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Le rapport Ambition France Transports, un vrai concours Lépine des taxes, fait hurler les fédérations de transporteurs
Après la publication du rapport Ambition France Transports hier (voir 63556), la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF alertent en commun sur une ligne rouge à ne pas franchir. Le renforce...
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Après la publication du rapport Ambition France Transports hier (voir 63556), la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF alertent en commun sur une ligne rouge à ne pas franchir. Le renforcement des taxes préconisé est contraire aux engagements du ministre des Transports : Philippe Tabarot formule principalement des pistes fiscales à contre-sens des enjeux économiques et écologiques du secteur.
Non seulement les solutions nécessaires au rétablissement de la compétitivité ne sont pas apportées, mais, pire encore, l'accent est mis sur un renforcement des taxes telles que la TICPE, et la multiplication des écotaxes régionales. Celles-ci sont impossibles à chiffrer, et donc à répercuter, alors que les entreprises doivent déjà investir dans la décarbonation du transport.
« Le secteur est exsangue, en témoigne le niveau historique des 2 200 défaillances d'entreprises recensées en 2024 en hausse de 30,7% par rapport à 2023 et de 57,2% par rapport à 2019, rappelle le communiqué des fédérations. Avec une marge moyenne de seulement 2%, le transport routier de marchandises français affiche la rentabilité la plus faible du secteur en Europe ! ».
Les trois organisations professionnelles seront particulièrement attentives aux débats dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui pourraient reprenre les propositions de la conférence Ambition France Transports. « Des mesures fiscales inacceptables mettraient la filière à terre. Elle n'est pas une vache à lait destinée à combler le déficit public », répètent la FNTR, l'OTRE, et l'Union TLF. - MF
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Le rapport de la conférence Ambition France Transports ne fait que des propositions à l'encontre du TRM
La fédération Union TLF a très rapidement réagi à la publication du rapport de la conférence Ambition France Transports, dans laquelle elle s'est investie, au même titre que les fédérations OTRE et FNTR.
« Le rapport n'apporte aucune répon...
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La fédération Union TLF a très rapidement réagi à la publication du rapport de la conférence Ambition France Transports, dans laquelle elle s'est investie, au même titre que les fédérations OTRE et FNTR.
« Le rapport n'apporte aucune réponse aux défis que rencontre notre secteur, qui souffre d'un déficit de compétitivité tant sur le plan de la fiscalité que sur celui de la réglementation. Pire encore, il aligne une série de pistes fiscales (suppression du remboursement partiel de la TICPE, écotaxes locales) qui, si elles étaient mises en uvre, mettraient définitivement hors-jeu nos entreprises dans la concurrence européenne et internationale ».
Selon TLF, cette fuite en avant est d'autant plus incompréhensible que le rapport reconnaît lui-même que les recettes issues du transport ne sont pas fléchées vers les infrastructures, mais absorbées dans les budgets généraux de l'État ou des collectivités.
Par ailleurs, ces taxes sont en contradiction avec les conclusions issues de l'atelier 4, dont l'Union TLF était membre et qui avait souligné l'importance d'une chaîne logistique performante. « Nous avions proposé de mieux intégrer le foncier logistique dans le cadre du Zan, d'aider l'installation d'infrastructures de recharge pour les véhicules électriques au dépôt ou de soutenir concrètement le report modal. Malheureusement, ces propositions ne sont pas reprises dans le rapport général ».
TLF répète donc que le secteur n'a plus aucune marge de manuvre, et que les transporteurs et logisticiens contribuent déjà plus que leur part au financement des infrastructures. « Ce n'est pas à la logistique de combler les déficits de l'État », conclut-elle. - MF
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« L'état des routes en France est un facteur dans plus d'un accident sur deux »
La dégradation continue des routes françaises est un facteur prépondérant des accidents corporels (elle est en cause dans plus d'un cas sur deux), rappelle 40 millions d'automobilistes. Depuis l'étude parlementaire de 1995 qui a dressé le premier con...
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La dégradation continue des routes françaises est un facteur prépondérant des accidents corporels (elle est en cause dans plus d'un cas sur deux), rappelle 40 millions d'automobilistes. Depuis l'étude parlementaire de 1995 qui a dressé le premier constat sur ce point, l'association dénonce l'immobilisme de l'État, qui n'a mené aucune étude parlementaire sérieuse sur le sujet par la suite.
