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Une conjoncture toujours très dégradée dans le TRM au 1er trimestre 2025
Au premier trimestre 2025, les indicateurs de conjoncture se maintiennent à un niveau extrêmement bas, sans perspective d'amélioration à moyen terme, constate la FNTR au terme de son enquête auprès des transporteurs. 55% des 829 chefs d'entreprise qu...
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Au premier trimestre 2025, les indicateurs de conjoncture se maintiennent à un niveau extrêmement bas, sans perspective d'amélioration à moyen terme, constate la FNTR au terme de son enquête auprès des transporteurs. 55% des 829 chefs d'entreprise qui ont répondu constatent que l'activité au 1er trimestre 2025 est en baisse et 60% sont insatisfaits de la situation de leur entreprise. Ils ne prévoient aucune amélioration, tout au plus une stabilisation, tandis que 24% restent dans l'expectative.
Les investissements (essentiellement dans le renouvellement du parc) régressent encore au 1er trimestre 2025. Quant aux effectifs de conducteurs, ils stagnent à un niveau bas ces trois derniers mois. Il n'est pas envisagé d'évolution positive.
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Dominique Bussereau va présider la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France
Baptisée « Ambition France Transports », la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France est chargée de définir les moyens concrets pour financer nos infrastructures sur le long terme, afin que tous les Français aient accè...
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Baptisée « Ambition France Transports », la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France est chargée de définir les moyens concrets pour financer nos infrastructures sur le long terme, afin que tous les Français aient accès à la mobilité. Elle sera présidée par Dominique Bussereau, qui fut ministre des Transports de 2007 à 2010.
En tant que représentante des transporteurs de marchandises et logisticiens français, la fédération TLF appelle à placer la compétitivité des acteurs des filières transport et logistique au cur des débats, car les infrastructures de mobilités sont essentielles à leur bon fonctionnement. Les transporteurs devront donc être pleinement intégrés à ces discussions pour mieux prendre en compte leurs réalités opérationnelles, que ce soit les défis de leur transition énergétique, les enjeux de l'intermodalité du transport de marchandises ou encore de l'aménagement économique du territoire à travers le foncier logistique.
« Les transporteurs routiers français, principalement composé de TPE et de PME, sont déjà lourdement taxés (...). Ces échanges doivent mettre un coup d'arrêt aux écotaxes locales qui se développent et qui risquent de mettre en péril les transporteurs locaux des régions concernées, comme c'est le cas en Alsace et dans le Grand Est », prévient Jean-Thomas Schmitt, Président de l'Union TLF. - MF
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Les transporteurs adhérents à l'OTRE accompagnés dans leur stratégie énergétique
Le cabinet de conseil Alliance des Énergies, expert en courtage et en efficacité énergétique auprès des professionnels, a signé un partenariat avec l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE). Objectif : accompagner les 3600 entreprise...
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Le cabinet de conseil Alliance des Énergies, expert en courtage et en efficacité énergétique auprès des professionnels, a signé un partenariat avec l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE). Objectif : accompagner les 3600 entreprises adhérentes de l'organisation professionnelle dans l'optimisation et la gestion de leurs dépenses énergétiques.
Cet accompagnement porte sur la négociation des contrats d'électricité et de gaz (accès à des offres compétitives adaptées), sur l'optimisation des taxes énergétiques (allègement des charges fiscales liées à l'énergie, qui peuvent représenter un tiers de la facture) et sur l'amélioration de la performance énergétique de leurs infrastructures (via des audits complets, des plans d'action et des proposition de solutions de financement dédiées). - MF
Alexandre Beaufils, DG délégué d’Alliance des Énergies, et Jean-Marc Rivera, Directeur délégué général de l’OTRE.
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Alexandre Beaufils, DG délégué d’Alliance des Énergies, et Jean-Marc Rivera, Directeur délégué général de l’OTRE.
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Rencontre au SITL entre le ministre Philippe Tabarot et le président de l'OTRE Alexis Gibergues
Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, était sur le salon SITL pour intervenir lors d'une conférence et réaffirmer le rôle essentiel du transport et de la logistique en France. À cette occasion, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, a pu ...
