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TLF se dote d'une Déléguée aux Affaires européennes
Pour anticiper et adapter leur stratégie, les transporteurs doivent savoir décrypter l'actualité réglementaire européenne : réduction des émissions de CO2, Paquet mobilité, code des douanes de l'Union européenne, Directive Poids et Dimensions, ReFuel...
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Pour anticiper et adapter leur stratégie, les transporteurs doivent savoir décrypter l'actualité réglementaire européenne : réduction des émissions de CO2, Paquet mobilité, code des douanes de l'Union européenne, Directive Poids et Dimensions, ReFuelEU, etc. C'est ce qui a motivé la nomination par la fédération Union TLF d'une Déléguée aux Affaires européennes, à laquelle les adhérents peuvent s'adresser à tout instant.
Stéphany Vargas sera également en charge de concevoir et déployer, avec les adhérents et équipes d'experts de TLF, les actions d'influence permettant de renforcer le positionnement du transport et de la logistique française dans les débats communautaires.
Stephany Vargas accompagnait depuis cinq ans des entreprises de différents secteurs, notamment dans les domaines du transport et de la santé, dans leurs affaires publiques et leur stratégie d'influence au niveau européen à Paris et à Bruxelles. Elle est titulaire de diplômes l'université Charles de Prague (République Tchèque), de Sciences Po Paris (Paris School of International Affairs) et de la Sorbonne. - MF
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« Démotivation, fatigue et perte de confiance », selon le dernier baromètre d'opinion de l'OTRE
Avec son baromètre d'opinion, l'OTRE cherche à mesurer le climat social et économique des entreprises qui lui sont affiliées en interrogeant les chefs d'entreprises sur le bilan de leur activité économique par trimestre, leur moral et leur confiance ...
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Avec son baromètre d'opinion, l'OTRE cherche à mesurer le climat social et économique des entreprises qui lui sont affiliées en interrogeant les chefs d'entreprises sur le bilan de leur activité économique par trimestre, leur moral et leur confiance en l'avenir. En cause, la baisse des volumes persistante, les difficultés toujours aussi importantes dans les négociations commerciales, les revalorisations de prix de transport insuffisantes...
Pour le 3ᵉ trimestre 2024, l'OTRE constate une forte dégradation du moral pour 63,2% des adhérents, alors qu'au second trimestre, une légère amélioration avait été constatée. Ces fortes inquiétudes persistantes en un avenir incertain se traduisent par de la démotivation, de la fatigue et de la perte de confiance...
Pour les 6 mois à venir, le niveau de confiance des entreprises reste faible avec en moyenne une note de 4,4/10 en transport routier de marchandises.
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Le Groupement de Routiers Français (GRF) gagne en crédibilité
Avec l'organisation samedi dernier de sa rencontre entre professionnels et de sa table ronde à Saint-Quentin-Fallavier (voir 62564), le Groupement de Routiers Français (GRF) a ma...
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Avec l'organisation samedi dernier de sa rencontre entre professionnels et de sa table ronde à Saint-Quentin-Fallavier (voir 62564), le Groupement de Routiers Français (GRF) a marqué des points. Il a accueilli plus de 130 participants (transporteurs, syndicats, salariés, clients et fournisseurs), représentant un large éventail de la filière, parmi lesquels des transporteurs renommés telles que Chalavan et Duc, Transport Mermet ou CEL.
L'objectif était ambitieux : aborder des problématiques essentielles telles que la tarification, les délais de paiement, la concurrence déloyale, et les relations entre patrons et salariés, dans le but de construire des solutions collectives et durables. Le tout dans un climat de respect et de solidarité
Cinq ateliers thématiques ont par ailleurs été organisés : augmenter les prix, réduire les charges, délais de paiement, concurrence déloyale, relations patrons/salariés Avec à la clé la discussion de plusieurs projets, dont la création d'un label permettant de fiabiliser les bonnes pratiques et les bonnes valeurs, la mise en place d'un réseau de fournisseurs solidaires, l'organisation d'une action collective en justice pour exiger le respect des lois sur la tarification.
Autres actions retenues : la construction d'une stratégie commune de dénonciation auprès de la DGCCRF pour signaler les abus du secteur, des achats groupés et des démarches commerciales partagées permettant d'approcher des chargeurs en direct. Mais aussi le développement des solutions existantes (clients, B2PWeb...). - MF
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Le GRF organise une table ronde du transport routier français demain samedi
Le 30 novembre à Saint-Quentin-Fallavier (38), le Groupement des Routiers Français (GRF) organise une grande table ronde au Médian, de 10h à 17h30. On n'avait plus vraiment eu de nouvelles de ce groupement depuis ses dernières actions de février dern...