Résultat, alors qu'elle a longtemps été en tête du classement international de l'entretien des routes du World Economic Forum, la France a glissé à la 7e place en 2015, puis a dégringolé au 18e rang en 2019. En Île-de-France surtout, les infrastructures sont obsolètes, la gestion trop fragmentée et le budget d'entretien et d'exploitation de seulement 170 millions d'euros, montant auquel s'ajoutent en moyenne 120 millions d'euros pour la modernisation. C'est nettement inférieur à ce qui est nécessaire, pointe 40 millions d'automobilistes.
L'association exige la mise en uvre des réformes et des budgets nécessaires à la préservation et à la rénovation du patrimoine routier français, garant de la sécurité des usagers. - MF
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À l'AG de TLF, le ministre des Transports a plaidé pour un vrai mix énergétique
L'AG de l'Union TLF, qui réunissait tous les adhérents à Boulogne-Billancourt, a donné l'occasion au nouveau président de cette fédération, Jean-Thomas Schmitt, de rappeler les deux axes prioritaires pour les mois à venir : d'abord la reconnaissance ...
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L'AG de l'Union TLF, qui réunissait tous les adhérents à Boulogne-Billancourt, a donné l'occasion au nouveau président de cette fédération, Jean-Thomas Schmitt, de rappeler les deux axes prioritaires pour les mois à venir : d'abord la reconnaissance du rôle essentiel du secteur transport et logistique. Ensuite une mobilisation face à l'accumulation sans précédent de contraintes économiques, réglementaires et fiscales.
« Nos coûts d'exploitation explosent (par exemple +7 % pour les assurances), on a +30 % de défaillances d'entreprises en un an... Sur le plan fiscal, notre secteur supporte plus de 4 milliards d'euros de prélèvements spécifiques, et on nous annonce la fin du remboursement de la TICPE (bien que le remboursement partiel de la TICPE sur le gazole professionnel soit maintenu jusqu'à fin 2025), la Tascom élargie aux entrepôts, ou encore des projets récurrents d'écotaxes régionales. Nous ne refusons pas la contribution. Mais nous demandons des dispositifs lisibles, cohérents et justes ».
Philippe Tabarot, le ministre des Transports, qui a fait une apparition à l'Assemblée générale de TLF, a reconnu que « Dans un contexte économique encore incertain, votre secteur fait preuve d'une résilience remarquable. Vous représentez plus de 200 milliards d'euros de valeur économique, 1,5 million d'emplois directs et indirects. Des chiffres impressionnants, dans un monde où les chaînes d'approvisionnement sont sous tension ».
Il a évoqué la Conférence « Ambition France Transports », pour laquelle TLF est très active dans l'atelier n°4 et qui devrait permettre d'annoncer très bientôt un nouveau modèle de financement des infrastructures, durable, équilibré et tourné vers l'avenir. Cela passe selon Tabarot par l'attractivité du secteur, soit de meilleures conditions de travail et de rémunération... Le ministre a aussi évoqué l'adaptation du congé de fin d'activité (CFA) au contexte post-réforme des retraites. « Une phase de concertation doit s'ouvrir prochainement pour aller plus loin », a-t-il annoncé.
Côté décarbonation, le ministre plaide pour un vrai mix énergétique, c'est-à-dire sans oublier les autres énergies déjà adoptées par certaines entreprises. En attendant, les dispositifs CEE (certificats d'économie d'énergie) pour faciliter l'acquisition de poids lourds électriques qui ont été renforcés ne concernent que les PL électriques...
Philippe Tabarot est conscient que les chargeurs doivent mettre la main au portefeuille : « Cette transformation ne peut reposer uniquement sur les transporteurs. Les donneurs d'ordre doivent aussi être mobilisés. C'est pourquoi leur participation est inscrite à l'agenda de la conférence sur le financement ».
Philipp Cuoc, de Jacky Perrenot, a lui aussi rappelé que la vraie difficulté pour l'électrique n'est pas l'offre, mais le prix, et que tout se fait pour l'instant « sur le dos des transporteurs ». Les incitations financières à la transition, très ponctuelles, ne représentent pas un système pérenne... La question est donc : comment faire payer le surplus par les clients finaux ?
