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« Le ministre des Transports a une fine connaissance des dossiers »
L'OTRE a rencontré vendredi dernier François Durovray et en est ressortie satisfaite, avec le sentiment d'avoir mené « des discussions sincères et constructives laissant présager un dialogue fertile ». Cette audience a selon l'OTRE montré que...
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L'OTRE a rencontré vendredi dernier François Durovray et en est ressortie satisfaite, avec le sentiment d'avoir mené « des discussions sincères et constructives laissant présager un dialogue fertile ». Cette audience a selon l'OTRE montré que le ministre des Transports se distingue par « une fine connaissance des dossiers, une écoute attentive et une volonté d'agir au service du transport routier ».
Après avoir rappelé le contexte de grande difficulté économique auxquelles sont confrontées les entreprises du TRM et le nombre de défaillances historiquement élevé dans ce secteur depuis deux ans, la fédé a réaffirmé son opposition ferme et sans équivoque à toute augmentation de la fiscalité, et notamment à tout déremboursement de la TICPE comme à la généralisation de l'écotaxe régionale pour les poids lourds.
Le ministre ayant abordé le financement des infrastructures (un thème qui lui est cher), l'OTRE a expliqué que celui-ci ne peut peser sur les seuls transporteurs routiers, et suggéré de plutôt réorienter une partie des recettes actuelles, sans créer de nouveaux prélèvements ni augmenter la fiscalité du transport routier.
L'OTRE a rappelé l'urgence d'une plus juste répartition de la valeur dans le Transport routier de marchandises. Cela implique notamment une lutte contre les prix abusivement bas et la transparence des prix proposés par les opérateurs de service numérique de mise en relation commerciale. À bon entendeur... - MF
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L'hydrogène, moteur clé de la compétitivité européenne ?
L'ancien Commissaire et Premier Ministre italien Mario Draghi ainsi que la présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen ont présenté un rapport sur « Le futur de la compétitivité européenne ». Il appelle notamment à une accélération du développem...
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L'ancien Commissaire et Premier Ministre italien Mario Draghi ainsi que la présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen ont présenté un rapport sur « Le futur de la compétitivité européenne ». Il appelle notamment à une accélération du développement des infrastructures et à la mise en place de soutiens publics pour réduire les coûts de production et renforcer l'indépendance énergétique de l'Europe.
Le rapport souligne l'importance stratégique de la décarbonation dans la transformation économique de l'Europe. Mais il reconnaît que faire de la décarbonation un moteur de croissance et d'indépendance ne peut se faire sans un soutien public massif de l'Union et des Etats membres. Cela nécessite également la création de marchés (régulés) pour les produits « verts », tels que l'acier bas-carbone pour l'industrie.
Le rapport appelle à intensifier le déploiement d'énergies « propres », citant le nucléaire et les énergies renouvelables. L'hydrogène, quant à lui, est identifié comme une solution clé pour les secteurs difficiles à décarboner tels que le transport lourd (mais aussi que l'acier et la chimie). À ce titre, Draghi appelle l'Union à mettre en place les conditions permettant de réduire les coûts de production et de développer les infrastructures de transport nécessaires au déploiement de l'hydrogène. - MF
PAS DE NUM
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L'OTRE rappelle ses 40 propositions au nouveau ministre des Transports
Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE, s'adresse comme ses collègues de la FNTR et de TLF à François Durovray, le ministre délégué chargé des Transports. L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens lui confie les 40 propositions qu'e...
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Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE, s'adresse comme ses collègues de la FNTR et de TLF à François Durovray, le ministre délégué chargé des Transports. L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens lui confie les 40 propositions qu'elle a formulées pour la transition et l'attractivité du secteur. On peut les consulter ici.
L'OTRE se dit attentive à la reprise des travaux engagés avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Elle en espère une juste répartition de la valeur dans le transport routier de marchandises, ainsi qu'une juste valorisation des prestations réalisées par les transporteurs.
L'organisation patronale continue à défendre, à l'échelle européenne, le principe des 44 tonnes transfrontaliers et les expérimentations des EMS, tout en assurant un contrôle massif du cabotage.
