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Tachy : les contrôleurs peuvent remonter sur 56 jours au lieu de 28
La période de contrôle des données du tachygraphe (temps de conduite, temps de travail, périodes de repos) est étendue à 56 jours, au lieu de 28 jours auparavant. La nouvelle période de contrôle est une disposition du Paquet mobilité (Règlement UE 20...
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La période de contrôle des données du tachygraphe (temps de conduite, temps de travail, périodes de repos) est étendue à 56 jours, au lieu de 28 jours auparavant. La nouvelle période de contrôle est une disposition du Paquet mobilité (Règlement UE 2020/1054) modifiant au 31 décembre 2024 l'article 36 du règlement 165/2014.
Petite précision : les 56 jours sont calendaires et non pas d'activités. Attention, cela concerne aussi les camions encore équipés de disques, qu'il faut donc garder avec soi huit semaines...
Par contre, le téléchargement des données de la carte doit toujours être réalisé tous les 28 jours par la société de transport. - MF
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Permis fraîchement obtenu : plus besoin de guetter la boîte aux lettres
La délégation interministérielle à la sécurité routière nous informe que désormais, un certificat de droits à conduire digital est accordé aux nouveaux titulaires du permis de conduire, en attendant qu'ils reçoivent par courrier du titre du permis. C...
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La délégation interministérielle à la sécurité routière nous informe que désormais, un certificat de droits à conduire digital est accordé aux nouveaux titulaires du permis de conduire, en attendant qu'ils reçoivent par courrier du titre du permis. Conformément au décret n°2024-1075 paru le 29 novembre 2024, cette attestation sécurisée est à télécharger sur le site Mes Points Permis
Ce document, imprimé ou sous format digital, comprend la validité des catégories du permis de conduire. Il permet aux lauréats de l'examen pratique ou d'un diplôme professionnel de justifier de leur droit de circuler jusqu'à la réception du permis de conduire original (titre physique), à l'instar du certificat d'Examen du Permis de Conduire (CEPC), document appelé à disparaître dans l'avenir. Dans le cas du permis C ou CE, ce document évite aux tout nouveaux routiers d'attendre la réception par courrier du titre de leur permis de conduire pour pouvoir circuler en porteur ou en semi-remorque. Une façon de faciliter l'insertion professionnelle dans la conduite PL.
L'attestation numérique peut aussi être présentée en cas de perte ou de vol du permis de conduire. Elle est valable quatre mois à compter de la date de son émission.
Pour obtenir une attestation de droits à conduire sécurisée, un lauréat du permis de conduire dans le cadre d'un titre ou diplôme professionnel de conducteur routier a 3 étapes à suivre :
1. Je me connecte à mon compte France Titres (ANTS) en me rendant sur permisdeconduire.ants.gouv.fr pour préparer mes démarches. Je prépare les pièces justificatives demandées ; je fais ma photo d'identité ; je finalise ma demande de fabrication de permis de conduire sur le site de France Titres (ANTS).
2. Je crée mon compte sur Mes Points Permis en allant sur mespoints.permisdeconduire.gouv.fr. Pour cela, sur le site Mes Points Permis, je crée mon compte via FranceConnect ou avec mon adresse mail et un mot de passe.
3. Je télécharge mon attestation de droits à conduire sécurisée, depuis le site Mes Points Permis, dès que je reçois le SMS et l'e-mail. - MF
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Deux nouveaux cadres des transports Veynat condamnés pour harcèlement et agressions sexuelles
L'affaire Veynat n'est pas terminée... Cet important transporteur basé à Tresses, en Gironde, a fait appel de sa condamnation d'il y a quelques mois pour blessures involontaires dans un contexte d'agissements sexuels et sexistes commis par des cadres...
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L'affaire Veynat n'est pas terminée... Cet important transporteur basé à Tresses, en Gironde, a fait appel de sa condamnation d'il y a quelques mois pour blessures involontaires dans un contexte d'agissements sexuels et sexistes commis par des cadres de l'entreprise. Mais il vient de subir deux nouvelles condamnations, jeudi 19 décembre, relate notre confrère sudouest.fr.
Les deux hommes, qui disposent de dix jours pour faire appel, devront effectuer un stage de sensibilisation aux violences sexuelles et seront inscrits au fichier des délinquants sexuels. En tout, quatre cadres de l'entreprise, en plus de la société elle-même, ont été condamnés dans cette affaire. - MF
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Les transporteurs pourraient bénéficier de deux mois de plus pour installer le tachygraphe intelligent V2
Le Comité des transports routiers de l'UE a accepté d'accorder un délai supplémentaire de deux mois pour sanctionner les camions opérant à l'international et mis en circulation avant le 15 juin 2019, qui sont encore dotés d'un tachygraphe B1 et analo...
