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Le transport rail-route pourrait faire monter la part du fret ferroviaire
Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en ...
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Les perspectives pour le fret ferroviaire ne sont a priori pas terribles, si on considère que la part de ce mode de transport est tombée à 10,4% des tonnes-kilomètres transportées en France, alors qu'au début des années 1970, 45% des marchandises en France étaient encore transportées par le rail.
Sur cette part nationale répertoriée en 2022, 4,2% des échanges de fret ferroviaire se font en Île-de-France (soit 11,8 millions de tonnes). C'est très peu, comparé au total régional (IDF) de 248 millions de tonnes de marchandises manutentionnées en 2022.Si la stratégie nationale du fret ferroviaire de 2021 vise à doubler la part modale du transport de marchandises par voie ferrée en 2030, l'objectif se heurte aux limites économiques et techniques d'une offre marquée par ses héritages. Il peine à répondre à la fragmentation des envois et aux besoins logistiques de fiabilité et de flexibilité.
Dans cette perspective, souligne l'Institut Paris Région, le transport combiné, susceptible de répondre au mieux à des trafics diversifiés, est reconnu comme un élément d'adaptation de l'offre. Son développement passe par la modernisation des installations existantes et la réservation de nouveaux sites.
Deux grands types de trafics coexistent, rappelle l'Institut Paris Région : d'un côté, le fret conventionnel regroupe, à l'export, les trains complets et massifs chargés de produits agricoles, et, à l'import, les granulats non sédimentaires que l'Île-de-France fait venir des périphéries du Bassin parisien. Ces flux, dans un rayon de 200 à 250 km, s'imposent face à un transit interrégional plus lointain.
D'un autre côté, le transport combiné prend en charge les unités de transport intermodales (UTI), conteneurs et caisses mobiles. Il propose une géographie structurée autour des flux nord-sud de longue portée (de 700 à 1000 km). Le transport combiné domine le trafic de transit ferroviaire régional. - MF
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Augmentation des prix des péages au 1er février : +0,92 % en moyenne,
En moyenne, l'augmentation des tarifs imposés par les sociétés d'autoroutes est de 0,92% depuis le 1er février, soit moins que l'inflation (2% en moyenne annuelle 2024 selon l'Insee). Vinci de son côté applique une hausse limitée à 0,77%, inférieure ...
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En moyenne, l'augmentation des tarifs imposés par les sociétés d'autoroutes est de 0,92% depuis le 1er février, soit moins que l'inflation (2% en moyenne annuelle 2024 selon l'Insee). Vinci de son côté applique une hausse limitée à 0,77%, inférieure à l'inflation pour la 4e année consécutive.
Bonne nouvelle pour les conducteurs routiers qui doivent aller rejoindre leur camion depuis leur domicile en empruntant un bout d'autoroute : pour ne pas gréver le budget des automobilistes faisant de courtes distances, Vinci (qui regroupe ASF, Cofiroute et Escota) bloque en outre les tarifs de 90% des trajets de moins de 30 km et de 80% des trajets de moins de 50 km, ainsi que l'ensemble des itinéraires de contournement de 35 agglomérations desservies par son réseau.
Dans le cadre de l'abonnement à l'offre Ulys 30 de Vinci, ils ont par ailleurs droit à -30% sur la totalité des trajets de leur itinéraire préférentiel, dès 10 allers-retours effectués dans le mois, sans limitation de kilométrage. La démarche se fait sur le site www.ulys.com, en associant au badge de télépéage le trajet préférentiel sur lequel la réduction de 30% s'appliquera. - MF
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Ecotaxe alsacienne : la phase de construction des portiques peut commencer
L'écotaxe poids lourds qui entrera en vigueur début 2027 en Alsace, appelée aussi R-Pass (voir 62406), vise à freiner le trafic de camions en transit qui sont de plus en plus nom...
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L'écotaxe poids lourds qui entrera en vigueur début 2027 en Alsace, appelée aussi R-Pass (voir 62406), vise à freiner le trafic de camions en transit qui sont de plus en plus nombreux à passer par là pour éviter de payer la taxe kilométrique allemande LKW Maut (0,34 euros/km).
Pour son fonctionnement (collecte et contrôle), la Collectivité européenne d'Alsace (CeA) a retenu deux opérateurs réunis au sein d'un groupement : l'allemand T-Systems, filiale de Deutsche Telekom, et la Grenobloise d'Électronique et d'Automatismes (GEA). Ce groupement a maintenant la charge de mettre en place l'outil de péage et de réaliser une phase préalable de tests.