Ces mesures, conjuguées à la garantie d'un cadre fiscal stable, sans réduction du remboursement partiel de la TICPE, devraient selon l'OTRE « assurer au transport routier une visibilité suffisante pour s'engager sereinement dans sa transition écologique, numérique et sociétale ». - MF
Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE (photo Fréor)
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Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE (photo Fréor)
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TLF vent debout contre le projet de François Durovray de ressusciter l'Ecotaxe PL abandonnée en 2014
Interrogé sur TF1 hier matin, le ministre des Transports n'a pas exclu de reprendre le projet d'écotaxe sur les poids lourds abandonné il y a plus de dix ans. "Nous avons des infrastructures routières, ferroviaires de qualité en France mais avec d...
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Interrogé sur TF1 hier matin, le ministre des Transports n'a pas exclu de reprendre le projet d'écotaxe sur les poids lourds abandonné il y a plus de dix ans. "Nous avons des infrastructures routières, ferroviaires de qualité en France mais avec de très grands défis d'investissement. Il faut des recettes", a-t-il suggéré. Une info que TLF a tout de suite relevée.
Après s'être élevée contre le projet d'écotaxe en Alsace et dans la région Grand Est (voir 62235), la fédération appelle à tout faire pour éviter de revivre un fiasco qui a coûté plusieurs milliards d'euros au contribuable, et généré des mouvements de rejet massifs (bonnets rouges).
Le constat est simple : les transporteurs sont dans un contexte de grandes difficultés économiques, avec une vague de défaillances inédite depuis les années 1990. Ce nouvel impôt viendrait à nouveau grever la compétitivité du pavillon français et mettre directement en péril de nombreuses TPE-PME du secteur.
L'Union TLF se tient à la disposition du ministre des Transports pour lui présenter les défis du transport de marchandises et de la logistique, et appelle à être intégrée aux concertations. - MF
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« Un dialogue ouvert et constructif est essentiel pour l'avenir de nos métiers »
La CFTC Transports rappelle à François Durovray que son nouveau rôle en tant que ministre des Transports est une occasion précieuse d'approfondir les enjeux cruciaux auxquels est confronté le transport routier, qui joue un rôle indispensable dans not...
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La CFTC Transports rappelle à François Durovray que son nouveau rôle en tant que ministre des Transports est une occasion précieuse d'approfondir les enjeux cruciaux auxquels est confronté le transport routier, qui joue un rôle indispensable dans notre économie.
Le syndicat invite le ministre à examiner de manière approfondie les attentes et les besoins des salariés des Transports, notamment les conditions dans lesquels les conducteurs peuvent bénéficier du Congé de Fin d'Activité (CFA), le besoin de réglementation claire pour interdire le chargement et déchargement par les conducteurs (dans un souci de santé et de sécurité).
Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, rappelle que les métiers des Transports souffrent « d'un manque d'écoute et de prise en compte de leurs spécificités ». Espérant être reçu par le ministre dans les semaines qui arrivent, il se dit prêt à collaborer avec lui pour faire progresser ces dossiers et améliorer les conditions de travail des salariés. - MF
Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, espère être reçu dans les semaines à venir par François Durovray (photo Fréor).
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Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, espère être reçu dans les semaines à venir par François Durovray (photo Fréor).
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Pour en finir avec les accidents dus à un mauvais arrimage
Vous avez quelques minutes devant vous ? Si, en tant que conducteur routier ou que patron, vous avez envie de contribuer à une enquête en ligne pour améliorer la prévention liée à l'arrimage, lire la suite
Vous avez quelques minutes devant vous ? Si, en tant que conducteur routier ou que patron, vous avez envie de contribuer à une enquête en ligne pour améliorer la prévention liée à l'arrimage, cliquez ici et répondez.
L'INRS lance, jusqu'en mai 2025, une enquête en ligne à destination des professionnels du transport routier de marchandises et des entreprises de la logistique. Leurs retours d'expérience permettront à l'Institut d'étudier les situations à risque liées à un défaut d'arrimage. Objectif : concevoir un guide dédié de bonnes pratiques en prévention. - MF
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Zone à Trafic Limité à Paris Centre: l'Otre engage un recours
Cet été, le Conseil de Paris a approuvé la déclaration de projet déclarant d'intérêt général la mise en uvre de la Zone à Trafic Limité dans Paris Centre. Ce dispositif réserverait le trafic de transit motorisé aux seuls véhicules motorisés aut...