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Le Comité des transports routiers de l'UE a accepté d'accorder un délai supplémentaire de deux mois pour sanctionner les camions opérant à l'international et mis en circulation avant le 15 juin 2019, qui sont encore dotés d'un tachygraphe B1 et analogique et qui n'auront pas procédé à la mise à niveau légale du tachy d'ici le 1er janvier 2025.
Les transporteurs ont jusqu'au 28 février 2025 pour s'équiper du tachygraphe intelligent version 2 (C1V2). À noter que ceux mis en circulation après le 15 juin ont jusqu'à la mi-août 2025.
L'Union européenne demande aux États membres de ne pas appliquer de sanction pendant ces deux mois qui devront être mis à profit par les États membres de l'UE pour davantage sensibiliser les transporteurs à l'obligation de mise à niveau. Mais chaque État doit encore se prononcer clairement pour qu'on puisse être certain de l'absence de sanction. - MF
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Interdiction des véhicules Crit'Air 3 dans le Grand Paris le 1er janvier 2025 : à qui sont réservées les dérogations ?
Dès le 1er janvier 2025, conformément à la loi Climat et Résilience de 2021, toutes les agglomérations françaises comptant plus de 150 000 habitants (soit 42 métropoles) devront obligatoirement mettre en place une ZFE (Zone à faibles émissions).
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Dès le 1er janvier 2025, conformément à la loi Climat et Résilience de 2021, toutes les agglomérations françaises comptant plus de 150 000 habitants (soit 42 métropoles) devront obligatoirement mettre en place une ZFE (Zone à faibles émissions).
Au même moment, la Métropole du Grand Paris passera à la troisième étape de la ZFE, avec l'interdiction des véhicules Crit'Air 3 en semaine de 8h à 20h à l'intérieur de la zone délimitée par l'A86. Les contrôles automatiques n'étant pas encore possibles, les élus métropolitains ont décidé que l'année 2025 serait une année destinée à faire de la pédagogie autour de cette mesure.
L'une des 22 dérogations possibles (à demander en ligne) est réservée aux professionnels dont les véhicules portent dans le certificat d'immatriculation, aux champs J1 et/ou J3, les mentions CAM (1), CTTE (2), TRA (agricole, forestier), SRAT, SREM, REM, SRTC, RETC, SRSP, REP, ainsi que les véhicules isothermes.
Soulignons aussi la dérogation accordée aux véhicules des auto-entrepreneurs et des entreprises comportant au plus 10 salariés, et dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 2 millions d'euros et s'engageant au renouvellement de leur(s) véhicule(s) ; aux véhicules professionnels dont le remplacement est prévu par un véhicule neuf ou d'occasion autorisé dans la ZFE, dont l'achat a été effectué et une date prévisionnelle de livraison est annoncée par le vendeur sur le bon de commande, afin de prendre en compte les délais de fabrication des véhicules neufs et la démarche engagée par le propriétaire du véhicule ;
Ou encore la dérogation dont bénéficient les véhicules spécialisés affectés au transport de marchandises dangereuses et aux convois exceptionnels au sens de l'article R433-1 du code la route munis d'une autorisation préfectorale. - MF
(1) CAM : béton, benne, benne amovible, bétail, plateau, citerne à produits alimentaires, citerne à produit alimentaire à température dirigée, citerne pour aliments du bétail, citerne à produits chimiques, citerne à gaz liquéfiés, citerne à vidange, citerne à eau, citerne à produits pulvérulents ou granulaires, citerne à hydrocarbures légers, citerne à hydrocarbures lourds, fourgon à température dirigée, porte-engins, porte-voitures, porte-conteneurs ou caisses mobiles ou amovibles.
(2) béton, benne, benne amovible, bétail, plateau, citerne à produits alimentaires, citerne à produit alimentaire à température dirigée, citerne pour aliments du bétail, citerne à produits chimiques, citerne à gaz liquéfiés, citerne à vidange, citerne à eau, citerne à produits pulvérulents ou granulaires, citerne à hydrocarbures légers, citerne à hydrocarbures lourds, fourgon à température dirigée, porte-engins, porte-voitures.
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Comment savoir si un avis d'infraction reçu par mail n'est pas une arnaque ?
Pour éviter les arnaques, mieux vaut s'assurer que l'avis de contravention qu'on reçoit par mail (pratique de plus en plus courante) est bel et bien envoyé par l'Antai (Agence nationale de traitement automatisé des infractions). Notre confrère L'argu...
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Pour éviter les arnaques, mieux vaut s'assurer que l'avis de contravention qu'on reçoit par mail (pratique de plus en plus courante) est bel et bien envoyé par l'Antai (Agence nationale de traitement automatisé des infractions). Notre confrère L'argus explique comment distinguer le vrai du faux.