Et il n'y aura pas de mobilité électrique sans infrastructures de recharge adaptées, a précisé le ministre. « Un schéma directeur est en cours de finalisation. Je souhaite que le programme C2 Avenir, qui finance les bornes en dépôts, soit élargi aux itinéraires et aux zones logistiques ». Enfin, il a évoqué la nécessité d'accélérer la lettre de voiture électronique.
LGD Table ronde sur la enjeux du TRM, avec (de g. à d.) Eric Bonnac, de Warning groupe (dernier km), Loïc Chavaroche, de Sterne, et Philipp Cuoc, de Jacky Perrenot. (©Fréor).
Table ronde sur la enjeux du TRM, avec (de g. à d.) Eric Bonnac, de Warning groupe (dernier km), Loïc Chavaroche, de Sterne, et Philippe Cuoc, de Jacky Perrenot (©Fréor)
Jean-Thomas Schmitt, le nouveau président de TLF
Philippe Tabarot, le ministre des Transports
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Objectifs CO2 : l'industrie du poids lourd demande un réajustement urgent
Face à des objectifs climatiques jugés intenables, les constructeurs de poids lourds réclament à Bruxelles des ajustements rapides pour éviter des amendes massives et une crise sociale. Christian Levin, qui est à la fois PDG du groupe Traton et prési...
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Face à des objectifs climatiques jugés intenables, les constructeurs de poids lourds réclament à Bruxelles des ajustements rapides pour éviter des amendes massives et une crise sociale. Christian Levin, qui est à la fois PDG du groupe Traton et président de la division véhicules lourds de l'ACEA, s'est récemment fait le porte-parole de leur inquiétude à Bruxelles.
Les constructeurs de PL pourraient en effet être lourdement sanctionnés s'ils échouent à respecter les objectifs de réduction de 45% des émissions de CO₂ fixés pour 2030. Les amendes prévues atteignent 4 250 euros par gramme de dépassement et par véhicule, soit jusqu'à 1 milliard d'euros par constructeur en cas d'écart de 10 %. Cela se traduirait bien sûr par une perte de compétitivité, donc d'emplois et de capacités logistiques en Europe...
Ce n'est plus un problème technologique : en termes d'offre de camions électriques, les industriels estiment avoir rempli leur part. Tous proposent des camions électriques à batteries, produits à grande échelle. Mais avec une part de marché de seulement 3,5 % en 2023, une montée en puissance rapide du réseau de charge (encore largement sous-développé) reste indispensable. Sur les moins de 1000 sites de recharge adaptés aux PL électriques accessibles en Europe, la plupart sont incompatibles avec la recharge haute puissance.
L'ACEA plaide donc pour une révision anticipée du règlement CO2 européen, afin d'intégrer les réalités du terrain : infrastructures insuffisantes, incertitudes économiques et manque de demande garantie. Pour celle, elle a officiellement sollicité un dialogue avec la Commission européenne. L'organisation avait déjà souligné début 2025 la nécessité de maintenir une approche technologiquement neutre pour le climat, en intégrant aux objectifs le bioGNV et les hybrides rechargeables, les prolongateurs d'autonomie, l'hydrogène et d'autres solutions. À suivre... - MF
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Randstad recrute 7 000 conducteurs de poids lourds, même sans qualification spécifique
Randstad recherche actuellement 7 000 conducteurs de poids lourds de marchandises et de transport de voyageurs. La porte est ouverte aux personnes sans qualification spécifique, auxquelles la société d'intérim propose de faire un Titre Pro sur trois ...
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Randstad recherche actuellement 7 000 conducteurs de poids lourds de marchandises et de transport de voyageurs. La porte est ouverte aux personnes sans qualification spécifique, auxquelles la société d'intérim propose de faire un Titre Pro sur trois mois. Elles en ressortent avec le TP ad hoc, la Fimo, la carte chronotachygraphe et des formations complémentaires adaptées à l'évolution des véhicules (par exemple pour conduire un camion électrique ou hydrogène). Il suffit pour y accéder d'avoir un permis B et d'être âgé de plus de 18 ans.
Les qualifications les plus recherchées sont les conducteurs poids lourds et super lourds pour des activités allant de la messagerie au transport frigorifique, en passant par le BTP ou encore la collecte de déchets et des matières dangereuses. Les contrats proposés sont des missions d'intérim, des CDII (CDI Intérimaire), des CDD et des CDI.environ trois mois, qui leur permet d'obtenir un titre professionnel et d'accéder à un emploi durable.