Rappelons que cette nouvelle taxe (qui devrait tourner autour de 0,15 euros par km) s'appliquera aux plus de 3,5 t circulant sur l'A35 et l'A36 qui traversent l'Alsace dans l'axe Sud-Nord, et sur deux autres routes reliant cet axe à l'Allemagne. - MF
(Photo d'illustration)
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(Photo d'illustration)
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La FNTR exprime son exaspération face aux nouvelles grèves des ports
Les professionnels du transport routier de marchandises expriment leur profond désarroi face aux grèves des dockers annoncées en janvier (ils ont prévu un arrêt de travail de 48 heures les 30 et 31 janvier). Ils prévoient aussi des grèves perlées sur...
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Les professionnels du transport routier de marchandises expriment leur profond désarroi face aux grèves des dockers annoncées en janvier (ils ont prévu un arrêt de travail de 48 heures les 30 et 31 janvier). Ils prévoient aussi des grèves perlées sur le mois de février 2025. Ces grèves, qui interviennent dans le cadre des négociations postérieures à la réforme des retraites, s'inscrivent dans la continuité de nombreuses grèves ces derniers mois. Elles suscitent une exaspération légitime dans un contexte économique déjà extrêmement tendu pour les entreprises du transport routier de marchandises.
La FNTR en appelle à la responsabilité de toutes les parties prenantes et demande une médiation rapide pour limiter l'impact de ces mouvements sociaux et garantir la continuité des activités économiques. En effet, dans un contexte où la France tente de préserver sa compétitivité face à une conjoncture internationale incertaine, ces perturbations paralysent l'approvisionnement et la distribution des marchandises, entraînent des conséquences désastreuses pour les entreprises de transport routier.
Déjà affaiblies, celles-ci peinent à honorer leurs engagements et à maintenir leur rentabilité, ce qui pourrait entraîner une aggravation des faillites dans la profession. Cette situation met également en péril des milliers d'emplois, tant au sein des transporteurs que dans l'ensemble de la chaîne logistique. Les Organisations Interprofessionnelles Medef et CPME ont été également informées de la gravité de cette situation. - MF
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FO : « Un gel des salaires dans le transport routier est une mesure irresponsable et dangereuse »
Bruno Lefebvre, le secrétaire général adjoint de FO Transports, s'insurge par voie de communiqué contre la proposition de revalorisation des salaires à 0% dans le secteur du TRM. « C'est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l'avenir de...
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Bruno Lefebvre, le secrétaire général adjoint de FO Transports, s'insurge par voie de communiqué contre la proposition de revalorisation des salaires à 0% dans le secteur du TRM. « C'est non seulement injuste, mais aussi dangereux pour l'avenir de ce secteur vital de notre économie ». Il liste les raisons qui motivent l'absolue nécessité de revoir cette proposition.
En voici quelques-unes. D'abord, il s'agit, selon FO, d'une injustice flagrante face à l'inflation galopante depuis le covid : les conducteurs routiers sont confrontés à une inflation record qui érode leur pouvoir d'achat. Ensuite, le gel des salaires peut se comprendre comme un manque de reconnaissance pour un travail essentiel.
Troisième argument : il va aggraver la situation de pénurie en dissuadant les jeunes générations de s'orienter vers ce métier et en poussant les conducteurs expérimentés à quitter le secteur. Cette pénurie de conducteurs aura des conséquences néfastes sur l'ensemble de l'économie, avec des retards de livraison, des ruptures de stock et une hausse générale des prix à prévoir.
FO pose par ailleurs la question des temps d'attente : « Est-il normal que dans l'industrie du transport, le matériel soit immobilisé pendant des heures chez un client et que celui-ci n'ait rien à payer pour ça ? Dans aucun autre secteur industriel, le temps n'est pas de l'argent ! ». Idem pour les prestations de chargement et de déchargement, qui devraient être rémunérées à leur juste valeur. Au moins deux points sur lesquels FO est d'accord avec l'OTRE (voir 62760). - MF
FO milite notamment pour que les prestations de chargement et de déchargement soient rémunérées à leur juste valeur.
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FO milite notamment pour que les prestations de chargement et de déchargement soient rémunérées à leur juste valeur.
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Alexis Gibergues, de l'OTRE : « Notre premier vœu est celui d'une année stabilisée pour nos entreprises »
« Face aux crises politiques, économiques et sociales successives, nous formulons le vu d'une année marquée par la stabilité pour permettre la reprise ». L'OTRE, par la voix de son président Alexis Gibergues, a évoqué lors de la soirée d...