Il faut d'abord comprendre comment l'Antai est en possession de votre adresse mail. Elle peut lui arriver de trois façons. D'abord par la base de données de France Titres (anciennement ANTS), qui la recueille en cas de changement d'adresse sur la carte grise, d'achat ou de cession d'un véhicule.
Ou alors si vous avez accepté de le communiquer à un agent verbalisateur lors d'une interception. Troisième source possible, votre adresse mail peut avoir été communiquée aux autorités à l'occasion de la désignation de l'auteur de l'infraction par un loueur ou toute autre personne à qui vous avez emprunté le véhicule.
Ce qui est bon à savoir, c'est que si, à la réception d'un avis de contravention par mail, vous ne le téléchargez au format PDF, vous recevrez l'avis de contravention papier à votre adresse sept jours plus tard. Les délais pour bénéficier du montant minoré de l'amende forfaitaire partiront alors à compter de la date d'envoi du courrier par la Poste.
Comment identifier les arnaques ? Premier indice : vérifiez la présence des logos officiels (Marianne et Antai) en tête du mail. L'adresse de l'expéditeur doit être « nepasrepondre_noreply@antai.gouv.fr ». L'objet du mail doit être « [Antai -Votre démarche] Avis de contravention électronique » ; Le nom du destinataire du PV (personne physique ou société) ne doit enfin comporter aucune erreur.
En cas de doute, il est préférable de contacter l'Antai (0806 606 606) afin de vérifier que l'e-mail a été envoyé au titre d'une véritable infraction au Code de la route.
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Le ministre des Transports à la rencontre des agents de la Dreal sur une opération de contrôle
Jeudi soir dernier, les équipes de Vierzon et d'Orléans de la Dreal Centre-Val de Loire ont été mobilisées pour une opération « délestage » avec les gendarmes de l'EDSR 36, c'est-à-dire que tout le trafic, voitures et PL, était dévié sur une aire, en...
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Jeudi soir dernier, les équipes de Vierzon et d'Orléans de la Dreal Centre-Val de Loire ont été mobilisées pour une opération « délestage » avec les gendarmes de l'EDSR 36, c'est-à-dire que tout le trafic, voitures et PL, était dévié sur une aire, en l'occurrence celle des Avionneurs, sur l'A20. Le ministre des Transports, qui était de passage dans la région, en a profité pour aller à la rencontre des agents.
La Dreal a relevé six infractions et consigné 9 000 euros sur quatre camions immobilisés (deux cabotages irréguliers et une conduite sans carte sur des non-résidents, mais aussi un défaut de licence et un non-report d'activité d'un minibus à un camion). Elle a par ailleurs relevé un exercice illégal de la profession sur un Français.
François Durovray a pu échanger avec les agents de la Dreal sur leur métier et sur les règles qui s'appliquent en matière de transports de marchandises. Les 21 contrôleurs de la Dreal Centre Val de Loire réalisent chaque année 700 opérations de contrôle, pour 5 000 véhicules environ, et relèvent un peu plus de 1 000 infractions... Soit en moyenne un camion en infraction sur cinq ! - MF
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TICPE : remboursement géré par la DGFiP et non plus par la DGDDI
À compter des consommations de carburant de janvier 2025, les demandes de remboursement d'accise sur le carburant seront gérées par la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques). La DGDDI (Douanes et Droits Indirects) reste compétente pour les...
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À compter des consommations de carburant de janvier 2025, les demandes de remboursement d'accise sur le carburant seront gérées par la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques). La DGDDI (Douanes et Droits Indirects) reste compétente pour les consommations de carburant jusqu'à fin 2024, avec une procédure inchangée.
La procédure de déclaration est adossée à la déclaration de TVA de l'entreprise, elle doit suivre la même périodicité. Le montant de l'accise est imputé automatiquement sur le montant de TVA dû. Il est remboursé par le SIE en cas de reliquat. - MF
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Depuis avril dernier, le Japon encadre les temps de conduite de ses routiers
Les autorités japonaises ont adopté des règles législatives pour encadrer davantage les heures de conduite et temps de service des conducteurs routiers japonais. Ce qui permet de conclure qu'auparavant, ceux-ci n'avaient pas vraiment de limites impos...
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Les autorités japonaises ont adopté des règles législatives pour encadrer davantage les heures de conduite et temps de service des conducteurs routiers japonais. Ce qui permet de conclure qu'auparavant, ceux-ci n'avaient pas vraiment de limites imposées... C'est un reportage de l'AFP qui nous permet de découvrir cette adaptation tardive à des règles de sécurité.