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Le 30 novembre à Saint-Quentin-Fallavier (38), le Groupement des Routiers Français (GRF) organise une grande table ronde au Médian, de 10h à 17h30. On n'avait plus vraiment eu de nouvelles de ce groupement depuis ses dernières actions de février dernier (voir 61257) destinées à attirer l'attention sur les défis auxquels sont confrontés les professionnels du transport en France.
Le GRF, avec cette table ronde, veut rassembler les acteurs du transport autour d'objectifs communs : transporteurs, syndicats, représentants politiques, fournisseurs et salariés pourront « aborder ensemble les défis actuels du secteur et construire ensemble des solutions concrètes et durables ». Plus de 110 acteurs de la filière sont inscrits.
La matinée débutera par un brainstorming général, incluant des témoignages poignants d'entreprises en difficulté, des interventions de syndicats et de représentants régionaux. L'après-midi sera dédié à des ateliers participatifs, abordant des thèmes cruciaux : lutte pour une tarification juste, réduction des délais de paiement, concurrence déloyale et solutions concrètes, réduction des charges et collaboration avec des fournisseurs engagés, et enfin relations patrons-salariés pour des bénéfices partagés.
Chaque participant pourra contribuer à quatre des cinq ateliers proposés, guidés par des animateurs et des rapporteurs. L'objectif est de repartir avec des actions concrètes et des engagements réalistes, facilitant des initiatives collectives. En fin de journée, une synthèse des engagements sera présentée.
Le GRF a plusieurs idées d'actions à mener : une éventuelle action collective en justice pour faire respecter les lois de tarification, la mise en place d'un réseau de fournisseurs solidaires, la création d'un label « Bon Prix » pour encourager la transparence et l'équité tarifaire, la constitution d'une liste de boycott pour contrer les abus récurrents, ou encore la rédaction d'un courrier commun avec la DGCCRF pour dénoncer les pratiques anticoncurrentielles. - MF
Lors d'une action menée par ce groupement de transporteurs en février 2024 (photo Lancrereau).
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Lors d'une action menée par ce groupement de transporteurs en février 2024 (photo Lancrereau).
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PLF 2025 : la compétitivité du TRM pourrait être minée
Les orientations prises dans les débats parlementaires sur le Projet de loi de finances (PLF) et le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) laissent entrevoir une avalanche de taxes et de hausses de charges entraînant jusqu'à +7,3...
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Les orientations prises dans les débats parlementaires sur le Projet de loi de finances (PLF) et le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) laissent entrevoir une avalanche de taxes et de hausses de charges entraînant jusqu'à +7,3% de coûts pour les entreprises du TRM (augmentation des cotisations sociales, taxation spécifique sur les entrepôts, régime de sanctions renforcé et inadapté pour les Vul - info ci-dessus, alourdissement du coût d'embauche des apprentis).
L'Union TLF rappelle que le nombre de dépôts de bilan dans le monde du transport et de la logistique n'a jamais été aussi élevé depuis les 30 dernières années.
Autre sujet de préoccupation, Un amendement au Projet de loi de finances déposé par la sénatrice Christine Lavarde propose de punir les sociétés qui ne réussissent pas à renouveler à temps leur parc de 100 utilitaires et plus. De quoi semer l'inquiétude parmi les fédérations de transporteurs. Par un communiqué commun, la FNTR, l'OTRE, TLF et la CGF (la fédé du commerce de gros) appellent les pouvoirs publics à ne pas durcir les obligations imposées aux entreprises pour le verdissement de leurs flottes.
Faces à cette proposition de taxe verdissement qui serait punitive, inadaptée et profondément déconnectée des réalités du terrain, elles réclament « de la stabilité et du pragmatisme afin de donner le temps à l'écosystème de l'électromobilité de gagner en maturité, condition nécessaire pour que les entreprises utilisatrices s'adaptent à la trajectoire existante ».
Les fédérations rappellent que le marché des véhicules électriques ne répond qu'imparfaitement aux besoins et aux usages des entreprises, que les Vul électriques ne sont pas toujours disponibles à l'achat et qu'ils coûtent deux fois plus cher. - MF
Bercy va devoir prendre des décisions qui pourraient lourdement affecter les transporteurs PL et les flottes de Vul.