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Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, était sur le salon SITL pour intervenir lors d'une conférence et réaffirmer le rôle essentiel du transport et de la logistique en France. À cette occasion, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, a pu lui rappeler les trois priorités de l'organisation :
• les difficultés rencontrées par les entreprises dans le domaine assurantiel
• la nécessité de faire aboutir en urgence aux propositions concrètes portées par l'OTRE pour une juste rémunération du coût du transport
• la volonté de participer activement aux discussions autour de la conférence de financement « Ambition France Transports ». - MF
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L'Europe en passe d'abaisser à 18 ans au lieu de 21 l'âge minimum pour les permis PL
Sur l'âge minimum requis pour passer l'examen du permis poids lourd, les règles sont loin d'être harmonisées entre les pays membres de l'Union européenne. Selon un accord préliminaire conclu au niveau européen pour répondre à la pénurie de chauffeurs...
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Sur l'âge minimum requis pour passer l'examen du permis poids lourd, les règles sont loin d'être harmonisées entre les pays membres de l'Union européenne. Selon un accord préliminaire conclu au niveau européen pour répondre à la pénurie de chauffeurs routiers, il pourrait passer de 21 à 18 ans dans les 27 pays membres. Rappelons qu'en France, un candidat au permis C/CE doit être âgé d'au moins 21 ans, sauf s'il suit une formation professionnelle (CAP, Bac pro, titre professionnel), auquel cas l'âge minimum est de 18 ans.
C'est l'un des trois points de l'accord trouvé entre le Parlement et le Conseil dans le cadre des mesures destinées à moderniser les règles en matière de permis de conduire et de sécurité routière. L'accord attend désormais d'être approuvé par le Conseil et le Parlement. Suite à quoi les États membres disposeront de quatre ans pour transposer ces nouvelles dispositions dans leur droit national et les mettre en uvre.
Autre nouveauté introduite par cet accord, les États membres pourraient appliquer le principe de la conduite accompagnée (généralisée pour le permis B). Les jeunes de 17 ans seraient autorisés à conduire un camion ou un utilitaire léger sur leur seul territoire, dans le cas où ils sont accompagnés d'un conducteur expérimenté. - MF
©Photo Fréor
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©Photo Fréor
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Les conducteurs des adhérents TLF incités à devenir réservistes de la Garde Nationale
En signant un partenariat avec la Garde Nationale, l'Union TLF s'engage à sensibiliser ses salariés à la possibilité de rejoindre les réservistes de la Garde Nationale, ce qu'ils peuvent faire parallèlement à leurs activités professionnelles.
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En signant un partenariat avec la Garde Nationale, l'Union TLF s'engage à sensibiliser ses salariés à la possibilité de rejoindre les réservistes de la Garde Nationale, ce qu'ils peuvent faire parallèlement à leurs activités professionnelles.
Créée en 2016, la Garde Nationale regroupe aujourd'hui 82 000 réservistes opérationnels des forces armées et de sécurité intérieure, dont près de 7 000 sont mobilisés quotidiennement sur le territoire national. Et leur nombre devrait augmenter avec la Loi de programmation militaire 2024-2030 (qui a pour objectif un réserviste pour deux militaires). - MF
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La CFTC Transports a rappelé à Philippe Tabarot qu'elle attend des actes
Après Patrice Vergriete en février 2024, puis François Durovray en septembre 2024, la CFTC a rencontré à son tour Philippe Tabarot, ministre des Transports depuis décembre 2024. Comme avec ses prédécesseurs, la CFTC Transports a rappelé qu'aucun des ...
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Après Patrice Vergriete en février 2024, puis François Durovray en septembre 2024, la CFTC a rencontré à son tour Philippe Tabarot, ministre des Transports depuis décembre 2024. Comme avec ses prédécesseurs, la CFTC Transports a rappelé qu'aucun des dossiers de fond du secteur n'avait avancé depuis près de deux ans : salaires, conditions d'accueil, chargement-déchargement...
Rien ne s'est passé, martèle le syndicat, qui en a profité pour rappelé au ministre l'importance de l'engagement de l'Etat dans le financement du CFA, car ce dispositif doit rester un levier d'attractivité pour les métiers du TRM en tension. Cinq ans après le Covid et les promesses faites aux travailleurs de 2e ligne par le président de la République lui-même, la CFTC attend des actes.