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« Face aux crises politiques, économiques et sociales successives, nous formulons le vu d'une année marquée par la stabilité pour permettre la reprise ». L'OTRE, par la voix de son président Alexis Gibergues, a évoqué lors de la soirée de vux la longue liste des difficultés auxquelles font face les PME du TRM : activités en berne, concurrence déloyale, impératifs écologiques, réglementaires, administratifs, économiques parfois impossibles à tenir, sans oublier les difficultés structurelles de recrutement. Le tout sur un fond d'instabilité politique et institutionnelle qui « empêche toute forme d'action durable et féconde ».
Alexis Gibergues rappelle que l'OTRE a formulé l'été dernier 22 pour le TRM, « parmi lesquelles beaucoup à coût zéro et dont il ne manque à la mise en uvre que la volonté des décideurs publics ». Il évoque notamment le renforcement des effectifs et des moyens des contrôleurs terrestres, et une meilleure coordination de l'action des Dreal avec la Gendarmerie et la Police afin de lutter efficacement contre les pratiques illégales et la concurrence déloyale.
L'OTRE souligne par ailleurs que les PME du TRM, victimes des dérives liées au cabotage illégal et au travail détaché, rencontrent plus que jamais de grandes difficultés pour imposer des tarifs légitimes. Or, comment répondre aux ambitions sociales et environnementales françaises sans rémunération correcte ? D'autant que les deux tiers des entreprises constatent des retards de paiement supérieurs à 30 jours ! Un point qui tient à cur de l'OTRE est rappelé : une indemnisation équitable des prestations de type gestion des palettes et temps d'attente. - MF
Avec +23% d'adhérents en quatre ans, l'OTRE a gagné en représentativité. L'organisation, qui représente essentiellement les PME, a vu le jour en 2000 (photo Fréor)
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Avec +23% d'adhérents en quatre ans, l'OTRE a gagné en représentativité. L'organisation, qui représente essentiellement les PME, a vu le jour en 2000 (photo Fréor)
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L'OTRE s'unit à France Travail et Cheops pour mieux recruter
Le métier le plus recherché dans la filière est celui de conducteur routier, avec 81 300 offres actuellement en ligne sur le site francetravail.fr. France Travail, Cheops et l'OTRE ont signé hier une convention de partenariat destinée à répondre aux ...
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Le métier le plus recherché dans la filière est celui de conducteur routier, avec 81 300 offres actuellement en ligne sur le site francetravail.fr. France Travail, Cheops et l'OTRE ont signé hier une convention de partenariat destinée à répondre aux besoins croissants en main-d'uvre dans le secteur du transport routier de marchandises et voyageurs.
Les trois partenaires vont tenter d'améliorer l'attractivité des métiers du transport (en remédiant au déficit d'image qui impacte leur capacité à attirer des candidats qualifiés). Ils veulent pour cela faciliter l'accès à l'emploi pour les demandeurs d'emploi et favoriser la construction de leur parcours professionnel. Le rôle de Cheops, spécialisé dans l'insertion et le maintien dans l'emploi des personnes handicapées, viendra renforcer l'action du secteur dans une perspective d'inclusion.
Les trois partenaires ont défini cinq grands axes à leur action commune :
- Le développement des relations entre les entreprises du secteur et France Travail : Faciliter les contacts régionaux et renforcer la connaissance des réseaux.
- La mobilisation des services de recrutement de France Travail : Adapter l'accompagnement aux besoins spécifiques des entreprises, notamment les TPE-PME.
- L'attractivité des métiers : Promouvoir les métiers du transport routier par des actions de communication ciblées.
- Le développement des compétences : Contribuer à la construction de parcours de formation adaptés aux besoins du secteur.
- L'inclusion des personnes en situation de handicap : travailler l'insertion professionnelle en synergie avec les Teams Handicap, composées d'agents France Travail et de conseillers Cap emploi, qui interviennent dans chaque agence France Travail et accompagnent les employeurs dans leurs recrutements. Travailler la sécurisation des emplois des personnes en situation de handicap avec le réseau des Cap emploi sur leur mission d'accompagnement au maintien dans l'emploi et à l'évolution professionnelle. - MF
Les responsables de Cheops (Georges-Eric Martinaux, à gauche) et de France Travail (Thibaut Guilluy).entourent Alexis Gibergues, le président de l'OTRE (photo Fréor)
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Les responsables de Cheops (Georges-Eric Martinaux, à gauche) et de France Travail (Thibaut Guilluy).entourent Alexis Gibergues, le président de l'OTRE (photo Fréor)
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Le ministre des Transports au cœur d'une enquête judiciaire pour détournement de fonds publics
Une information de notre confrère Le Monde pointe du doigt Philippe Tabarot, le nouveau ministre des Transports, visé par une enquête préliminaire menée par le Parquet national financier. Il est soupçonné de prise illégale d'intérêts, détournement de...