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Bercy va devoir prendre des décisions qui pourraient lourdement affecter les transporteurs PL et les flottes de Vul.
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Avenir de la filière : France Logistique a inspiré la feuille de route publiée par le gouvernement
Les acteurs du TRM sont au service de la performance du pays, il faut donc préserver la compétitivité du secteur et ne pas adopter de mesures fiscales anti-logistiques. C'est ce que le groupement France Logistique a fait comprendre aux représentants ...
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Les acteurs du TRM sont au service de la performance du pays, il faut donc préserver la compétitivité du secteur et ne pas adopter de mesures fiscales anti-logistiques. C'est ce que le groupement France Logistique a fait comprendre aux représentants du gouvernement présents à sa journée de la filière logistique et transport de marchandises (François Durovray, ministre des Transports, Olga Givernet, ministre de l'Énergie, et un représentant du ministère de l'Économie).
Le gouvernement a révélé à cette occasion sa feuille de route logistique et transport de marchandises 2025-2026, basée sur les propositions de France Logistique, qui définit les actions prioritaires à conduire pour le développement de la filière. Alors que les risques de délocalisation logistique sont réels, et tandis que le Parlement examine le projet de loi de finances pour 2025, France Logistique rappelle que des mesures fiscales anti-logistiques accéléreraient les délocalisations et bénéficieraient à nos concurrents.
Le gouvernement a annoncé des travaux de sécurisation juridique des projets d'implantation, ainsi que de nouveaux outils pour faciliter la planification territoriale. En matière de transition écologique, il a confirmé l'accélération et la simplification des aides à l'électrification des poids lourds pour 2025.
Reste à « transformer ces impulsions en des mesures qui auront un impact rapide, notamment en matière de pression fiscale, de simplification, d'accompagnement à la transition écologique et de développement de l'offre multimodale, ainsi que de cartographie foncière opérationnelle », a souligné Anne-Marie Idrac, la présidente de France Logistique. - MF
François Durovray, le ministre des Transports, aux côtés d'Anne-Marie Idrac (à gauche), présidente de France Logistique.
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Une sénatrice cherche à imposer 70 km/h pour les PL sur la RN10
Notre confrère charentelibre.fr se fait l'écho des réactions des transporteurs affiliés à la FNTR suite à une expérimentation à 70 km/h pour les poids lourds sur la RN10 et une proposition d'interdiction de circuler la nuit. À la manuvre, l...
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Notre confrère charentelibre.fr se fait l'écho des réactions des transporteurs affiliés à la FNTR suite à une expérimentation à 70 km/h pour les poids lourds sur la RN10 et une proposition d'interdiction de circuler la nuit. À la manuvre, la sénatrice Nicole Bonnefoy, qui persiste et signe, malgré les protestations... À suivre.
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Maintien du taux de remboursement partiel du gazole professionnel, nouvelles aides pour la transition énergétique en 2025... Les annonces du ministre des Transports à la soirée OTRE
François Durovray, notre ministre des Transports, qui est aussi président du département de l'Essonne, a participé à la soirée annuelle organisée pour ses adhérents par l'OTRE. Il a salué la capacité d'adaptation dont font preuve les transporteurs et...
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François Durovray, notre ministre des Transports, qui est aussi président du département de l'Essonne, a participé à la soirée annuelle organisée pour ses adhérents par l'OTRE. Il a salué la capacité d'adaptation dont font preuve les transporteurs et souligné quelques points.
Il a d'abord rappelé que le gouvernement a fait le choix de maintenir en 2025 le taux de remboursement partiel du gazole professionnel. Le ministre a aussi évoqué la création de « gares routières » destinées à servir de pôles d'échanges multimodaux de qualité. Dans cette perspective, il livrera sa feuille de route au 1er trimestre 2025.
En abordant la question du verdissement de la motorisation des véhicules lourds, il a confirmé qu'il reposera à titre principal sur l'électrification, mais en apportant des nuances : « Mais nous devons préserver un mix énergétique équilibré pour accompagner la transition, la rendre accessible et continuer de répondre à certains usages pour lesquels il n'existe pas à court terme d'alternative à la motorisation thermique. Nous continuerons d'accompagner la profession ainsi que les constructeurs pour que l'offre se développe ».