De g. à d. : Frank Seyer, SG adjoint FGT CFTC, Guillaume Cadart, Président FGT CFTC, le Ministre, Maxime Dumont, SG FGT CFTC, Laïla Sassa, SG Adjointe FGT CFTC.
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De g. à d. : Frank Seyer, SG adjoint FGT CFTC, Guillaume Cadart, Président FGT CFTC, le Ministre, Maxime Dumont, SG FGT CFTC, Laïla Sassa, SG Adjointe FGT CFTC.
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Une plateforme au service de la sécurité routière
L'objectif du nouveau site www.enroutepourlaprevention.pro est clair : devenir la référence en matière de santé et de sécurité routière chez les professionnels de la route. Le risque routier est en effet l'une des premières causes de mortalité liées ...
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L'objectif du nouveau site www.enroutepourlaprevention.pro est clair : devenir la référence en matière de santé et de sécurité routière chez les professionnels de la route. Le risque routier est en effet l'une des premières causes de mortalité liées au travail en France. Pour aider les entreprises du transport routier de marchandises et du déménagement à mieux protéger leurs salariés, ce nouveau site web offre un accès centralisé aux pratiques et outils essentiels de prévention.
www.enroutepourlaprevention.pro s'adresse aux transporteurs routiers et aux formateurs, leur permettant d'agir concrètement sur plusieurs leviers :
• Structurer une politique de prévention adaptée aux réalités du terrain
• Bénéficier de l'accompagnement de partenaires experts présents sur tout le territoire Sensibiliser les salariés à travers des outils pédagogiques dédiés
• Accéder à une bibliothèque de ressources (guides, diagnostics, supports de formation)
• Se tenir informé des actualités et événements en matière de prévention
Grâce à une cartographie des partenaires spécialisés, sur www.enroutepourlaprevention.pro, les entreprises peuvent notamment identifier les experts selon leurs besoins spécifiques : prévention des conduites addictives, hygiène de vie, ou encore accompagnement en cas d'accident.
Il est le résultat d'une convention de partenariat sur la prévention du risque routier professionnel signée le 4 juillet 2023 par l'Etat, les organisations professionnelles et les organismes professionnels du secteur (dont l'AFT). - MF
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Les ZFE en voie de suppression
Suite à la proposition de loi présentée par Sylvie Bonnet, députée de La Droite Républicaine, soutenue par 50 parlementaires, la commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi de simplification de la vie économique a...
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Suite à la proposition de loi présentée par Sylvie Bonnet, députée de La Droite Républicaine, soutenue par 50 parlementaires, la commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi de simplification de la vie économique a voté pour la suppression des Zones à Faibles Émissions (instaurées en 2019).
Cette nouvelle réjouit l'association 40 millions d'automobilistes, qui s'oppose depuis 2018 contre cette mesure qu'elle juge injuste et discriminatoire. Cependant, la décision n'est pas encore définitivement actée : les ministres concernés entendent bien revenir à la charge le 8 avril prochain, jour où le projet de loi doit être examiné à l'Assemblée nationale. À suivre. - MF
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Jean-Thomas Schmitt, PDG d'Heppner, remplace Éric Hémar à la présidence de l'Union TLF
Jean-Thomas Schmitt, président-directeur général d'Heppner, a été élu à l'unanimité président de l'Union TLF pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Éric Hémar, Président fondateur du groupe ID Logistics, après deux mandats marqués par une croiss...
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Jean-Thomas Schmitt, président-directeur général d'Heppner, a été élu à l'unanimité président de l'Union TLF pour un mandat de 3 ans. Il succède ainsi à Éric Hémar, Président fondateur du groupe ID Logistics, après deux mandats marqués par une croissance soutenue de l'Union TLF.
Cette prise de fonction s'inscrit dans la continuité de l'engagement de Jean-Thomas Schmitt au sein de l'Union TLF, où il siégeait déjà au Conseil d'administration et au Comité directeur, ainsi que de son expérience en tant que vice-président du Meti (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire) et président du club ETI Grand Est. - MF
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L'OTRE a eu hier un échange constructif avec Philippe Tabarot
Les attentes du secteur n'ayant toujours pas reçu de réponses face à une situation socio-économique toujours plus complexe, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens a obtenu un entretien avec le ministre des Transports, hier. Elle a consta...