Tout au long de la Semaine des métiers du Transport et de la Logistique, du 16 au 20 juin 2025, les consultants Randstad accueilleront, sans rendez-vous, les candidats en agence pour leur faire découvrir la diversité des métiers, les parcours de formation et les nombreuses opportunités qu'offre la filière. - MF
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Alexis Gibergues reconduit à la présidence de l'OTRE pour un second mandat
Réunie en Assemblée Générale le 13 juin 2025, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE) a réélu pour quatre ans Alexis Gibergues à sa présidence. Dirigeant des Déménagements Gibergues en Ile-de-France, il a à ses côtés un bureau reno...
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Réunie en Assemblée Générale le 13 juin 2025, l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE) a réélu pour quatre ans Alexis Gibergues à sa présidence. Dirigeant des Déménagements Gibergues en Ile-de-France, il a à ses côtés un bureau renouvelé composé de :
• Christophe Dicostanzo, président de l'OTRE Occitanie, réélu vice-président,
• Dominique Pechavy, président de l'OTRE Lot et Garonne, réélu trésorier,
• Clément Verdié, dirigeant de la société Verbus, élu secrétaire.
Pour son mandat 2025-2029, Alexis Gibergues a plusieurs priorités :
• Ancrage territorial : renforcer le lien avec les acteurs locaux afin d'adapter les actions du secteur aux réalités économiques régionales.
• Attractivité des métiers : développer l'emploi, améliorer la formation et mieux valoriser les parcours professionnels au sein du transport routier.
• Equité économique : intensifier la lutte contre la concurrence déloyale et promouvoir une juste répartition de la valeur pour assurer une compétitivité durable.
• Dialogue européen renforcé : accroître l'influence de l'OTRE au niveau européen pour défendre les intérêts des entreprises françaises face aux enjeux européens majeurs.
• Transition écologique et numérique pragmatique : accompagner les TPE, PME et ETI du secteur vers une transformation environnementale et technologique réaliste, conciliant performance économique et engagement environnemental. - MF
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Alléger la fiscalité du TRM : une urgence pour la compétitivité du secteur
Dans le cadre de la conférence Ambition France Transports lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été (voir 63285), TLF a participé à l'atelier n°2, portant sur un enje...
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Dans le cadre de la conférence Ambition France Transports lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été (voir 63285), TLF a participé à l'atelier n°2, portant sur un enjeu majeur pour l'avenir du secteur : la nécessité de réduire la fiscalité pesant sur le Transport Routier de Marchandises (TRM), condition essentielle au rétablissement de la compétitivité de la chaîne logistique française.
Cette conférence ambitionne donc de bâtir un modèle pérenne de financement des infrastructures de mobilité en France à horizon 2040, en prenant notamment en considération le terme des concessions autoroutières entre 2031 et 2036. Membre actif, l'Union TLF porte la voix des transporteurs routiers de marchandises, des commissionnaires et des logisticiens. Elle y défend la nécessité de :
1. Mieux répartir le financement des infrastructures pour alléger les charges pesant sur les transporteurs de marchandises, en considérant leurs enjeux de compétitivité et leur contribution déjà importante à la fiscalité routière.
2. Établir un cap clair, stable et réaliste pour la décarbonation et l'intermodalité des transports de marchandises.
La note ( à consulter ici) présente les raisons pour lesquelles il est urgent d'alléger la fiscalité pesant sur le transport routier de marchandises. Dans ce contexte, l'Union TLF s'oppose fermement à toute nouvelle hausse de charge qui s'imposerait sur les transporteurs français.
TLF défend par ailleurs au sein de l'atelier 4 des propositions pour encourager la décarbonation et l'intermodalité du transport de marchandises et la décarbonation du transport routier. - MF
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Clap de fin définitif pour les ZFE ?
Mercredi 28 mai 2025, les députés ont majoritairement voté en faveur de la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Une « victoire », selon l'association 40 millions d'automobilistes, qui combat cette mesure depuis 2018. La veille du v...
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Mercredi 28 mai 2025, les députés ont majoritairement voté en faveur de la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Une « victoire », selon l'association 40 millions d'automobilistes, qui combat cette mesure depuis 2018. La veille du vote, elle a transmis aux députés les résultats de son sondage concluant que 66,5% des automobilistes directement impactés par les ZFE n'ont absolument pas les moyens de renouveler leur véhicule. Seuls 10% peuvent envisager cet achat sans accroc.