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Une information de notre confrère Le Monde pointe du doigt Philippe Tabarot, le nouveau ministre des Transports, visé par une enquête préliminaire menée par le Parquet national financier. Il est soupçonné de prise illégale d'intérêts, détournement de fonds publics et recel de ces infractions.
Ses multiples casquettes locales sont en cause : l'ex-sénateur LR des Alpes-Maritimes a occupé diverses fonctions au Cannet, la commune naguère dirigée par sa sur, Michèle Tabarot. Dont la fonction de « chargé de mission » au sein du Groupement d'intérêt public pour le développement touristique et culturel de la ville du Cannet, après avoir quitté ses fonctions de directeur de cabinet de la mairie du Cannet en mars 2018 et avoir été directeur de ce même GIP d'avril 2018 à juillet 2020, pour un salaire de 82 473 euros net en 2019. Montant auquel s'ajoutaient 15 318 euros en tant que chargé de communication de la mairie du Cannet, et 40 081 euros pour ses fonctions de conseiller régional.
L'enquête cherche d'une part à savoir si Michèle Tabarot a créé la structure en 2017 dans le but d'y placer son frère à la direction puisque Philippe Tabarot en est devenu le directeur en avril 2018, date à laquelle sa sur n'était plus maire de la ville, précise franceinfo. D'autre part à savoir si le travail de Philippe Tabarot justifiait une telle rémunération. - MF
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Selon l'Iru, les flottes de camions en Europe ne peuvent pas se voir imposer la traction électrique ou hydrogène
L'Iru, en collaboration avec le Réseau pour la mobilité durable, a exprimé de sérieuses inquiétudes concernant la proposition annoncée par la Commission européenne relative au verdissement des flottes de véhicules professionnels. Le deux institutions...
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L'Iru, en collaboration avec le Réseau pour la mobilité durable, a exprimé de sérieuses inquiétudes concernant la proposition annoncée par la Commission européenne relative au verdissement des flottes de véhicules professionnels. Le deux institutions ont appelé le commissaire européen chargé des transports à reconsidérer les objectifs d'achat obligatoires de véhicules électriques à batterie (BEV) et de véhicules à pile à combustible à hydrogène (FCV).
Selon l'Iru, si elle est adoptée, une telle législation pourrait fausser les marchés, gonfler les coûts et ralentir le renouvellement de la flotte tout en menaçant les chaînes d'approvisionnement. Elle préconise plutôt des incitations à l'achat. Selon elle, l'Union européenne ne peut en aucun cas intervenir dans une économie de marché en tentant de réguler la demande, en particulier lorsqu'il n'existe aucune défaillance avérée du marché : « Le Pacte vert a été adopté et se trouve désormais dans sa phase expérimentale. Les conditions propices à la transition verte ne sont tout simplement pas encore réunies et l'UE envisage déjà une mesure interventionniste, typique d'une économie planifiée. C'est inacceptable pour les opérateurs de transport ».
En conclusion, imposer des obligations concernant les véhicules électriques risque de compromettre la liberté du marché et l'engagement de l'Europe en faveur de la neutralité technologique, un principe inscrit dans les orientations politiques de la présidente von der Leyen.
Par ailleurs, l'Iru s'insurge contre le fait que les contraintes technologiques limitent injustement les choix des transporteurs aux véhicules électriques et aux piles à combustible à hydrogène, négligeant le rôle des carburants renouvelables et à faible teneur en carbone. Elle soutient donc une définition large des véhicules à énergie zéro, qui comprendrait les véhicules hybrides rechargeables avancés et les véhicules alimentés aux carburants renouvelables. - MF
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Le ministre des Transports du gouvernement Bayrou est Philippe Tabarot
C'est un sénateur LR des Alpes-Maritimes (Côte d'Azur), Philippe Tabarot, qui vient d'être nommé ministre des Transports dans le gouvernement de François Bayrou. À 54 ans, le Cannois hérite d'un portefeuille qu'il connaît bien puisqu'il a été élu...
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C'est un sénateur LR des Alpes-Maritimes (Côte d'Azur), Philippe Tabarot, qui vient d'être nommé ministre des Transports dans le gouvernement de François Bayrou. À 54 ans, le Cannois hérite d'un portefeuille qu'il connaît bien puisqu'il a été élu en 2015 vice-président du conseil régional de Paca en charge des transports.