Depuis avril 2024, les heures supplémentaires annuelles des chauffeurs routiers sont plafonnées à 960 (soit 80 heures par mois si on part sur une base de 12 mois*) et de nouvelles règles ont été adoptées pour les pauses, changeant les habitudes de nombreux chauffeurs qui roulaient sans interruption pour être mieux payés.
Ces changements de la réglementation visent à réduire le stress lié au travail mal rémunéré des camionneurs, qui se traduit par un taux élevé de maladies cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux. L'objectif est aussi de à rendre ce métier plus attractif pour les jeunes, dans un Japon vieillissant où 90% des marchandises sont transportées par la route.
Malgré son importance pour la quatrième économie mondiale, souligne l'AFP, le secteur routier n'est pas mieux reconnu que chez nous en termes de salaire : les chauffeurs travaillent généralement 20% de plus que la moyenne, mais gagnent 10% de moins, soit environ l'équivalent de 27 700 euros par an (2 300 euros par mois). On peut supposer qu'il s'agit de montants bruts. Près d'un conducteur sur cinq travaille au minimum 60 eures par semaine.
La plupart des 63 000 transporteurs routiers japonais sont de petites entreprises possédant 10 véhicules ou moins, dont beaucoup peinaient à joindre les deux bouts avant même les nouvelles règles. Elles ont survécu en baissant leurs prix ou en offrant gratuitement le chargement et le déchargement, souvent manuel. Les chauffeurs attendent souvent pendant des heures, sans frais supplémentaires pour le client. Sur ce point, on n'est pas trop dépaysé chez nous...
L'association des transporteurs japonais voit d'un mauvais oeil les conséquences économiques de la réduction des horaires, qui les met devant l'impossibilité d'accepter certaines missions pour rester dans les clous. Plus généralement, cela se traduit par des retards de livraison et des problèmes d'approvisionnement.
Le secteur du TRM japonais essaie de s'adapter pour éviter les kilomètres à vide et optimiser leurs chargements. Les entreprises se sont associées pour partager des camions, une mesure impensable avant les nouvelles règles, et les sociétés laitières envisagent de standardiser leurs conteneurs. Certaines doivent embaucher des conducteurs supplémentaires pour certaines tournées, ce qui occasionne de forts surcoûts de fonctionnement. - MF
*Il faut savoir qu'au Japon, les salariés ont le droit de prendre entre 10 et 20 jours de congés annuels selon qu'ils ont six mois ou six ans d'ancienneté dans leur entreprise. Mais beaucoup ne prennent que la moitié de ces congés autorisés...
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Dès 2025, les radars automatiques pourront détecter trois nouvelles infractions
Outre les excès de vitesse, les radars automatiques modernisés pourront théoriquement contrôler à partir de 2025 le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture et l'usage du téléphone. Au nombre de 4 000 radars aujourd'hui, il p...
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Outre les excès de vitesse, les radars automatiques modernisés pourront théoriquement contrôler à partir de 2025 le non-respect des distances de sécurité, le non-port de la ceinture et l'usage du téléphone. Au nombre de 4 000 radars aujourd'hui, il pourrait y en avoir 4 160 sur nos routes en 2025, qui auront recours à l'IA.
Parallèlement, 500 radars urbains devraient être installés partout en France suite à l'adoption de la loi 3DS de 2024, qui permet le transfert aux Régions des autoroutes, routes nationales ou portions de voies non concédées.
Concernant les trois nouvelles infractions, l'association 40 millions d'automobilistes souligne que chacune d'elles donne lieu à une amende de 135 euros et à un retrait de trois points sur le permis de conduire et rappelle que ces infractions sont cumulables. il sera donc possible d'être sanctionné simultanément pour les trois infractions par le même radar ! Faites le calcul : ça fait 405 euros et 9 points en moins. Et là, c'est hors excès de vitesse...
40 millions d'automobilistes dénonce le recours à outrance au système de verbalisation automatique. Pour une meilleure prévention des comportements dangereux, elle préconise plutôt le recours aux contrôles routiers des forces de l'ordre. « Si un usager se fait doubler par un autre et qu'il se rabat devant lui sans respecter la distance de sécurité, c'est celui qui s'est fait doubler qui sera sanctionné, alors que c'est bien la victime ! », fait remarquer l'association à titre d'exemple pour montrer que cette mesure n'est pas destinée à renforcer la sécurité, mais plutôt à engranger de l'argent.