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Cet été, le Conseil de Paris a approuvé la déclaration de projet déclarant d'intérêt général la mise en uvre de la Zone à Trafic Limité dans Paris Centre. Ce dispositif réserverait le trafic de transit motorisé aux seuls véhicules motorisés autorisés par la Ville (véhicules de service et de secours, bus, taxis, VTC, personnes à mobilité réduite, artisans, etc.).
Le trafic de destination, dont le point de départ et/ou d'arrivée se situe dans les quatre arrondissements centraux, resterait quant à lui autorisé. Ses modalités de mise en uvre restent à ce jour méconnues.
L'Otre dénonce une décision incohérente, prise sans concertation avec les professionnels du transport routier, notamment de voyageurs, directement touchés par de telles restrictions.
L'Otre appelle Madame la Maire Anne Hidalgo à reconsidérer la situation et à engager un dialogue constructif et sérieux sur le projet de ZTL avec les acteurs professionnels. - MF
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François Durovray, notre futur ministre des Transports ?
L'actuel président du conseil départemental de l'Essonne depuis 2015, François Durovray, a été proposé par Michel Barnier, le Premier ministre, pour la fonction de ministre des Transports. Cet homme politique de 53 ans, ex-LR passé en 2021 dans la fa...
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L'actuel président du conseil départemental de l'Essonne depuis 2015, François Durovray, a été proposé par Michel Barnier, le Premier ministre, pour la fonction de ministre des Transports. Cet homme politique de 53 ans, ex-LR passé en 2021 dans la famille politique de Xavier Bertrand, NF (Nous France - parti associé à LR), fut auparavant maire de Montgeron (Essonne) et conseiller régional.
Il est par ailleurs membre du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris, administrateur d'Île-de-France Mobilités et président de l'association Grande Couronne Capitale (regroupant tous les départements d'Île-de-France). - MF
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L'étude d'impact économique favorable à la Taxe PL en Alsace est contestée par les acteurs du transport
TLF rappelle sa ferme opposition au projet de taxe PL en Alsace, une redevance sur les plus de 3,5 t circulant sur les autoroutes A35 et A36 ainsi que certaines routes départementales. Elle estime, comme les autres fédérations, que ce serait un coup ...
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TLF rappelle sa ferme opposition au projet de taxe PL en Alsace, une redevance sur les plus de 3,5 t circulant sur les autoroutes A35 et A36 ainsi que certaines routes départementales. Elle estime, comme les autres fédérations, que ce serait un coup porté à la compétitivité des transporteurs français et à l'économie alsacienne.
En tant que membre actif du collectif pour la compétitivité de l'économie alsacienne (CCEA), la fédération de transporteurs conteste donc, sur le fond et sur la forme, l'étude d'impact économique présentée lundi dernier 9 septembre par Frédéric Bierry, président de la Collectivité Européenne d'Alsace (CEA).
Elle n'est pas seule à s'indigner : le CCEA et les représentants de l'économie alsacienne expriment d'une seule et même voix leur opposition ferme à la mise en place de cette taxe R-Pass et dénoncent le rapport Deloitte qui soutient l'instauration de cette taxe et présente plusieurs incohérences et omissions graves, sous-estimant son impact sur l'économie alsacienne.
Selon TLF, cette étude est orientée et a été menée sans concertation préalable, de façon à légitimer sa mise en uvre rapide. Le calendrier imposé par la Collectivité Européenne d'Alsace est particulièrement préoccupant, souligne la fédération : les membres du CCEA ont été invités à fournir leurs observations sur l'étude pour le 7 octobre, en vue d'un vote du principe de la mise en uvre de la taxe lors de la plénière du 21 octobre 2024.
Sur le fond, la méthode de calcul adoptée, centrée sur les coûts de transport final vers les consommateurs, néglige les effets réels sur la logistique de production, élément central pour les entreprises alsaciennes. De plus, le rapport contient de nombreuses informations erronées ou manifestement orientées pour parvenir à une conclusion prédéfinie.
Par exemple, le taux de transit serait passé de 7% en 2021 à 51% en 2024. Or cette estimation, basée sur un tronçon de seulement 15 km entre Sélestat et Logersheim, repose sur la confusion entre camions immatriculés à l'étranger et camions réellement en transit. Une telle erreur révèle une méconnaissance flagrante de la réalité du secteur du transport et de l'économie en général, ce qui est inacceptable.