« En supprimant ce dispositif, l'Assemblée nationale reconnaît la nécessité d'une transition écologique plus juste et équitable, qui n'oppose pas écologie et inclusion sociale », estime Pierre Chasseray, le président de 40 millions d'automobilistes.
Pour les villes de Lyon et de Paris, où les ZFE sont déjà en place, le vote doit être confirmé dans le cadre du projet de loi de simplification. - MF
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L'autoroute ferroviaire alpine Aiton-Orbassano va-t-elle redémarrer un jour ?
La reprise de la ligne Aiton-Orbassano (France-Italie) n'est toujours pas à l'ordre du jour. Créée en 2003 et arrêtée depuis l'éboulement de La Praz il y a un peu plus d'un an et demi (en août 2023), cette expérience originale de report modal pourrai...
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La reprise de la ligne Aiton-Orbassano (France-Italie) n'est toujours pas à l'ordre du jour. Créée en 2003 et arrêtée depuis l'éboulement de La Praz il y a un peu plus d'un an et demi (en août 2023), cette expérience originale de report modal pourrait ne pas redémarrer, car la reprise de son activité de transport de semi-remorques à travers les Alpes semble suspendue à des décisions des États, selon notre confrère ledauphine.com.
Selon France 3, à moins d'attendre l'ouverture de la ligne Lyon-Turin aux alentours de 2033, il reste en effet des questions à trancher. Qui va épurer les 4 millions d'euros de passif ? Quelles modalités juridiques pour les subventions, alors que le bail de la société gestionnaire arrive à expiration ? Quel montant sera octroyé par les deux pays pour assurer à la ligne une activité pérenne ? Autant de questions, pour l'instant encore, sans réponse. - MF
500 000 semi-remorques ont été transportées en 20 ans, soit 32 000 chaque année depuis la création de Aiton-Orbassano en 2003.
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Financer le rail sur le dos des transporteurs routiers ? « Une ligne rouge pour un secteur déjà exsangue », s'insurgent les fédérations patronales
Les fédérations de transporteurs s'insurgent d'une même voix contre l'une des pistes de financement pour l'entretien du réseau ferroviaire évoquées par Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Celui-ci a remis sur le tapis une « éco-contribution des ...
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Les fédérations de transporteurs s'insurgent d'une même voix contre l'une des pistes de financement pour l'entretien du réseau ferroviaire évoquées par Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Celui-ci a remis sur le tapis une « éco-contribution des poids lourds, visant principalement les camions étrangers en transit ».
Or la proposition de cibler uniquement les camions étrangers est juridiquement inapplicable. Le droit européen impose une égalité de traitement entre les transporteurs : en pratique, ce sont les entreprises françaises qui paieront. Selon les fédés, le vrai objectif de cette sortie est de remettre sur la table, en douceur, un projet d'écotaxe généralisée. Ce dont elles ne veulent pas.
Les organisations patronales de transporteurs soulignent que le transport routier français a les marges les plus faibles d'Europe et traverse une crise sans précédent. « En aucun cas les transporteurs ne peuvent supporter une charge supplémentaire. Rappelons qu'à la suspension de l'écotaxe en 2014, ils ont déjà absorbé une hausse de fiscalité de 4 centimes par litre de gazole, soit 600 millions d'euros annuels ».
À chaque fois que les charges des transporteurs augmentent, martèlent la FNTR, TLF et l'OTRE, ce sont les Français et les industriels qui paient, ou des emplois qui sont détruits. Le transport routier de marchandises supporte plus de 4 milliards d'euros de fiscalité spécifique par an.
Concernant les péages, la France est le seul pays européen à disposer de 9 200 km de réseau autoroutier concédé payant : les poids lourds, qui représentent 15 à 20% du trafic, génèrent 33% des recettes. « Ajoutons à cela l'instabilité réglementaire, la multiplication des normes, et la concurrence étrangère, qui agit souvent dans des conditions sociales et fiscales bien plus favorables ».
« Le développement du fret ferroviaire ne se fera pas contre le transport routier, mais avec lui. La seule filière ferroviaire en croissance aujourd'hui est le transport combiné, qui repose précisément sur une articulation entre rail et route. Taxer davantage les camions, c'est pénaliser le transport intermodal, ralentir le report modal, et freiner le verdissement du secteur, en limitant la capacité d'investissement des entreprises dans des solutions plus propres », préviennent les organisations de transporteurs. - MF
L'écotaxe PL remise sur le tapis par le PDG de la SNCF ne peut juridiquement pas viser uniquement les camions étrangers en transit.