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Les attentes du secteur n'ayant toujours pas reçu de réponses face à une situation socio-économique toujours plus complexe, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens a obtenu un entretien avec le ministre des Transports, hier. Elle a constaté que Philippe Tabarot a une bonne connaissance des dossiers.
L'OTRE s'est employée à faire entendre la voix des transporteurs sur les enjeux prioritaires qui conditionnent l'avenir de la profession. Elle a rappelé l'urgence d'une plus juste répartition de la valeur dans le transport routier. Ce qui devrait se traduire par une lutte contre les prix abusivement bas, une garantie de la transparence des prix proposés par les bourses de fret, des revenus décents et fixes assurés aux transporteurs, une limitation des prestations de transport non valorisées (chargement, gestion des palettes, etc.).
L'OTRE a également alerté sur l'urgence de renforcer les contrôles pour faire respecter les règles du paquet mobilité et lutter contre la concurrence déloyale. Pour cela, elle a réitéré sa demande d'impliquer, en appui de l'action des corps de contrôles des Dreal, l'ensemble des autres corps de contrôle routier, et notamment les 7600 gendarmes des Escadrons départementaux de sécurité routières (EDSR) pour lutter contre le cabotage illégal, le non-respect des règles de détachement et plus globalement la concurrence déloyale.
« La mobilisation de notre organisation au service du développement et de la modernisation des infrastructures de transport (routes, autoroutes, bornes de recharge dynamique...) a permis de souligner que leur financement ne peut peser sur les seuls transporteurs routiers. À l'heure de la complémentarité des modes, une partie des dépenses actuelles devrait ainsi être réorientée, sans nouveaux prélèvements ni hausse de la fiscalité pour la filière », souligne enfin l'OTRE.
Elle a rappelé au ministre sa disponibilité pour participer à l'ensemble des travaux engagés par le gouvernement en vue de bâtir une politique durable du transport routier, au service d'une France compétitive. - MF
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L'UE appelée à anticiper la révision des objectifs CO₂
Plus de 20 organisations impliquées dans le secteur du transport routier ont publié une déclaration commune appelant la Commission européenne à repousser les réglementations sur les normes CO₂ et à fournir les conditions propices et les incitat...
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Plus de 20 organisations impliquées dans le secteur du transport routier ont publié une déclaration commune appelant la Commission européenne à repousser les réglementations sur les normes CO₂ et à fournir les conditions propices et les incitations nécessaires à une adoption accrue des véhicules propres.
Elles appellent la Commission européenne à anticiper d'un an la révision des normes CO₂ (sans préciser par ailleurs à quelle date butoir se référer!) et à ne pas limiter le choix de technologies viables, ce qui implique la prise en compte des biocarburants.
Les organisations exhortent également la Commission à mettre en place les conditions et les incitations nécessaires pour encourager l'adoption de véhicules propres, plutôt que d'imposer au secteur privé des mandats d'achat contraires au libre marché. - MF
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Transition verte du TRM : les fédés appellent à un meilleur cadre européen
Les représentants du bureau commun BGL, FNTR et NLA (fédérations de transporteurs respectivement allemande, française et norvégienne) ont organisé à Bruxelles un échange au Parlement européen avec les députés Christophe Grudler (FR - Renew), Marianne...
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Les représentants du bureau commun BGL, FNTR et NLA (fédérations de transporteurs respectivement allemande, française et norvégienne) ont organisé à Bruxelles un échange au Parlement européen avec les députés Christophe Grudler (FR - Renew), Marianne Vind (DK-S&D) et Asger Christensen (DK-Renew).
Un second rendez-vous s'est également tenu à la Commission européenne avec Magda Kopczynska, Directrice générale de la DG Move (Mobilité et Transport).
La délégation a fait entendre à cette occasion sa voix sur trois grands thèmes, dont voici les points les plus importants :
• défendre une approche plus pragmatique de la transition énergétique, en donnant aux carburants renouvelables, tels que le biogaz et le HVO, un rôle plus important. Et en demandant une révision anticipée de la législation sur les objectifs de CO2 pour les nouveaux PL, afin de laisser le temps au marché de s'adapter.