Cette taxe aurait un impact disproportionné sur les transporteurs alsaciens, avec une réduction de 12,6% de leur marge nette (selon la CEA), soit pour beaucoup, l'équivalent de leur résultat d'exploitation. Une telle mesure pourrait mettre en péril la viabilité même de nombreuses entreprises locales.
« Les producteurs industriels, les commerçants et les consommateurs alsaciens seront les premières victimes, et non les poids lourds étrangers comme faussement estimé par le CEA. Rappelons que 93% des camions circulant en Alsace desservent l'économie locale », explique Marie Breton, déléguée régionale TLF Est.
Elle demande instamment à la CEA de reconsidérer sa position, de rouvrir le dialogue avec l'ensemble des parties prenantes et d'engager une véritable concertation sur l'opportunité et les modalités de mise en uvre de cette taxe. - MF
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JO : l'OTRE incite les transporteurs à demander une indemnisation pour les préjudices économiques subis
Une commission nationale a été créée pour examiner les demandes d'indemnisation des professionnels pénalisés par les mesures de sécurité et de restriction prises pour l'organisation des JOP Paris 2024. Pour prétendre à une indemnisation, le préjudice...
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Une commission nationale a été créée pour examiner les demandes d'indemnisation des professionnels pénalisés par les mesures de sécurité et de restriction prises pour l'organisation des JOP Paris 2024. Pour prétendre à une indemnisation, le préjudice économique doit être direct, certain et avéré.
Ce préjudice doit découler de mesures telles que la restriction ou l'interdiction d'accès aux sites, zones, ou voies dans les périmètres de sécurité, ou encore des restrictions de navigation fluviale impactant l'activité des professionnels. Le retrait temporaire d'autorisations d'occupation du domaine public peut également être pris en compte.
Après analyse de chaque dossier, la présidente de la commission émettra un avis sur le montant d'indemnisation proposé, en consultation avec les administrations et les représentants des secteurs concernés.
Les demandes ne pourront être déposées qu'à partir du début de l'année 2025, une fois que les comptes de l'année 2024 seront arrêtés, démontrant ainsi le préjudice subi. Les demandes doivent être déposées exclusivement en ligne sur le site dédié (Site su ministère de l'économie et des finances). Les envois par courrier ou courriel ne seront pas acceptés.
Si le professionnel accepte le montant proposé en cas d'indemnisation, un protocole d'accord transactionnel est signé, fermant la possibilité de recours juridique ultérieur. En cas de désaccord, le professionnel peut saisir la juridiction administrative.
L'OTRE donne accès au guide pratique à usage des professionnels, qui définit le cadre général d'indemnisation et son calendrier ainsi que le fonctionnement de la commission. - MF
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Rigueur budgétaire annoncée : la FNTR prévient que le TRM ne pourra pas supporter une hausse de la fiscalité
Face à l'incertitude de ce qui se profile en termes de mesures budgétaires dans le cadre du projet de loi de finances 2025, la fédération patronale FNTR refuse par avance que le transport routier de marchandises soit une variable d'ajustement. Elle p...
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Face à l'incertitude de ce qui se profile en termes de mesures budgétaires dans le cadre du projet de loi de finances 2025, la fédération patronale FNTR refuse par avance que le transport routier de marchandises soit une variable d'ajustement. Elle prévient : une hausse de fiscalité sous prétexte de rigueur et de planification écologique est inenvisageable pour le secteur, déjà extrêmement fragilisé économiquement. En 2024, les études de conjoncture de la FNTR témoignent d'une activité économique en berne et d'une situation financière des entreprises particulièrement dégradée (voir 62195).
La fédération appelle notamment les pouvoirs publics à maintenir le mécanisme de remboursement partiel de la TICPE sur le carburant pour le secteur du transport routier de marchandises et de le conserver à son niveau actuel. Ceci bien qu'une réduction ait été prévue par l'article 130 de la Loi Climat et Résilience. Il en va selon elle de la compétitivité de la France au niveau européen et de la survie de nombreuses entreprises.