Autre sujet d'inquiétude soulevé par 40 Millions : la généralisation du 30 km/h dans les villes, d'autant que pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h dans des zones où la limitation est inférieure ou égale à 50 km/h, le montant de l'amende forfaitaire s'élève à 135 euros (et non 68 euros). « Pour autant, on ne peut évidemment pas qualifier de chauffard un usager qui se déplace à 35 km/h en ville », rappelle Pierre Chasseray, le délégué général de 40 Millions. Il appelle tous les usagers de la route à se mobiliser en signant la pétition en ligne « Pas des Escargots ! ». - MF
Le téléphone au volant pourra être repéré par les radars automatiques modernisés, qui mettront en oeuvre l'intelligence artificielle (photo d'illustration Freor)
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Le téléphone au volant pourra être repéré par les radars automatiques modernisés, qui mettront en oeuvre l'intelligence artificielle (photo d'illustration Freor)
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Le Parlement européen veut réformer le permis lourd et encourage la mise en œuvre des camions de grande capacité
Pour apporter des réponses à la pénurie de conducteurs et au besoin de verdir le Transport routier de marchandises, le Parlement européen a voté en faveur de deux réformes. Celles-ci restent à débattre entre le Parlement, le Conseil et la Commission ...
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Pour apporter des réponses à la pénurie de conducteurs et au besoin de verdir le Transport routier de marchandises, le Parlement européen a voté en faveur de deux réformes. Celles-ci restent à débattre entre le Parlement, le Conseil et la Commission européenne. L'une concerne les permis de conduire, l'autre les poids et dimensions des camions.
Concernant les permis lourds, le Parlement recommande une « modernisation du cadre actuel pour les conducteurs professionnels » qui reviendrait à en simplifier l'accès. Ceci pour attirer davantage de jeunes conducteurs ainsi que de chauffeurs originaires de pays tiers... Difficile de ne pas voir dans ce désir de simplification une régression qui pourrait remettre en cause la sécurité sur les routes.
La révision de la directive sur les poids et dimensions des véhicules met en avant l'intérêt qu'aurait l'Europe à adopter le « système modulaire européen » (EMS, ou camions de grande capacité). Cette mesure permettrait selon le Parlement une meilleure utilisation des capacités de transport tout en respectant les normes de sécurité et d'efficacité. De plus, cette révision favorise le transport intermodal et combiné. Soulignons que le mag Les Routiers d'octobre développe ce sujet du point de vue scientifique.
La révision prévoit par ailleurs d'autoriser très rapidement l'utilisation transfrontalière de camions de plus grande taille. En compensant le poids des batteries des véhicules électriques par une tolérance de poids supplémentaire, ces nouvelles réglementations pourraient contribuer à diminuer le nombre de véhicules sur les routes. À suivre. - MF
La révision de la directive sur les poids et dimensions des véhicules met en avant l'intérêt qu'aurait l'Europe à adopter le « système modulaire européen ».
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La révision de la directive sur les poids et dimensions des véhicules met en avant l'intérêt qu'aurait l'Europe à adopter le « système modulaire européen ».
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Le système ETS (échange de quotas d'émission) va s'étendre au transport routier en 2027
Une refonte de la fiscalité des énergies est en route. Depuis le 1er janvier 2005, l'Union européenne dispose d'un système d'échange de quotas d'émission (European Emissions Trading System ou EU ETS) pour les installations industrielles. Depuis l'ado...
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Une refonte de la fiscalité des énergies est en route. Depuis le 1er janvier 2005, l'Union européenne dispose d'un système d'échange de quotas d'émission (European Emissions Trading System ou EU ETS) pour les installations industrielles. Depuis l'adoption de la révision de la directive 2003/87/CE, en avril 2023, ce système s'appliquera aussi au transport routier dès 2027, d'où le terme ETS 2 (ou SEQE-UE 2).
En attendant, ce système d'échange ne concerne qu'environ 10 000 entreprises dans les secteurs de production de chauffage et d'électricité, les secteurs industriels à forte intensité énergétique (raffineries, sidérurgies, ciment, production de verre et de papier), ainsi que l'aviation commerciale.
Mais un système d'échange de quotas d'émission, qu'est-ce que c'est ? Il doit garantir que les réductions d'émissions sont réalisées au coût le plus bas possible pour les entreprises. L'idée est de permettre les réductions d'émissions là où elles sont les moins chères et de minimiser le coût total de la politique climatique grâce à l'échange.
C'est comme un vrai marché, avec son offre et sa demande. En effet, les entreprises ont le choix :
• soit elles parviennent à réduire leurs émissions, après quoi elles seront peut-être en mesure de se constituer un surplus de quotas, qu'elles pourront alors revendre ;
• soit elles ne peuvent pas réduire suffisamment leurs émissions et n'ont pas assez de quotas. Elles peuvent alors les acheter sur le marché ou aux enchères.
La rentabilité des investissements dans les installations de recharge et le coût des droits d'émission détermineront la stratégie qu'une entreprise de transport appliquera dans la pratique : elle réduira ses émissions si cela est moins cher que d'acheter des droits d'émission.