Il est passé par tous les échelons de la politique, de l'assemblée municipale cannoise jusqu'au Sénat. Philippe Tabarot est un élu fidèle à ses convictions et à son étiquette républicaine. En tant que premier vice-président de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, il a beaucoup uvré pour une meilleure desserte ferroviaire sur la Côte d'Azur, et s'est aussi beaucoup investi sur le dossier du tunnel de Tende.
Philippe Tabarot a aussi été vice-président du Conseil régional et du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, et membre du Conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France. Le premier conseil des ministres aura lieu le 3 janvier 2025 à 10h. - MF
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Les fédérations de transporteur saluent la nomination de François Bayrou
En saluant la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre, l'OTRE et TLF appellent le nouveau gouvernement à répondre aux attentes de la filière : stabilité, prévisibilité et pragmatisme.
« Il est désormais temps de mettre f...
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En saluant la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre, l'OTRE et TLF appellent le nouveau gouvernement à répondre aux attentes de la filière : stabilité, prévisibilité et pragmatisme.
« Il est désormais temps de mettre fin à l'incertitude dans laquelle l'ensemble des professionnels du secteur sont plongés depuis plusieurs mois », affirme l'OTRE, en rappelant une fois de plus que le transport routier est une activité stratégique, indispensable aux territoires, à leur approvisionnement et à leur développement économique.
Bien consciente de la situation politique, budgétaire et sociale dans laquelle se trouve notre pays, l'OTRE ne demande pas davantage d'aides ou de subventions, mais plutôt de maintenir un cadre décent permettant aux transporteurs de maintenir leurs marges déjà très faibles.
TLF de son côté rappelle à François Bayrou que la filière du transport et de la logistique contribue à hauteur de 10 % du PIB. Elle est un pilier incontournable de la réindustrialisation, engagée dans la transition écologique de notre pays. « En matière de fiscalité, de coût du travail comme de contraintes réglementaires, il est urgent de renforcer la capacité de nos entreprises à investir et créer de l'emploi en France », martèle la fédération.
France Logistique veut quant à elle mettre en uvre le message de la feuille de route logistique et transport de marchandises 2025-2026 : mettre toute la filière au service des performances du pays. Pour cela, FL veut travailler à la mise en place de mesures qui auront un impact rapide : allègement de la pression fiscale et réglementaire, un cap clair et incitatif pour la transition écologique et le développement de l'offre multimodale sur des infrastructures de qualité, etc. - MF
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TLF se dote d'une Déléguée aux Affaires européennes
Pour anticiper et adapter leur stratégie, les transporteurs doivent savoir décrypter l'actualité réglementaire européenne : réduction des émissions de CO2, Paquet mobilité, code des douanes de l'Union européenne, Directive Poids et Dimensions, ReFuel...
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Pour anticiper et adapter leur stratégie, les transporteurs doivent savoir décrypter l'actualité réglementaire européenne : réduction des émissions de CO2, Paquet mobilité, code des douanes de l'Union européenne, Directive Poids et Dimensions, ReFuelEU, etc. C'est ce qui a motivé la nomination par la fédération Union TLF d'une Déléguée aux Affaires européennes, à laquelle les adhérents peuvent s'adresser à tout instant.
Stéphany Vargas sera également en charge de concevoir et déployer, avec les adhérents et équipes d'experts de TLF, les actions d'influence permettant de renforcer le positionnement du transport et de la logistique française dans les débats communautaires.
Stephany Vargas accompagnait depuis cinq ans des entreprises de différents secteurs, notamment dans les domaines du transport et de la santé, dans leurs affaires publiques et leur stratégie d'influence au niveau européen à Paris et à Bruxelles. Elle est titulaire de diplômes l'université Charles de Prague (République Tchèque), de Sciences Po Paris (Paris School of International Affairs) et de la Sorbonne. - MF
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« Démotivation, fatigue et perte de confiance », selon le dernier baromètre d'opinion de l'OTRE
Avec son baromètre d'opinion, l'OTRE cherche à mesurer le climat social et économique des entreprises qui lui sont affiliées en interrogeant les chefs d'entreprises sur le bilan de leur activité économique par trimestre, leur moral et leur confiance ...
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Avec son baromètre d'opinion, l'OTRE cherche à mesurer le climat social et économique des entreprises qui lui sont affiliées en interrogeant les chefs d'entreprises sur le bilan de leur activité économique par trimestre, leur moral et leur confiance en l'avenir. En cause, la baisse des volumes persistante, les difficultés toujours aussi importantes dans les négociations commerciales, les revalorisations de prix de transport insuffisantes...