Après un point sur les aides récentes pour la transition énergétique des véhicules lourds (130 MEuros alloués via le programme CEE E-TRANS, dont une enveloppe de 115 MEuros spécifiquement pour les PL, 20 MEuros dédiés au dispositif spécifique de soutien aux PME, sous forme de bonus), le ministre a annoncé pour 2025 un nouveau dispositif en cours de préparation, s'appuyant sur une fiche d'opération standardisée et simplifié au maximum. « Je souhaite que ce projet soit rapidement présenté au conseil supérieur de l'énergie pour lancer le dispositif début 2025 ».
Quant au suramortissement, l'amendement du gouvernement qui corrige le dispositif actuel relatif au régime des aides d'État applicable a été voté par l'Assemblée nationale, a déclaré François Durovray.
Concernant enfin l'attractivité du métier, trois arrêtés ont déjà été pris sur l'accompagnement des candidats par les centres de formation et l'attestation de droit à conduire sécurisée devrait être mise en place par décret très prochainement. « Votre secteur est essentiel et je reste à votre écoute pour avancer ensemble », a conclu le ministre. - MF
François Durovray, le ministre des Transports, à la soirée annuelle OTRE.
Aux côtés du président Alexis Gibergues
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Les conducteurs routiers oubliés et les engagements non respectés
Le ministre des Transports, François Durovray, a enfin reçu la délégation de la CFTC Transports, qui constate une inaction et un mépris exprimé vis-à-vis du TRM depuis le départ de Clément Beaune. « Nos revendications, clairement exposées, demeure...
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Le ministre des Transports, François Durovray, a enfin reçu la délégation de la CFTC Transports, qui constate une inaction et un mépris exprimé vis-à-vis du TRM depuis le départ de Clément Beaune. « Nos revendications, clairement exposées, demeurent ignorées et les engagements pris restent lettre morte », constate Guillaume Cadart, le président du syndicat de salariés
La CFTC Transports a rappelé au ministre les principaux sujets de préoccupation (voir 62358) : interdiction du chargement et déchargement pour les conducteurs routiers (par souci de sécurité au travail), conditions d'accueil des conducteurs sur les aires d'autoroute et dans les entreprises (trop d'installations restent insalubres), CFA (les autorités doivent garantir ce droit aux conducteurs)...
La CFTC Transports constate également que les négociations de banche sont systématiquement bloquées, ce qui crée une situation de smicardisation des salariés du transport. « Nous remercions le ministre des Transports d'avoir pris le temps de nous écouter, mais il est impératif que cela se traduise par des actions tangibles », prévient-elle. - MF
Maxime Dumont et Guillaume Cadart, respectivement secrétaire général et président de la CFTC Transports, entourent François Durovray, le ministre des Transports.
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Maxime Dumont et Guillaume Cadart, respectivement secrétaire général et président de la CFTC Transports, entourent François Durovray, le ministre des Transports.
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Taxe R-Pass : « Une décision unilatérale et contre-productive de la Collectivité européenne d'Alsace »
L'Union TLF exprime son profond désaccord avec la décision unanime de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) d'instaurer la Taxe R-Pass (voir 62406). Adoptée sans concertation...
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L'Union TLF exprime son profond désaccord avec la décision unanime de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA) d'instaurer la Taxe R-Pass (voir 62406). Adoptée sans concertation véritable avec les acteurs économiques locaux, elle représente selon la fédération une menace directe pour la pérennité du transport routier alsacien déjà fortement fragilisé par la conjoncture actuelle, mais aussi pour l'ensemble de l'économie régionale.
« L'absence de dialogue et de prise en compte des préoccupations des entreprises alsaciennes est un signal inquiétant (...). Contrairement à l'objectif affiché de la CEA, cette taxe manquera totalement sa cible environnementale et créera même l'effet inverse de celui recherché. En ponctionnant les entreprises de transport, elle réduira drastiquement leur capacité d'investissement dans le verdissement de leurs flottes et leurs projets de transition écologique, sans aucune réduction effective des émissions de CO2 », souligne TLF, qui dénonce ce coup dur supplémentaire pour les PME, déjà à bout face à l'excès de fiscalité et appelle donc la Collectivité européenne d'Alsace à revenir sur cette décision « irresponsable ».
TLF enjoint la CEA à engager une véritable concertation avec les acteurs économiques régionaux pour explorer des solutions alternatives et durables.