Puisqu'il concerne les émissions des carburants, en cas de prix du pétrole et du gaz exceptionnellement élevés au moment de la mise en place du nouveau système en 2027, celle-ci pourrait être repoussée en 2028.
Dès 2024, les entités réglementées (distributeurs de carburants) devront fournir des rapports sur les quantités de carburants mises sur le marché, tandis qu'à partir de 2028 (ou 2029 en cas de restitution), elles devront restituer une certaine quantité de quotas d'émissions pour compenser les émissions de 2027. La limite pour les émissions (cap) sera fixée en 2027 et devra être progressivement réduite jusqu'à atteindre une réduction de 43% des émissions en 2030 par rapport aux niveaux de 2005 dans les secteurs concernés. - MF
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La Csiam appelle le gouvernement à prolonger les aides à l'achat de PL électriques jusqu'en 2027
La Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures de soutien face aux défis du marché français des poids lourds. « Malgré une baisse sur les huit premiers mois de 2024 (v...
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La Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (Csiam) appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures de soutien face aux défis du marché français des poids lourds. « Malgré une baisse sur les huit premiers mois de 2024 (voir 62334), le secteur est en pleine transformation vers une mobilité plus durable », affirme la Csiam.
Dans un contexte de taux d'intérêt élevés et d'incertitudes économiques, la Csiam insiste donc sur l'importance de renforcer les aides publiques pour l'électrification des poids lourds et de prolonger ces dispositifs au moins jusqu'en 2027. - MF
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L'UE a abrogé l'obligation de retour toutes les huit semaines
La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté tous les recours introduits par sept États membres (dont la Belgique) contre le Paquet mobilité, la grande réforme du transport routier dans l'UE, votée en 2020. Elle a cependant annulé l'obligation d...
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La Cour de Justice de l'Union européenne a rejeté tous les recours introduits par sept États membres (dont la Belgique) contre le Paquet mobilité, la grande réforme du transport routier dans l'UE, votée en 2020. Elle a cependant annulé l'obligation de retour des véhicules toutes les huit semaines au centre opérationnel de l'entreprise de transport.
Une mesure jugée discriminatoire par plusieurs pays d'Europe centrale et orientale, qui s'estiment pénalisés en raison de leur éloignement géographique par rapport à la zone de plus grande activité en Europe de l'Ouest. La Cour de justice a invoqué « l'absence d'une étude d'impact » pour justifier cette décision d'annuler la disposition du retour du véhicule.
Cette décision ne fait pas que des heureux : le Bureau commun du transport routier de marchandises du BGL (Allemagne), de la FNTR (France) et de NLA (pays nordiques) à Bruxelles estime que cette règle permet de lutter contre les pratiques de « pavillon de complaisance ». Il s'agit selon lui d'une mauvaise nouvelle pour les entreprises de TRM qui, pour se conformer à cette obligation, ont déjà transféré leur siège social dans l'État membre dans lequel elles exercent leurs activités de transport.
Le Bureau commun du transport routier de marchandise demande donc à la Commission européenne de présenter une proposition législative dans les plus brefs délais, après une « analyse d'impact », afin que les législateurs de l'UE puissent réintégrer l'obligation de retour du véhicule dans le paquet Mobilité. - MF
Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale estiment discriminatoire l'obligation de retour à la base toutes les 8 semaines (photo Fréor)
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Plusieurs pays d'Europe centrale et orientale estiment discriminatoire l'obligation de retour à la base toutes les 8 semaines (photo Fréor)
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Attention à repasser votre visite de permis juste avant vos 60 ans
À partir de 60 ans, les chauffeurs routiers savent qu'ils doivent passer leur visite médicale tous les deux ans pour valider le renouvellement de leur permis, contre tous les 5 ans avant 60 ans. Mais à l'approche de 60 ans, ils oublient qu'ils doiven...
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À partir de 60 ans, les chauffeurs routiers savent qu'ils doivent passer leur visite médicale tous les deux ans pour valider le renouvellement de leur permis, contre tous les 5 ans avant 60 ans. Mais à l'approche de 60 ans, ils oublient qu'ils doivent faire cette démarche sans attendre d'avoir dépassé leur anniversaire.
Un chauffeur routier de Loire-Atlantique dont le témoignage a été rapporté par notre confrère actu.fr a ainsi conduit plusieurs mois son poids lourd avec un permis de conduire non valide, puisqu'il a laissé passer la date de ses 60 ans. Il était de toute bonne foi : « Je ne me suis pas posé la question de repasser le permis puisque sur ma carte, c'était noté 2025. Et jamais on n'a parlé de cette règle entre collègues ».
ce routier a donc dû s'arrêter plusieurs jours, le temps d'obtenir d'urgence un rendez-vous pour une visite médicale. Son entreprise est la première en faute car elle n'a pas alerté son conducteur à temps, n'ayant pas réalisé qu'il allait avoir 60 ans avant la date d'échéance de son permis, 2025. Heureusement, il ne lui est rien arrivé pendant les mois où il a roulé sans permis valide.