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L'écotaxe PL remise sur le tapis par le PDG de la SNCF ne peut juridiquement pas viser uniquement les camions étrangers en transit.
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« Il est essentiel de mieux orienter les recettes existantes », selon l'OTRE
Dans le cadre de la conférence Ambition France Transports, l'OTRE, représenté par son délégué général Jean-Marc Rivera, a assisté à l'Atelier n°4 « Report modal et transport de marchandises », le 20 mai à Paris. La fédération a rappelé à cette occasi...
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Dans le cadre de la conférence Ambition France Transports, l'OTRE, représenté par son délégué général Jean-Marc Rivera, a assisté à l'Atelier n°4 « Report modal et transport de marchandises », le 20 mai à Paris. La fédération a rappelé à cette occasion que plutôt que d'imaginer de nouvelles taxes ou prélèvements pour financer les projets, faudrait mieux flécher les recettes existantes. - MF
Le ministre des Transports s'exprimant à la conférence Ambition France Transports.
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Le ministre des Transports s'exprimant à la conférence Ambition France Transports.
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Conférence « Ambition France Transports » : les attentes de TLF
La conférence Ambition France Transports souhaitée par le Premier ministre, organisée par le ministre des Transports et présidée par Dominique Bussereau, a été lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été. Ces travaux visent à définir un mod...
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La conférence Ambition France Transports souhaitée par le Premier ministre, organisée par le ministre des Transports et présidée par Dominique Bussereau, a été lancée le 5 mai pour des travaux prévus jusqu'à l'été. Ces travaux visent à définir un modèle pérenne de financement des infrastructures de mobilité en France (voir 63232).
L'Union TLF, qui est membre de cette conférence, présente ses attentes vis-à-vis de ces travaux. L'organisation patronale appelle tout d'abord à redonner de la compétitivité aux transporteurs de marchandises français en optimisant et réaffectant ses contributions actuelles : « Les transporteurs contribuent déjà nettement plus que leur usage au financement des infrastructures de mobilité ».
Face à la concurrence des voisins européens, le poids des charges pesant sur les transporteurs français a contribué au déclin massif du pavillon français, constate TLF, qui observe que seule une mineure partie des recettes fiscales obtenues des usages routiers est explicitement fléchée sur l'entretien et le financement des infrastructures routières.
Enfin, TLF appelle à fixer un cap clair, stable et réaliste pour la massification du fret et la décarbonation du transport de marchandises. Sur ce dernier point, TLF souligne : « Les acteurs du transport de marchandises et de la logistique sont engagés dans leur décarbonation, mais souffrent d'un manque de visibilité et de pragmatisme dans les politiques publiques ». - MF
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La conférence de réflexion sur le financement des infrastructures s'ouvre à Marseille
À compter d'aujourd'hui, des sujets sensibles comme l'Ecotaxe PL ou l'avenir des concessions autoroutières vont être débattus ces prochains mois : des groupes de travail vont plancher sur le financement des infrastructures.
Appelés « Ambitio...
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À compter d'aujourd'hui, des sujets sensibles comme l'Ecotaxe PL ou l'avenir des concessions autoroutières vont être débattus ces prochains mois : des groupes de travail vont plancher sur le financement des infrastructures.
Appelés « Ambition France Transports » (voir 63211), ces travaux inaugurés à Marseille par François Bayrou et présidés par Dominique Bussereau rendront leurs conclusions en juillet prochain... Le gouvernement réfléchit donc aux meilleurs moyens d'assurer le financement des infrastructures de transport jusqu'en 2040 sans grever encore plus les finances de l'État.
Notre confrère sudouest.fr, qui est aux premières loges, précise que les quatre ateliers, réunissant chacun entre 10 et 15 participants, seront composés d'élus, de professionnels et d'économistes. L'entretien des infrastructures, primordial, concerne les routes, rails, ponts, gares, etc., dont la dégradation s'accélère avec le changement climatique.
Selon les calculs des sénateurs Hervé Maurey (groupe centriste) et Stéphane Sautarel (LR), qui ont rendu leur rapport en 2023, les déplacements des Français et le transport de marchandises nécessiteront d'ici 2030 environ 100 milliards d'euros, fonctionnement et investissements confondus.