La FNTR préconise que toute révision de la fiscalité sur le carburant ne pourra être examinée qu'une fois le nouveau marché européen du carbone (ETS) en place, en 2027. - MF
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Michel Barnier nommé Premier ministre
Nonobstant l'avancée du Nouveau Front Populaire au deuxième tour des élections législatives, Emmanuel Macron a retenu le nom de Michel Barnier, plus proche de la droite. À 73 ans, le nouveau Premier ministre aura une lourde tâche devant lui : redress...
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Nonobstant l'avancée du Nouveau Front Populaire au deuxième tour des élections législatives, Emmanuel Macron a retenu le nom de Michel Barnier, plus proche de la droite. À 73 ans, le nouveau Premier ministre aura une lourde tâche devant lui : redresser le déficit public et faire face à une opposition qui s'annonce rude.
Alors qu'il était négociateur européen du Brexit, TLF a pu mener un travail de qualité avec lui pour répondre aux défis que cela impliquait, notamment en matière de douane, se souvient la fédération patronale. Ayant noué avec lui un contact régulier à cette époque, TLF lui rappelle que les transporteurs et logisticiens constituent un moteur central de l'économie et de la cohésion sociale de notre pays.
Elle l'alerte sur la situation économique du secteur. Confronté à une concurrence internationale exacerbée, il fait face à une vague de défaillances jamais vue depuis 1990. Dans ce contexte, l'Union TLF appelle instamment le futur Gouvernement et le Parlement à baisser le niveau de fiscalité qui pèse sur les entreprises du TRM pour les rapprocher de la moyenne européenne, que ce soit en matière de coût du travail, d'impôts de production et de fiscalité des carburants.
Parmi les autres mesures soutenues par TLF, citons le maintien du soutien au verdissement des flottes par les mécanismes de suramortissement, par des aides directes à l'acquisition et à la location de véhicules moins émissifs, ainsi qu'à l'installation d'infrastructures de recharge. - MF
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Les défaillances à la une
Il y a pratiquement un an, nous annoncions déjà que l'année 2024 serait une année noire dans le transport français, et ça se confirme largement. Suite à la chute de volumes transportés en septembre 2023, les défaillances se sont multipliées : 603 dep...
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Il y a pratiquement un an, nous annoncions déjà que l'année 2024 serait une année noire dans le transport français, et ça se confirme largement. Suite à la chute de volumes transportés en septembre 2023, les défaillances se sont multipliées : 603 depuis le début de l'année. Les associations de petits patrons ont en vain tenté d'alerter sur l'effet dévastateur de la concurrence déloyale (voir 62170).
La nouveauté, c'est qu'après BFM Business, cette crise a fait la une hier du Journal de 20h de TF1. Les correspondants locaux sont allés voir de petits transporteurs lyonnais, qui ont évoqué les solutions qu'ils appliquent pour tenir quelques semaines de plus, dont la revente de bâtiments et de camions en fin de financement. Chaque démission de salarié est presque un soulagement pour eux, d'autant que le mois d'août a été particulièrement calme pour le fret. - MF
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Enquête Iru : un transporteur européen sur deux ne peut pas se développer par manque de conducteurs
La profession de chauffeur routier européen a une population vieillissante, avec un âge moyen de 47 ans. Un tiers des chauffeurs routiers ont plus de 55 ans et devraient prendre leur retraite dans les dix prochaines années, tandis que moins de 5% ont...
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La profession de chauffeur routier européen a une population vieillissante, avec un âge moyen de 47 ans. Un tiers des chauffeurs routiers ont plus de 55 ans et devraient prendre leur retraite dans les dix prochaines années, tandis que moins de 5% ont moins de 25 ans.
Selon une étude menée par l'IRU en 2023 auprès de plus de 1 000 transporteurs routiers de marchandises européens, la pénurie de chauffeurs empêche plus de la moitié des transporteurs de développer leur activité. Ce manque de main d'uvre qualifiée entraîne par ailleurs une baisse de productivité pour près de 50% des entreprises et une baisse des revenus pour 39%.
Les pays européens les plus impactés sont la Norvège et le Royaume-Uni, ce qui va fortement s'aggraver d'ici 2028 avec le départ à la retraite des conducteurs si aucune mesure significative n'est prise. Pour tenter d'endiguer ce phénomène, plus de la moitié des transporteurs offrent des primes de performance et augmentent les salaires.