« J'aimerais que mon témoignage puisse servir à d'autres chauffeurs. Qu'ils n'oublient pas de faire attention quand ils approchent des 60 ans... ». - MF
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Les contrôleurs terrestres confrontés à des fraudes de plus en plus subtiles
En 780 contrôles menés en 2023, la vingtaine d'agents de la Dreal Centre-Val de Loire spécialisés en la matière ont passé au crible plus de 5 000 PL et relevé 1 159 infractions, dont la moitié sont des temps de repos non respectés. Pour près ...
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En 780 contrôles menés en 2023, la vingtaine d'agents de la Dreal Centre-Val de Loire spécialisés en la matière ont passé au crible plus de 5 000 PL et relevé 1 159 infractions, dont la moitié sont des temps de repos non respectés. Pour près de 70% de ces infractions, ce sont des transporteurs étrangers qui ont été épinglés.
Rien de vraiment étonnant à cela, car ce sont eux qui sont principalement ciblés, souligne notre confrère La République du Centre, qui a assisté à un contrôle sur l'aire de repos Saran-Gidy, sur l'A10, jeudi dernier. À noter que les contrôles en question n'ont pas seulement lieu sur les routes, mais aussi directement dans les locaux des entreprises implantées sur le territoire.
Hormis les amendes récoltées (685 000 euros dans cette région en 2023), ces opérations se sont traduites notamment par des sanctions administratives infligées à 7 entreprises de transport routier : interdictions de cabotage, mais aussi perte d'honorabilité pour des sociétés françaises multirécidivistes (dont le gérant a plusieurs condamnations qui entachent son casier judiciaire avec pour effet l'interdiction de poursuivre leur activité de transport, tant qu'un autre gestionnaire ou gérant soit désigné).
En 2024, les services de l'État n'envisagent pas d'augmenter la cadence en multipliant les opérations de vérifications, mais plutôt de parfaire leur savoir-faire vis-à-vis des fraudes de plus en plus subtiles, a confié la Dreal à notre confrère. Aujourd'hui, certains transporteurs sont en effet capables d'installer des petits boîtiers amovibles (donc difficilement détectables) ou de hacker des logiciels pour tromper les contrôleurs sur les temps de conduite ou les normes antipollution. Il faut donc adapter les méthodes de contrôle en conséquence. - MF
Lors du contrôle coordonnée qui a eu lieu en présence de la préfète sur l'aire de repos Saran-Gidy, sur l'A10, jeudi dernier (photos Dreal Centre-Val de Loire).
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Contrôle des interdictions de circuler le samedi : un PL sur deux en infraction sur l'A77
La Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) de Bourgogne-Franche-Comté relate avoir organisé le samedi 3 août un contrôle sur l'A77 dans la Nièvre pour évaluer le respect des interdictions de circuler des PL.
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La Dreal (direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) de Bourgogne-Franche-Comté relate avoir organisé le samedi 3 août un contrôle sur l'A77 dans la Nièvre pour évaluer le respect des interdictions de circuler des PL.
Elle rappelle que par arrêté du 3 avril 2024, durant 7 samedis consécutifs (dont le 3 août 2024), la circulation des + de 7,5 t est interdite sur l'ensemble du réseau routier entre 7h et 19h (sauf dérogations, concernant notamment le transport de denrées périssables).
Bilan : sur 6 camions seulement circulant et contrôlés en trois heures (dont 5 non-résidents), 3 interdictions de circuler ont été relevées, ainsi que 4 infractions aux temps de conduite et de repos et 2 absences d'attestation de détachement ! Parmi les PL en tord, un lituanien transportant des palettes de canettes de soda en température ambiante et un espagnol chargé de colis commandés sur internet (pneus, chaussure, etc.). Dans les deux cas, l'amende se limite à 90 euros pour être autorisé à reprendre sa route après un repos forcé jusqu'à 19 h sur l'aire myennoise de l'A77.
À noter que cette année, en raison des JOP 2024 (26 juillet au 11 août 2024, puis 28 août au 8 septembre), un autre arrêté lève exceptionnellement certaines interdictions générales et complémentaires de circulation pour les transports de marchandises en lien avec le Comité d'organisation des JOP en provenance et/ou à destination des sites officiels de compétitions ou autres (approvisionnement en linge propre et évacuation du linge sale des structures hôtelières, évacuation des déchets...). - MF
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Le HVO pourra être distribué en station-service
Un arrêté tout juste publié autorise la distribution des gazoles synthétiques xTL (dont le HVO) en stations publiques, à condition que la même station distribue également le gazole traditionnel B7, comme le font toutes les stations actuelles. Rappel...