« Si on veut faire de la transition écologique en France, il faut faire plus de trains de fret, plus de transports publics, plus de camions électriques, plus de voies fluviales », a souligné Dominique Bussereau, qui fut ministre des Transports entre 2002 et 2004, puis de 2007 à 2010.
Un atelier concernera la mobilité routière et notamment l'avenir des concessions autoroutières, exploitées essentiellement par trois grands groupes (Vinci, Eiffage et l'Espagnol Abertis), qui arrivent toutes à échéance entre 2031 et 2036. Voici quelques-unes des questions à trancher : conserver le modèle des concessions? Passer à la gestion directe ? Financer leur entretien par le péage ou bien par l'impôt? Mettre la route à contribution pour financer le ferroviaire? Autre question qui risque de tendre les discussions: le retour éventuel de l'écotaxe poids lourds, mesure qui avait suscité un tollé en 2013 avant d'être abandonnée. À suivre... - MF
Les péages serviront-ils à financer l'entretien des infrastructures si l’État décide de reprendre la gestion des autoroutes ? ? C'est l'une des pistes qui va être étudiée...
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Les péages serviront-ils à financer l'entretien des infrastructures si l’État décide de reprendre la gestion des autoroutes ? ? C'est l'une des pistes qui va être étudiée...
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Une conjoncture toujours très dégradée dans le TRM au 1er trimestre 2025
Au premier trimestre 2025, les indicateurs de conjoncture se maintiennent à un niveau extrêmement bas, sans perspective d'amélioration à moyen terme, constate la FNTR au terme de son enquête auprès des transporteurs. 55% des 829 chefs d'entreprise qu...
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Au premier trimestre 2025, les indicateurs de conjoncture se maintiennent à un niveau extrêmement bas, sans perspective d'amélioration à moyen terme, constate la FNTR au terme de son enquête auprès des transporteurs. 55% des 829 chefs d'entreprise qui ont répondu constatent que l'activité au 1er trimestre 2025 est en baisse et 60% sont insatisfaits de la situation de leur entreprise. Ils ne prévoient aucune amélioration, tout au plus une stabilisation, tandis que 24% restent dans l'expectative.
Les investissements (essentiellement dans le renouvellement du parc) régressent encore au 1er trimestre 2025. Quant aux effectifs de conducteurs, ils stagnent à un niveau bas ces trois derniers mois. Il n'est pas envisagé d'évolution positive.
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Dominique Bussereau va présider la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France
Baptisée « Ambition France Transports », la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France est chargée de définir les moyens concrets pour financer nos infrastructures sur le long terme, afin que tous les Français aient accè...
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Baptisée « Ambition France Transports », la conférence sur le financement des infrastructures de mobilités en France est chargée de définir les moyens concrets pour financer nos infrastructures sur le long terme, afin que tous les Français aient accès à la mobilité. Elle sera présidée par Dominique Bussereau, qui fut ministre des Transports de 2007 à 2010.
En tant que représentante des transporteurs de marchandises et logisticiens français, la fédération TLF appelle à placer la compétitivité des acteurs des filières transport et logistique au cur des débats, car les infrastructures de mobilités sont essentielles à leur bon fonctionnement. Les transporteurs devront donc être pleinement intégrés à ces discussions pour mieux prendre en compte leurs réalités opérationnelles, que ce soit les défis de leur transition énergétique, les enjeux de l'intermodalité du transport de marchandises ou encore de l'aménagement économique du territoire à travers le foncier logistique.
« Les transporteurs routiers français, principalement composé de TPE et de PME, sont déjà lourdement taxés (...). Ces échanges doivent mettre un coup d'arrêt aux écotaxes locales qui se développent et qui risquent de mettre en péril les transporteurs locaux des régions concernées, comme c'est le cas en Alsace et dans le Grand Est », prévient Jean-Thomas Schmitt, Président de l'Union TLF. - MF
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Les transporteurs adhérents à l'OTRE accompagnés dans leur stratégie énergétique
Le cabinet de conseil Alliance des Énergies, expert en courtage et en efficacité énergétique auprès des professionnels, a signé un partenariat avec l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE). Objectif : accompagner les 3600 entreprise...
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Le cabinet de conseil Alliance des Énergies, expert en courtage et en efficacité énergétique auprès des professionnels, a signé un partenariat avec l'Organisation des Transporteurs Routiers Européens (OTRE). Objectif : accompagner les 3600 entreprises adhérentes de l'organisation professionnelle dans l'optimisation et la gestion de leurs dépenses énergétiques.