Pour le 3ᵉ trimestre 2024, l'OTRE constate une forte dégradation du moral pour 63,2% des adhérents, alors qu'au second trimestre, une légère amélioration avait été constatée. Ces fortes inquiétudes persistantes en un avenir incertain se traduisent par de la démotivation, de la fatigue et de la perte de confiance...
Pour les 6 mois à venir, le niveau de confiance des entreprises reste faible avec en moyenne une note de 4,4/10 en transport routier de marchandises.
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Le Groupement de Routiers Français (GRF) gagne en crédibilité
Avec l'organisation samedi dernier de sa rencontre entre professionnels et de sa table ronde à Saint-Quentin-Fallavier (voir 62564), le Groupement de Routiers Français (GRF) a ma...
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Avec l'organisation samedi dernier de sa rencontre entre professionnels et de sa table ronde à Saint-Quentin-Fallavier (voir 62564), le Groupement de Routiers Français (GRF) a marqué des points. Il a accueilli plus de 130 participants (transporteurs, syndicats, salariés, clients et fournisseurs), représentant un large éventail de la filière, parmi lesquels des transporteurs renommés telles que Chalavan et Duc, Transport Mermet ou CEL.
L'objectif était ambitieux : aborder des problématiques essentielles telles que la tarification, les délais de paiement, la concurrence déloyale, et les relations entre patrons et salariés, dans le but de construire des solutions collectives et durables. Le tout dans un climat de respect et de solidarité
Cinq ateliers thématiques ont par ailleurs été organisés : augmenter les prix, réduire les charges, délais de paiement, concurrence déloyale, relations patrons/salariés Avec à la clé la discussion de plusieurs projets, dont la création d'un label permettant de fiabiliser les bonnes pratiques et les bonnes valeurs, la mise en place d'un réseau de fournisseurs solidaires, l'organisation d'une action collective en justice pour exiger le respect des lois sur la tarification.
Autres actions retenues : la construction d'une stratégie commune de dénonciation auprès de la DGCCRF pour signaler les abus du secteur, des achats groupés et des démarches commerciales partagées permettant d'approcher des chargeurs en direct. Mais aussi le développement des solutions existantes (clients, B2PWeb...). - MF
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Le GRF organise une table ronde du transport routier français demain samedi
Le 30 novembre à Saint-Quentin-Fallavier (38), le Groupement des Routiers Français (GRF) organise une grande table ronde au Médian, de 10h à 17h30. On n'avait plus vraiment eu de nouvelles de ce groupement depuis ses dernières actions de février dern...
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Le 30 novembre à Saint-Quentin-Fallavier (38), le Groupement des Routiers Français (GRF) organise une grande table ronde au Médian, de 10h à 17h30. On n'avait plus vraiment eu de nouvelles de ce groupement depuis ses dernières actions de février dernier (voir 61257) destinées à attirer l'attention sur les défis auxquels sont confrontés les professionnels du transport en France.
Le GRF, avec cette table ronde, veut rassembler les acteurs du transport autour d'objectifs communs : transporteurs, syndicats, représentants politiques, fournisseurs et salariés pourront « aborder ensemble les défis actuels du secteur et construire ensemble des solutions concrètes et durables ». Plus de 110 acteurs de la filière sont inscrits.
La matinée débutera par un brainstorming général, incluant des témoignages poignants d'entreprises en difficulté, des interventions de syndicats et de représentants régionaux. L'après-midi sera dédié à des ateliers participatifs, abordant des thèmes cruciaux : lutte pour une tarification juste, réduction des délais de paiement, concurrence déloyale et solutions concrètes, réduction des charges et collaboration avec des fournisseurs engagés, et enfin relations patrons-salariés pour des bénéfices partagés.
Chaque participant pourra contribuer à quatre des cinq ateliers proposés, guidés par des animateurs et des rapporteurs. L'objectif est de repartir avec des actions concrètes et des engagements réalistes, facilitant des initiatives collectives. En fin de journée, une synthèse des engagements sera présentée.
Le GRF a plusieurs idées d'actions à mener : une éventuelle action collective en justice pour faire respecter les lois de tarification, la mise en place d'un réseau de fournisseurs solidaires, la création d'un label « Bon Prix » pour encourager la transparence et l'équité tarifaire, la constitution d'une liste de boycott pour contrer les abus récurrents, ou encore la rédaction d'un courrier commun avec la DGCCRF pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles. - MF
Lors d'une action menée par ce groupement de transporteurs en février 2024 (photo Lancrereau).
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Lors d'une action menée par ce groupement de transporteurs en février 2024 (photo Lancrereau).