En Europe, en moyenne, le salaire brut d'un chauffeur de camion est 55% plus élevé que le salaire minimum national, atteignant jusqu'à 233% aux Pays-Bas. En France, on est loin du compte, à moins que l'Iru intègre dans la notion de salaire brut les frais de découcher et les éventuelles primes, ce qui ne semble pas très cohérent.
Autres mesures incitatives : de nouveaux camions (44%), la couverture des coûts d'accès à la profession (35%) ou encore une offre de formations de perfectionnement (25%). Concernant le deuxième point, l'Iru souligne que le coût élevé de l'obtention d'un permis de conduire poids lourd et d'une qualification professionnelle en Europe, qui est en moyenne 3,7 fois supérieur au salaire minimum mensuel moyen, constitue un obstacle important pour attirer les gens vers la profession, notamment les jeunes.
Raluca Marian, la directrice du plaidoyer de l'Iru auprès de l'UE, suggère que l'UE et les gouvernements devraient par exemple inciter les transporteurs à faire entraîner à la conduite des jeunes dès l'âge de 17 ans aux côtés d'un formateur. Autres suggestions de l'Iru : harmoniser au niveau de l'UE la reconnaissance des permis de conduire et des qualifications de pays tiers, ou encore améliorer les conditions de repos des conducteurs, notamment en construisant des parkings plus sûrs et sécurisés.
Autre axe d'amélioration : parmi les chauffeurs routiers européens, les femmes ne représentent que 4%. Les trois pays en tête de la représentation féminine sont l'Allemagne (7,2%), la Roumanie (6,1%) et la France (4,5%). Selon l'Iru, elles ont avant tout besoin de conditions de travail sécurisées et de zones de repos bien équipées. On pourrait ajouter qu'elles ont surtout besoin, pour la plupart, de rentrer à la maison tous les soirs. - mMF
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Les contrôleurs des transports terrestres tirent la sonnette d'alarme
Dans son édition du 1er juillet 2024, notre confrère Le Bulletin des Transports et de la Logistique donne la parole à Emmanuel Put, secrétaire général adjoint du syndicat des contrôleurs terrestres, et titre de façon explicite : « Il n'y a plus de...
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Dans son édition du 1er juillet 2024, notre confrère Le Bulletin des Transports et de la Logistique donne la parole à Emmanuel Put, secrétaire général adjoint du syndicat des contrôleurs terrestres, et titre de façon explicite : « Il n'y a plus de pilote dans l'avion ».Emmanuel Put dresse un état des lieux alarmiste et, au nom des contrôleurs des transports terrestres, tire la sonnette d'alarme sur les conditions d'exercice de leurs missions. Il évoque la progression du cabotage illégal, les effectifs réduits, la doctrine inexistante pour appliquer le Paquet Mobilité, le dialogue de sourd avec l'administration centrale...
« Nous constatons une recrudescence du cabotage illégal et un recours massif à des conducteurs routiers issus du Turkménistan, voire de l'Inde, recrutés par des grands groupes européens pour les trafics internationaux », souligne-t-il, se demandant au passage comment certains États membres sont parvenus à obtenir les visas ad hoc. En parallèle, l'Espagne et le Portugal ont négocié des accords pour faciliter le recrutement de conducteurs marocains et en provenance d'Amérique latine.
Selon le secrétaire général adjoint du Safacct, si les contrôleurs terrestres sont de moins en moins nombreux, c'est que les départs au sein des Dreal ne sont pas suffisamment compensés par des recrutements. « Nous avons en réalité 380 à 400 contrôleurs sur le terrain (...). Et depuis janvier, le budget de fonctionnement dans les Dreal a été réduit de 10 à 15 % ».
380 contrôleurs en France n'est pas un nombre suffisant pour être à la hauteur du TRM (rien qu'en Roumanie, qui n'est pas un pays de transit comme la France, 450 contrôleurs sont sur le terrain). Il faut savoir que pour devenir contrôleur terrestre, il faut participer à un concours organisé au niveau bac +2. De catégorie B, il inclut une formation de 35 semaines.