Cet accompagnement porte sur la négociation des contrats d'électricité et de gaz (accès à des offres compétitives adaptées), sur l'optimisation des taxes énergétiques (allègement des charges fiscales liées à l'énergie, qui peuvent représenter un tiers de la facture) et sur l'amélioration de la performance énergétique de leurs infrastructures (via des audits complets, des plans d'action et des proposition de solutions de financement dédiées). - MF
Alexandre Beaufils, DG délégué d’Alliance des Énergies, et Jean-Marc Rivera, Directeur délégué général de l’OTRE.
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Alexandre Beaufils, DG délégué d’Alliance des Énergies, et Jean-Marc Rivera, Directeur délégué général de l’OTRE.
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Rencontre au SITL entre le ministre Philippe Tabarot et le président de l'OTRE Alexis Gibergues
Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, était sur le salon SITL pour intervenir lors d'une conférence et réaffirmer le rôle essentiel du transport et de la logistique en France. À cette occasion, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, a pu ...
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Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, était sur le salon SITL pour intervenir lors d'une conférence et réaffirmer le rôle essentiel du transport et de la logistique en France. À cette occasion, Alexis Gibergues, président de l'OTRE, a pu lui rappeler les trois priorités de l'organisation :
• les difficultés rencontrées par les entreprises dans le domaine assurantiel
• la nécessité de faire aboutir en urgence aux propositions concrètes portées par l'OTRE pour une juste rémunération du coût du transport
• la volonté de participer activement aux discussions autour de la conférence de financement « Ambition France Transports ». - MF
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L'Europe en passe d'abaisser à 18 ans au lieu de 21 l'âge minimum pour les permis PL
Sur l'âge minimum requis pour passer l'examen du permis poids lourd, les règles sont loin d'être harmonisées entre les pays membres de l'Union européenne. Selon un accord préliminaire conclu au niveau européen pour répondre à la pénurie de chauffeurs...
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Sur l'âge minimum requis pour passer l'examen du permis poids lourd, les règles sont loin d'être harmonisées entre les pays membres de l'Union européenne. Selon un accord préliminaire conclu au niveau européen pour répondre à la pénurie de chauffeurs routiers, il pourrait passer de 21 à 18 ans dans les 27 pays membres. Rappelons qu'en France, un candidat au permis C/CE doit être âgé d'au moins 21 ans, sauf s'il suit une formation professionnelle (CAP, Bac pro, titre professionnel), auquel cas l'âge minimum est de 18 ans.
C'est l'un des trois points de l'accord trouvé entre le Parlement et le Conseil dans le cadre des mesures destinées à moderniser les règles en matière de permis de conduire et de sécurité routière. L'accord attend désormais d'être approuvé par le Conseil et le Parlement. Suite à quoi les États membres disposeront de quatre ans pour transposer ces nouvelles dispositions dans leur droit national et les mettre en uvre.
Autre nouveauté introduite par cet accord, les États membres pourraient appliquer le principe de la conduite accompagnée (généralisée pour le permis B). Les jeunes de 17 ans seraient autorisés à conduire un camion ou un utilitaire léger sur leur seul territoire, dans le cas où ils sont accompagnés d'un conducteur expérimenté. - MF
©Photo Fréor
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©Photo Fréor
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Les conducteurs des adhérents TLF incités à devenir réservistes de la Garde Nationale
En signant un partenariat avec la Garde Nationale, l'Union TLF s'engage à sensibiliser ses salariés à la possibilité de rejoindre les réservistes de la Garde Nationale, ce qu'ils peuvent faire parallèlement à leurs activités professionnelles.
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En signant un partenariat avec la Garde Nationale, l'Union TLF s'engage à sensibiliser ses salariés à la possibilité de rejoindre les réservistes de la Garde Nationale, ce qu'ils peuvent faire parallèlement à leurs activités professionnelles.
Créée en 2016, la Garde Nationale regroupe aujourd'hui 82 000 réservistes opérationnels des forces armées et de sécurité intérieure, dont près de 7 000 sont mobilisés quotidiennement sur le territoire national. Et leur nombre devrait augmenter avec la Loi de programmation militaire 2024-2030 (qui a pour objectif un réserviste pour deux militaires). - MF
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