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PLF 2025 : la compétitivité du TRM pourrait être minée
Les orientations prises dans les débats parlementaires sur le Projet de loi de finances (PLF) et le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) laissent entrevoir une avalanche de taxes et de hausses de charges entraînant jusqu'à +7,3...
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Les orientations prises dans les débats parlementaires sur le Projet de loi de finances (PLF) et le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) laissent entrevoir une avalanche de taxes et de hausses de charges entraînant jusqu'à +7,3% de coûts pour les entreprises du TRM (augmentation des cotisations sociales, taxation spécifique sur les entrepôts, régime de sanctions renforcé et inadapté pour les Vul - info ci-dessus, alourdissement du coût d'embauche des apprentis).
L'Union TLF rappelle que le nombre de dépôts de bilan dans le monde du transport et de la logistique n'a jamais été aussi élevé depuis les 30 dernières années.
Autre sujet de préoccupation, Un amendement au Projet de loi de finances déposé par la sénatrice Christine Lavarde propose de punir les sociétés qui ne réussissent pas à renouveler à temps leur parc de 100 utilitaires et plus. De quoi semer l'inquiétude parmi les fédérations de transporteurs. Par un communiqué commun, la FNTR, l'OTRE, TLF et la CGF (la fédé du commerce de gros) appellent les pouvoirs publics à ne pas durcir les obligations imposées aux entreprises pour le verdissement de leurs flottes.
Faces à cette proposition de taxe verdissement qui serait punitive, inadaptée et profondément déconnectée des réalités du terrain, elles réclament « de la stabilité et du pragmatisme afin de donner le temps à l'écosystème de l'électromobilité de gagner en maturité, condition nécessaire pour que les entreprises utilisatrices s'adaptent à la trajectoire existante ».
Les fédérations rappellent que le marché des véhicules électriques ne répond qu'imparfaitement aux besoins et aux usages des entreprises, que les Vul électriques ne sont pas toujours disponibles à l'achat et qu'ils coûtent deux fois plus cher. - MF
Bercy va devoir prendre des décisions qui pourraient lourdement affecter les transporteurs PL et les flottes de Vul.
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Bercy va devoir prendre des décisions qui pourraient lourdement affecter les transporteurs PL et les flottes de Vul.
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Avenir de la filière : France Logistique a inspiré la feuille de route publiée par le gouvernement
Les acteurs du TRM sont au service de la performance du pays, il faut donc préserver la compétitivité du secteur et ne pas adopter de mesures fiscales anti-logistiques. C'est ce que le groupement France Logistique a fait comprendre aux représentants ...
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Les acteurs du TRM sont au service de la performance du pays, il faut donc préserver la compétitivité du secteur et ne pas adopter de mesures fiscales anti-logistiques. C'est ce que le groupement France Logistique a fait comprendre aux représentants du gouvernement présents à sa journée de la filière logistique et transport de marchandises (François Durovray, ministre des Transports, Olga Givernet, ministre de l'Énergie, et un représentant du ministère de l'Économie).
Le gouvernement a révélé à cette occasion sa feuille de route logistique et transport de marchandises 2025-2026, basée sur les propositions de France Logistique, qui définit les actions prioritaires à conduire pour le développement de la filière. Alors que les risques de délocalisation logistique sont réels, et tandis que le Parlement examine le projet de loi de finances pour 2025, France Logistique rappelle que des mesures fiscales anti-logistiques accéléreraient les délocalisations et bénéficieraient à nos concurrents.
Le gouvernement a annoncé des travaux de sécurisation juridique des projets d'implantation, ainsi que de nouveaux outils pour faciliter la planification territoriale. En matière de transition écologique, il a confirmé l'accélération et la simplification des aides à l'électrification des poids lourds pour 2025.
Reste à « transformer ces impulsions en des mesures qui auront un impact rapide, notamment en matière de pression fiscale, de simplification, d'accompagnement à la transition écologique et de développement de l'offre multimodale, ainsi que de cartographie foncière opérationnelle », a souligné Anne-Marie Idrac, la présidente de France Logistique. - MF
François Durovray, le ministre des Transports, aux côtés d'Anne-Marie Idrac (à gauche), présidente de France Logistique.
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Une sénatrice cherche à imposer 70 km/h pour les PL sur la RN10
Notre confrère charentelibre.fr se fait l'écho des réactions des transporteurs affiliés à la FNTR suite à une expérimentation à 70 km/h pour les poids lourds sur la RN10 et une proposition d'interdiction de circuler la nuit. À la manuvre, l...
