.
Sur les 250 véhicules de livraison de son parc à renouveler, 80 % le seront cette année en B100 et en électrique. Avec des véhicules de sa flotte roulant d'ores et déjà au biodiesel à 100%, à l'Oleo100, au gaz naturel ou biogaz, plus de 50% de sa flotte de livraison roulera d'ici fin 2024, avec une motorisation ou un carburant alternatif, avec un objectif de 70% d'ici fin 2025. - MF
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Man lance avec Eon la construction d'un réseau de recharge public PL en Europe
Le réseau de recharge pour les camions électriques que Man projette de mettre en place avec l'énergéticien Eon comprendra environ 400 points de recharge répartis sur quelque 170 sites en Europe, dont environ 125 points de charge en Allemagne....
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Le réseau de recharge pour les camions électriques que Man projette de mettre en place avec l'énergéticien Eon comprendra environ 400 points de recharge répartis sur quelque 170 sites en Europe, dont environ 125 points de charge en Allemagne. Ils seront installés à proximité des points de service du réseau Man existants. L'ouverture du premier site devrait avoir lieu d'ici fin 2024, et environ 80 sites d'ici à la fin de 2025. D'autres sites sont en cours de construction en Autriche, au Royaume-Uni, au Danemark, en Italie, en Pologne, en République tchèque et en Hongrie. - MF
Coup d'envoi de la coopération entre Man et Eon à Essen : De g. à d., Leonhard Birnbaum, patron d'Eon et Alexander Vlaskamp, patron de Man.
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Coup d'envoi de la coopération entre Man et Eon à Essen : De g. à d., Leonhard Birnbaum, patron d'Eon et Alexander Vlaskamp, patron de Man.
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Le moteur à combustion d'hydrogène, une solution intéressante pour les véhicules spéciaux
Après deux ans de développement dans le cadre du projet de développement WaVe, financé par l'Allemagne, deux protos (un porte-outilsUnimog Mercedes et un camion à chenilles à benne basculante) dotés d'un moteur à combustion d'hydrogène ont été testé...
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Après deux ans de développement dans le cadre du projet de développement WaVe, financé par l'Allemagne, deux protos (un porte-outilsUnimog Mercedes et un camion à chenilles à benne basculante) dotés d'un moteur à combustion d'hydrogène ont été testés lors d'opérations de conduite, de travail et de ravitaillement en carburant. L'intérêt de ce moteur est qu'il ne nécessite que des modifications mineures et peut être utilisé de la même manière que le moteur diesel actuel.
Ces protos sont le fruit d'un partenariat entre Mercedes, Mörtlbauer et d'autres sociétés. Ils ont démontré leurs performances en conduite et en fonctionnement dans les locaux de l'usine Mörtlbauer à Fürstenzell (Bavière). - MF
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