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Un arrêté tout juste publié autorise la distribution des gazoles synthétiques xTL (dont le HVO) en stations publiques, à condition que la même station distribue également le gazole traditionnel B7, comme le font toutes les stations actuelles. Rappelons que le B7 doit son nom aux 7% de biodiesel ou ester méthylique d'acide gras qui le composent réglementairement. A consulter ici.
Cet arrêté est peu utile tant qu'il n'existe pas de véhicules « HVO exclusif ». Hors dispositif « HVO exclusif », les transporteurs qui ont déjà choisi de rouler au biodiesel HVO peuvent se dépanner avec du B7 puisque le B7 et le HVO se mélangent sans problème dans le réservoir, sans conséquence dommageable sur le fonctionnement du moteur. Daimler Truck France plaide auprès des services de l'Etat l'obtention de la vignette Crit'Air 1 pour les véhicules « HVO exclusif ». Affaire à suivre. - MF
Le biocarburant HVO pourrait logiquement s'ajouter aux carburants distribués en station...
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Le biocarburant HVO pourrait logiquement s'ajouter aux carburants distribués en station...
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Contrôle du repos hebdomadaire en Belgique : 135 infractions sur 202 chauffeurs
Fin mai, les services de contrôle belges SIRS et ELA ont procédé à une importante inspection au parking PL Goordijk à Anvers. Le contrôle portait essentiellement sur les repos hebdomadaires et les conditions de travail, pour lutter contre le dumping ...
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Fin mai, les services de contrôle belges SIRS et ELA ont procédé à une importante inspection au parking PL Goordijk à Anvers. Le contrôle portait essentiellement sur les repos hebdomadaires et les conditions de travail, pour lutter contre le dumping social et viser un secteur des transports « plus sûr, plus équitable et de meilleure qualité, où tous les chauffeurs peuvent travailler en toute sécurité », argumente le syndicat UBT FGTB, qui publie cette info sur sa page FB.
La chasse fut très fructueuse : sur 202 chauffeurs contrôlés, 135 infractions relatives à la prise d'un long repos dans la cabine ont été verbalisées. 70 camions n'ont pas respecté l'obligation de retour, 35 chauffeurs n'ont pas pu rentrer chez eux à temps. Plus de 250 000 euros ont été collectés, principalement aux frais des entreprises. Parallèlement, plusieurs enquêtes ont été lancées pour dumping social et délits de cabotage.
Selon l'UBT FGTB, cette action prouve une fois de plus que les contrôles sont indispensables pour garantir un secteur européen des transports équitable... - MF
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Les salariés en arrêt maladie d'origine non professionnelle peuvent cumuler des droits à congés payés
Au terme d'une saga judiciaire qui aura duré plus de six mois, une réforme majeure du droit social français a été adoptée qui permet désormais aux salariés en arrêt maladie d'origine non professionnelle de cumuler des droits à congés payés vient mett...
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Au terme d'une saga judiciaire qui aura duré plus de six mois, une réforme majeure du droit social français a été adoptée qui permet désormais aux salariés en arrêt maladie d'origine non professionnelle de cumuler des droits à congés payés vient mettre en conformité le droit français au droit européen. Floriane Guibert, avocate à la cour et fondatrice du cabinet Law & Communication, rappelle que jusqu'à présent, en droit français, seuls les salariés en arrêt pour cause d'accident du travail ou de maladie professionnelle acquéraient des droits à congés payés, et ce, dans la limite d'une durée ininterrompue d'un an.
La Cour de cassation a jugé cette règle non conforme au droit de l'Union européenne qui impose aux Etats membre de garantir aux salariés un congé de quatre semaines par an au minimum, qu'ils soient en arrêt maladie ou non (contre 5 semaines pour les salariés en arrêt d'origine professionnelle).
Un salarié qui n'a pas pu poser tous ses congés payés au cours de la période de prise des congés payés, pour cause de maladie ou d'accident, pourra les reporter pendant un délai de 15 mois. Au terme de ce délai, les congés expireront définitivement.
Pour ce qui est des délais de recours, les salariés actuellement en poste auront 2 ans, à compter de la publication de la loi adoptée le 10 avril 2024, pour réclamer leurs droits à congés payés.
Pour les salariés ayant quitté l'entreprise, la classique prescription triennale a été retenue, faisant obstacle aux actions des salariés ayant quitté l'entreprise depuis plus de 3 ans (Code du travail, art. L. 3245-1). - MF
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