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Notre confrère charentelibre.fr se fait l'écho des réactions des transporteurs affiliés à la FNTR suite à une expérimentation à 70 km/h pour les poids lourds sur la RN10 et une proposition d'interdiction de circuler la nuit. À la manuvre, la sénatrice Nicole Bonnefoy, qui persiste et signe, malgré les protestations... À suivre.
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Maintien du taux de remboursement partiel du gazole professionnel, nouvelles aides pour la transition énergétique en 2025... Les annonces du ministre des Transports à la soirée OTRE
François Durovray, notre ministre des Transports, qui est aussi président du département de l'Essonne, a participé à la soirée annuelle organisée pour ses adhérents par l'OTRE. Il a salué la capacité d'adaptation dont font preuve les transporteurs et...
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François Durovray, notre ministre des Transports, qui est aussi président du département de l'Essonne, a participé à la soirée annuelle organisée pour ses adhérents par l'OTRE. Il a salué la capacité d'adaptation dont font preuve les transporteurs et souligné quelques points.
Il a d'abord rappelé que le gouvernement a fait le choix de maintenir en 2025 le taux de remboursement partiel du gazole professionnel. Le ministre a aussi évoqué la création de « gares routières » destinées à servir de pôles d'échanges multimodaux de qualité. Dans cette perspective, il livrera sa feuille de route au 1er trimestre 2025.
En abordant la question du verdissement de la motorisation des véhicules lourds, il a confirmé qu'il reposera à titre principal sur l'électrification, mais en apportant des nuances : « Mais nous devons préserver un mix énergétique équilibré pour accompagner la transition, la rendre accessible et continuer de répondre à certains usages pour lesquels il n'existe pas à court terme d'alternative à la motorisation thermique. Nous continuerons d'accompagner la profession ainsi que les constructeurs pour que l'offre se développe ».
Après un point sur les aides récentes pour la transition énergétique des véhicules lourds (130 MEuros alloués via le programme CEE E-TRANS, dont une enveloppe de 115 MEuros spécifiquement pour les PL, 20 MEuros dédiés au dispositif spécifique de soutien aux PME, sous forme de bonus), le ministre a annoncé pour 2025 un nouveau dispositif en cours de préparation, s'appuyant sur une fiche d'opération standardisée et simplifié au maximum. « Je souhaite que ce projet soit rapidement présenté au conseil supérieur de l'énergie pour lancer le dispositif début 2025 ».
Quant au suramortissement, l'amendement du gouvernement qui corrige le dispositif actuel relatif au régime des aides d'État applicable a été voté par l'Assemblée nationale, a déclaré François Durovray.
Concernant enfin l'attractivité du métier, trois arrêtés ont déjà été pris sur l'accompagnement des candidats par les centres de formation et l'attestation de droit à conduire sécurisée devrait être mise en place par décret très prochainement. « Votre secteur est essentiel et je reste à votre écoute pour avancer ensemble », a conclu le ministre. - MF
François Durovray, le ministre des Transports, à la soirée annuelle OTRE.
Aux côtés du président Alexis Gibergues
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Les conducteurs routiers oubliés et les engagements non respectés
Le ministre des Transports, François Durovray, a enfin reçu la délégation de la CFTC Transports, qui constate une inaction et un mépris exprimé vis-à-vis du TRM depuis le départ de Clément Beaune. « Nos revendications, clairement exposées, demeure...
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Le ministre des Transports, François Durovray, a enfin reçu la délégation de la CFTC Transports, qui constate une inaction et un mépris exprimé vis-à-vis du TRM depuis le départ de Clément Beaune. « Nos revendications, clairement exposées, demeurent ignorées et les engagements pris restent lettre morte », constate Guillaume Cadart, le président du syndicat de salariés
La CFTC Transports a rappelé au ministre les principaux sujets de préoccupation (voir 62358) : interdiction du chargement et déchargement pour les conducteurs routiers (par souci de sécurité au travail), conditions d'accueil des conducteurs sur les aires d'autoroute et dans les entreprises (trop d'installations restent insalubres), CFA (les autorités doivent garantir ce droit aux conducteurs)...
La CFTC Transports constate également que les négociations de banche sont systématiquement bloquées, ce qui crée une situation de smicardisation des salariés du transport. « Nous remercions le ministre des Transports d'avoir pris le temps de nous écouter, mais il est impératif que cela se traduise par des actions tangibles », prévient-elle. - MF
Maxime Dumont et Guillaume Cadart, respectivement secrétaire général et président de la CFTC Transports, entourent François Durovray, le ministre des Transports.
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Maxime Dumont et Guillaume Cadart, respectivement secrétaire général et président de la CFTC Transports, entourent François Durovray, le ministre des Transports.
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