• besoin d'une capacité accrue sur le réseau électrique dans les dépôts, les zones industrielles et les terminaux de transport. Il faut pour cela un fonds d'investissement dédié à la mise en place d'infrastructures de recharge, mais aussi des mécanismes pour stabiliser les prix de l'électricité.
• L'application efficace des règles du paquet Mobilité pour renforcer la compétitivité de l'industrie européenne du transport routier.
Le bureau commun demande à la Commission européenne de réaliser une étude d'impact et de suivre de près l'effet de la suppression du retour du camion toutes les huit semaines pour voir si le problème des sociétés boîte à lettres apparaît de nouveau. Si tel est le cas, la règle devrait être réintroduite.
En outre, les conditions de travail des conducteurs doivent être étroitement surveillées et les États membres de l'Union européenne devraient consacrer les ressources nécessaires à l'application et à des contrôles mieux ciblés des règles du Paquet Mobilité. - MF
Au milieu, Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR,
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Au milieu, Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR,
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Grèves perlées sur les ports : aucune réaction du ministre des Transports
Depuis plusieurs mois, les entreprises de transport routier de conteneurs et de marchandises subissent de plein fouet les dysfonctionnements récurrents des ports français, notamment ceux du Havre, de Rouen, de Montoir Saint-Nazaire et de Marseille.
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Depuis plusieurs mois, les entreprises de transport routier de conteneurs et de marchandises subissent de plein fouet les dysfonctionnements récurrents des ports français, notamment ceux du Havre, de Rouen, de Montoir Saint-Nazaire et de Marseille.
Les grèves perlées qui s'enchaînent sans interruption paralysent l'activité et plongent de nombreuses entreprises dans une situation financière critique. Plusieurs d'entre elles sont aujourd'hui en redressement judiciaire (voir aussi 62947).
Le 11 février 2025, l'OTRE Normandie, l'OTRE Pays de la Loire et l'OTRE Paca ont adressé un courrier au ministre des Transports, Philippe Tabarot, afin d'alerter sur la gravité de la situation. À ce jour, aucune réponse n'a été apportée par le gouvernement. « Pourtant, l'urgence est réelle, martèle l'OTRE. En 2024, 40 jours de grève ont déjà été recensés. Depuis le début de l'année 2025, on en dénombre 22 à fin février, plus 12 journées programmées en mars. Cette instabilité met en péril la viabilité de toute une profession ». - MF
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Les candidats au Label 2025 Transport & Logistique Responsables peuvent s'inscrire
Les entreprises du transport routier de marchandises et de logistique ont jusqu'au 30 mai inclus pour s'inscrire à la quatrième édition du Label Transport & Logistique Responsables. Ce label permet aux entreprises d'évaluer et de valoriser leurs acti...
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Les entreprises du transport routier de marchandises et de logistique ont jusqu'au 30 mai inclus pour s'inscrire à la quatrième édition du Label Transport & Logistique Responsables. Ce label permet aux entreprises d'évaluer et de valoriser leurs actions sur les critères Environnement, Social et Gouvernance (ESG).
Les entreprises engagées dans la démarche seront évaluées par EthiFinance, groupe européen de notation financière et extra-financière, qui dispose à la fois d'une méthodologie adaptée aux entreprises de toute taille et d'un outil d'évaluation sur mesure. Toutes les entreprises du secteur peuvent prétendre au Label et pourront également bénéficier de l'accompagnement d'EthiFinance tout au long de la démarche.
L'objectif du Label pour les entreprises : faire reconnaître, de manière officielle et indépendante, leurs performances extra-financières et les valoriser auprès de leurs partenaires institutionnels, financiers et commerciaux. Ce label leur permet également de s'engager dans une dynamique de progrès pour gagner en attractivité. Cliquez ici pour vous inscrire. - MF
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Le Medef s'allie à TLF pour demander une résolution rapide des grèves portuaires
Suite aux deux nouvelles grèves portuaires ces mercredi 26 et jeudi 27 février, le Medef rejoint TLF dans son cri d'alerte. « Ces perturbations désorganisent gravement la chaîne logistique, ont des conséquences profondes sur l'économie nationale....