On apprend aussi dans cette interview que depuis la pandémie, les forces de l'ordre n'effectuent plus de contrôles des temps de conduite et de repos sur route, pour des raisons budgétaires : le ministère de l'Intérieur n'a pas souhaité investir dans un nouveau logiciel de contrôle des cartes conducteurs des chronotachygraphes. Les Dreal n'arrivent pas à se faire entendre par la Direction générale des infrastructures, des transports et des mobilités (DGITM), qui est « hors-sol » selon le représentant des contrôleurs. Résultat : comme il n'existe plus aucune répartition des tâches de contrôles sur routes entre les contrôleurs et les forces de l'ordre, de nombreuses infractions restent impunies.
En l'absence de doctrine communautaire assortie de directives nationales, chaque Dreal interprète par défaut le Paquet Mobilité, ce qui crée des disparités d'une Dreal à l'autre au préjudice des entreprises, notamment pour le contrôle du cabotage, le détachement de salariés et le retour du véhicule toutes les 4 semaines dans le pays d'origine.
Pour remédier à cette situation inquiétante, Emmanuel Put suggère la création d'une organisation nationale des contrôles qui piloterait les unités dans les différentes régions. Mais aucune réponse n'a été apportée à cette proposition par la DGITM. Autre piste : la création d'une agence européenne des contrôles qui piloterait les contrôles au plan européen dans un souci d'harmonisation. - MF
Ce contrôle réalisé en 2016 réunissait les contrôleurs de la Dreal et les forces de l'ordre, celles-ci étant alors habilitées à effectuer des contrôles des temps de conduite et de repos sur route, ce qui n'est plus le cas car leur logiciel de lecture de carte conducteur n'est plus adapté ! (photo Fréor)
On sait maintenant que le lituanien Hoptrans a notamment recruté des Hindous, comme on l'avait annoncé il y a quelques mois.
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Bilan des JO : surcoûts importants et contraintes pour les transporteurs
Alors que Paris retrouve son rythme habituel après les Jeux Olympiques, l'Union TLF (Union des entreprises de Transport et Logistique de France) a mené une enquête sur l'impact de cet événement sur le secteur du transport et de la logistique et ses c...
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Alors que Paris retrouve son rythme habituel après les Jeux Olympiques, l'Union TLF (Union des entreprises de Transport et Logistique de France) a mené une enquête sur l'impact de cet événement sur le secteur du transport et de la logistique et ses coulisses logistiques, à laquelle l'essentiel des répondants sont des entreprises de taille moyenne (21 à 100 salariés) et de grande taille.
Si les professionnels ont réussi à maintenir l'activité malgré des contraintes inédites, ils ont également dû faire face à des surcoûts importants (assumés par plus de la moitié des entreprises elles-mêmes ) et à des difficultés liées à la réglementation. Les surcoûts subis sont le plus souvent en lien avec un rallongement des délais de livraison ou avec à la mise en uvre de nouvelles organisations logistiques propres aux JOP et une gestion RH spécifique à la période des JOP (avec par exemple du personnel diurne passé en nocturne, avec la rémunération d'heures de nuit).
De surcroît, l'étude révèle que l'activité économique n'a pas bénéficié de l'effet escompté, ce qui soulève des inquiétudes pour les Jeux Paralympiques. L'impact économique pour le secteur est donc qualifié de neutre, voire négatif.
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Contrôle à distance du tachygraphe : l'Espagne s'y met
On lit dans la dernière lettre d'information d'Inodis que la Catalogne aurait acquis huit équipements DSRC. Selon l'auteur, Guide du chrono, ils serviront non pas à relever les infractions comme les grands médias peuvent l'annoncer à tort, mais à dét...
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On lit dans la dernière lettre d'information d'Inodis que la Catalogne aurait acquis huit équipements DSRC. Selon l'auteur, Guide du chrono, ils serviront non pas à relever les infractions comme les grands médias peuvent l'annoncer à tort, mais à détecter à distance les anomalies sur les camions dont le tachygraphe est en circulation depuis le 15 juin 2019. Le dispositif sert à trier les poids lourds pour les soumettre ou non à un contrôle routier.
Officiellement, l'Espagne est le 8e pays à s'équiper avant l'obligation du 19 août prochain. Un second équipement est signalé. Implanté notamment à la Jonquera et couplé à un lecteur de plaque, il sera en capacité de détecter les surcharges et les émissions non conformes. Un tel portique, proposé par une société du Sud-Ouest, est en cours d'habilitation en France.
Renseignements pris auprès des Dreal, il semble qu'à ce jour, au vu du coût et des retours des régions qui ont expérimenté la DSRC, la France devrait acheter un équipement par région ! Mais nos sources n'ont pour l'instant pas d'info sur le prestataire retenu. - MF
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Améliorations des infrastructures de transport : l'UE met le paquet sur le rail
Un investissement record de 7 milliards d'euros a été annoncé par l'Union européenne dans les infrastructures de transport « durables ». 80 % des fonds se concentrant sur le rail, avec des connexions transfrontalières renforcées, notamment Rail Balti...
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Un investissement record de 7 milliards d'euros a été annoncé par l'Union européenne dans les infrastructures de transport « durables ». 80 % des fonds se concentrant sur le rail, avec des connexions transfrontalières renforcées, notamment Rail Baltique (qui reliera les États baltes) et Lyon-Turin, ou encore le Tunnel de la ceinture de Fehmarn (entre le Danemark et l'Allemagne). Au global, des fonds seront alloués à 134 projets en conformité avec les objectifs climatiques de l'UE et permettant de renforcer le réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
Par ailleurs, une vingtaine de ports maritimes à travers l'Europe, de l'Irlande à la Pologne, bénéficieront d'améliorations des infrastructures, pour notamment faciliter le transport d'énergies renouvelables. Et des projets de voies navigables transfrontalières renforceront les connexions entre la France et la Belgique (bassin Seine-Escaut) et la Roumanie et la Bulgarie (Danube).
Le transport routier est le parent pauvre des allocations de ce budget, avec entre autres la création de nouvelles aires de stationnement sécurisées. - MF
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Le train des primeurs s'arrête, mais Rungis veut devenir un nouveau terminal ferroviaire
La Semmaris, société gestionnaire du marché de Rungis, cherche à décarboner ce site qui voit entrer 25 000 camions par jour. Elle a entrepris de réaliser des travaux pour faire de l'actuelle gare ferroviaire sur le marché d'intérêt national (Min) une...
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La Semmaris, société gestionnaire du marché de Rungis, cherche à décarboner ce site qui voit entrer 25 000 camions par jour. Elle a entrepris de réaliser des travaux pour faire de l'actuelle gare ferroviaire sur le marché d'intérêt national (Min) une véritable « autoroute ferroviaire » d'ici 2026, alors qu'elle n'accueillait jusqu'ici qu'une seule ligne de fret (celle du Train des primeurs, en passe d'être supprimé - voir 62013).
L'objectif visé est six ou huit allers-retours chaque jour d'ici à 2030, notamment vers Rotterdam, aux Pays-Bas. C'est à l'opérateur Viia que la Semmaris a attribué la concession du terminal ferroviaire... À suivre. - MF
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Le train des primeurs Perpignan-Rungis repartira-t-il un jour ?
C'est la fin de saison pour la ligne de train Perpignan-Rungis, qui cinq fois par semaine alimente le Min en fruits et légumes entre octobre et juin. Mais sa reprise à l'automne 2024 est sérieusement remise en cause, par manque de garanties sur l'ave...
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C'est la fin de saison pour la ligne de train Perpignan-Rungis, qui cinq fois par semaine alimente le Min en fruits et légumes entre octobre et juin. Mais sa reprise à l'automne 2024 est sérieusement remise en cause, par manque de garanties sur l'avenir. Seuls quatre des 14 wagons sont remplis au départ du marché Saint-Charles, et la SNCF peine à trouver des clients pour le retour. Pourquoi ? Grèves, retards impliquant des décalages de livraison, etc. Les vendeurs de primeurs préfèrent la souplesse, le moindre coût et la fiabilité des camions.
Le train des primeurs devrait subir un arrêt forcé pendant au moins un an, le temps qu'un repreneur se manifeste, car par manque de rentabilité, la SNCF doit céder cette ligne à la concurrence. Les défenseurs du fret ferroviaire dénoncent une aberration écologique, car s'il repartait, les 14 wagons remplis permettraient d'éviter 20 000 camions sur les routes chaque année. Rappelons que depuis 1986, la liaison a été relancée à plusieurs reprises. Récemment, en 2021, il a été relancé après une mise à l'arrêt deux ans. - MF
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