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Suite aux deux nouvelles grèves portuaires ces mercredi 26 et jeudi 27 février, le Medef rejoint TLF dans son cri d'alerte. « Ces perturbations désorganisent gravement la chaîne logistique, ont des conséquences profondes sur l'économie nationale. Elles entraînent des surcoûts importants et des retards significatifs, menaçant ainsi la compétitivité des entreprises et des milliers d'emplois dans le secteur ». Ce soutien est logique : le comité « Logistique et transports durables » du Medef est coprésidé par Éric Hémar, président de l'Union TLF.
Une enquête flash réalisée auprès des transporteurs adhérents de l'Union TLF révèle un surcoût moyen estimé à 23% des coûts de transport habituellement constatés ; une perte de chiffre d'affaires de 21% par rapport aux prévisions ; une perte anticipée d'environ 25% du chiffre d'affaires en février 2025, couplée à une baisse équivalente des opérations portuaires. - MF
Ici au port du Havre, où l'ensemble des accès aux terminaux ont été bloqués (photo du site tendanceouest.com)
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Ici au port du Havre, où l'ensemble des accès aux terminaux ont été bloqués (photo du site tendanceouest.com)
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Défaillances de PME du transport : la CFDT Route fustige les conséquences du dumping social
S'appuyant sur le reportage de France Culture sur les défaillances de PME du transport (voir 62920), la CFDT Route interprète le nombre impressionnant de défaillances dans le TRM...
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S'appuyant sur le reportage de France Culture sur les défaillances de PME du transport (voir 62920), la CFDT Route interprète le nombre impressionnant de défaillances dans le TRM par les dérives de la concurrence déloyale et du dumping social en Europe. Le syndicat alerte sur le recrutement de conducteurs extra-communautaires souvent exploités par ces grands groupes peu scrupuleux qui bafouent toutes les règles de cabotage et les dispositions du paquet mobilité dans le but d'augmenter leur rentabilité. Avec des conséquences dramatiques sur les PME françaises.
La CFDT Route réclame les dispositions nécessaires pour que cessent les dérives de ces grands groupes qui pratiquent « l'esclavage moderne ». « Nous serons attentifs aux pratiques de certaines entreprises qui profitent de cette situation pour installer un climat délétère (mise en congés payés forcés et licenciements arbitraires) dans le but de réduire la masse salariale », affirme par ailleurs le syndicat. - MF
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Fin des concessions autoroutières, mégacamions, écotaxe alsacienne... Ce qui ressort du discours de Philippe Tabarot devant l'Assemblée nationale
Interviewé par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale le 5 février, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, lui a exposé ses propositions pour l'avenir proche en termes de mobilité. Concernant le transport routier, ...
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Interviewé par la commission du développement durable de l'Assemblée nationale le 5 février, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, lui a exposé ses propositions pour l'avenir proche en termes de mobilité. Concernant le transport routier, voici les principaux points qu'il a choisi d'aborder.
D'abord la nécessité d'anticiper la fin des concessions autoroutières qui s'étale jusqu'en 2037, à commencer par la société Sanef en 2031. Les conditions de restitution des infrastructures doivent être précisées en concertation entre les concessionnaires et l'Etat, en définissant notamment un programme d'entretien pour les cinq dernières années qui doit permettre d'assurer la remise des ouvrages en bon état à l'État.
Ensuite le tassement à prévoir des recettes de la TICPE, vouée à disparaître à l'horizon 2050, ce qui se traduira d'ici 2030 par une baisse d'environ 13 milliards d'euros au bénéfice de l'Etat. Or ces recettes servaient notamment à l'entretien et au financement des infrastructures.
« Notre système actuel de financement des mobilités est à bout de souffle », a asséné Philippe Tabarot, qui a décidé d'organiser une conférence sur le financement des mobilités avec tous les acteurs concernés (y compris les usagers) au printemps prochain. Le ministre est décidé à dessiner une vision à long terme pour les infrastructures routières, sans que l'usager ait à subir une baisse de qualité.
Interrogé par un député partisan des « mégacamions », qui déplore leur mise à l'écart du débat public alors que leur autorisation dans certains pays est un grand succès et uvre en faveur du climat, Philippe Tabarot a reconnu qu'il ne fermait pas la porte à une étude sérieuse sur l'impact des mégacamions. « J'ai longtemps été sceptique à ce sujet, à la fois pour des questions de sécurité et d'état des routes, mais aussi je le voyais comme une accélération de la fin du fret ferroviaire ». Son homologue allemand lui ayant rappelé la veille que notre voisin n'est pas en faveur des mégacamions, Philippe Tabarot sait déjà qu'un accord bilatéral avec l'Allemagne ne semble pas envisageable. Mais il répète qu'il ne demande qu'à être convaincu des avantages que représente la massification.
Quant au financement des aides à l'achat de véhicules électriques, l'avenir des CEE étant critiqué par la Cour des comptes et par Bercy, il va faire l'objet d'un toilettage pour les rendre plus efficaces. Le programme Eve 2 pourrait s'en trouver percuté.
Concernant la taxe PL instaurée par l'Alsace, Philippe Tabarot a rappelé que depuis l'abandon de l'écotaxe sur le territoire nationale sous la férule de Ségolène Royal, ce dispositif peut être adopté de manière volontaire dans les régions frontalières avec l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie. En Alsace, il assure suivre sa mise en uvre avec beaucoup d'attention, et s'attend à ce que cette taxe R-Pass braque certaines entreprises françaises de transport. « Peut-être la CEA pourra-t-elle les aider dans le cadre de la transition énergétique », a suggéré le ministre. - MF
(capture d'écran de la video parue sur le site de l'Assemblée nationale)
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(capture d'écran de la video parue sur le site de l'Assemblée nationale)
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Pourquoi les camions au gaz et au biocarburant sont-ils exclus des énergies renouvelables par l'Europe ?
France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen s...
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France Mobilité Biogaz et Esterifrance, qui représentent les filières du bioGNV et des biodiesels de type B100, alertent les pouvoirs publics français sur les effets de l'exclusion injustifiée de ces énergies renouvelables par le règlement européen sur les émissions de CO₂ des véhicules lourds, adopté en juin 2024.
« Sans révision urgente du règlement sur les normes d'émissions de CO₂ des véhicules lourds, la France et l'Europe n'atteindront pas leurs objectifs de décarbonation du transport lourd ».
Selon ces fédérations, l'exclusion de ces solutions pourtant immédiatement disponibles et éprouvées constitue un frein à la décarbonation du transport lourd en France et en Europe. « Il est essentiel que cette exclusion puisse être levée à l'occasion de la prochaine révision du règlement, prévue en 2027, afin de garantir le maintien d'un mix énergétique fondé sur le principe de la neutralité technologique », martèlent-elles.
Les conséquences d'une non-reconnaissance des filières du bioGNV et des biodiesels de type Emag (esters méthyliques d'acide gras) seraient lourdes, soutiennent France Mobilité Biogaz et Esterifrance. Notamment pour les transporteurs, qui subissent de fortes contraintes économiques et sont confrontés aux défis massifs, techniques et économiques, de l'électrification du transport lourd.
« Faute d'être en mesure de recourir aussi aux autres énergies disponibles pour se décarboner, collectivités et transporteurs pourraient être contraints de retarder leur sortie des énergies fossiles », préviennent les défenseurs du biogaz et des biocarburants. « Il est contreproductif d'imposer l'électrique comme unique énergie au mépris de la neutralité technologique, car cela exclut des solutions vertueuses dès à présent opérationnelles et aptes à mieux répondre à certains cas d'usage », insistent-ils. - MF
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Concours « je filme ma formation » : les élèves en Bac Pro du lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers ont besoin de votre vote
Quatre élèves de Bac Pro Conducteur Routier au lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers se sont inscrits au concours parcours métiers : « Je filme ma formation » et ont participé à la création d'un court-métrage pour présenter leur formation Bac Pro Conduc...
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Quatre élèves de Bac Pro Conducteur Routier au lycée Isaac de l'Étoile à Poitiers se sont inscrits au concours parcours métiers : « Je filme ma formation » et ont participé à la création d'un court-métrage pour présenter leur formation Bac Pro Conducteur routier marchandises. Ils sont en lice pour remporter le Trophée de la Com' et comptent sur le soutien des internautes. Un simple like peut faire la différence !
L'enjeu pour ces futurs conducteurs est un prix de 1 000 euros pour soutenir leurs projets. Likez ici et partagez un maximum pour les encourager et leur permettre de décrocher la victoire. Merci de la part de leurs professeurs... - MF
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