De son côté, Carole Dupessey, vice-présidente de TLF, a expliqué au ministre des Transports que les entreprises de transport ont besoin d'une baisse de fiscalité. - MF
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La taxe poids lourds alsacienne adoptée à l'unanimité
Tous les amendements déposés par l'opposition et autres arguments réfutant l'intérêt de l'écotaxe poids lourds alsacienne (appelée R-PASS) n'ont eu aucun effet sur la décision finale ! On apprend par notre confrère lalsace.fr que les élus de la Colle...
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Tous les amendements déposés par l'opposition et autres arguments réfutant l'intérêt de l'écotaxe poids lourds alsacienne (appelée R-PASS) n'ont eu aucun effet sur la décision finale ! On apprend par notre confrère lalsace.fr que les élus de la Collectivité européenne d'Alsace, réunis en session plénière ce lundi matin à Colmar, ont approuvé à l'unanimité son lancement au début de l'année 2027.
L'objectif affiché reste la lutte contre le trafic en transit et le financement de la gestion de la dégradation des routes par les camions.
Cette taxe s'appliquerait sur 240 km de routes, essentiellement l'axe nord-sud alsacien, au tarif moyen de 15 centimes du kilomètre.
L'ensemble des élus présents ont voté en faveur de la taxe, qu'il s'agisse des deux groupes composant la majorité (LR et Centristes) de Frédéric Bierry mais aussi les quatre élus communiste et écologistes de l'opposition qui ont voté la délibération en dépit du fait que les cinq amendements qu'ils avaient préparés pour durcir la taxe ont été rejetés.
Le vote s'est déroulé alors que le Collectif pour la compétitivité de l'économie alsacienne (CCEA), regroupant les milieux économiques alsaciens, notoirement opposés au projet de taxe, manifestait devant les portes de la CEA pour la seconde fois en quinze jours.
Les acteurs de l'économie alsacienne inquiets
Les milieux économiques alsaciens restent radicalement opposés à la taxe. Ils estiment qu'elle n'atteindra pas ses objectifs de lutte contre le trafic en transit et contre les stratégies de contournement de la LKW Maut allemande, et « plombera » les comptes des entreprises alsaciennes. - MF
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Le secrétariat général de l'OTRE a été reçu par le Premier ministre
Représentée par Jean-Marc Rivera, Délégué Général, Laure Dubois, Secrétaire générale adjointe pour le transport routier de marchandises, et Yannick Henry, Secrétaire général adjoint pour le transport routier de personnes, la délégation de l'OTRE a pu...
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Représentée par Jean-Marc Rivera, Délégué Général, Laure Dubois, Secrétaire générale adjointe pour le transport routier de marchandises, et Yannick Henry, Secrétaire général adjoint pour le transport routier de personnes, la délégation de l'OTRE a pu rencontrer le cabinet du ministre des Transports, comme l'avait fait la FNTR.
L'organisation patronale a pu aborder les problématiques auxquels fait face le secteur. Parmi les sujets abordés, la fiscalité, la concurrence, l'attractivité et la juste répartition de la valeur.
L'OTRE a pu présenter les mesures urgentes qu'elle préconise pour A lire ici. - MF
Le Secrétariat général de l'OTRE à l'hôtel Matignon.
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Le Secrétariat général de l'OTRE à l'hôtel Matignon.
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Absence de dialogue avec les organisations salariales : la CFTC réagit
« Le nouveau ministre des Transports François Durovray poste fièrement sur ses réseaux la rencontre qu'il vient d'avoir avec les organisations patronales du secteur des Transports, constate Guillaume Cadart, président de la CFTC Transports.
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« Le nouveau ministre des Transports François Durovray poste fièrement sur ses réseaux la rencontre qu'il vient d'avoir avec les organisations patronales du secteur des Transports, constate Guillaume Cadart, président de la CFTC Transports. Pour quelqu'un qui clame que sa méthode, c'est « écoute, dialogue, respect »... nous constatons qu'il oublie juste de rencontrer les représentants des 1,8 millions de salariés de la branche ! ».
La CFTC a pourtant demandé dès la nomination à être reçue par lui, pour évoquer les différents sujets clés du secteur que ses prédécesseurs ont laissé en souffrance, dont essentiellement le maintien du CFA et la question du chargement/déchargement. Son président fait aussi allusion aux salaires qui n'augmentent pas, alors que l'inflation, elle, continue de grimper.
Le syndicat attend désormais une rencontre dans les meilleurs délais, mais selon Guillaume Cadart, la confiance est déjà rompue. - MF
Le tweet du ministre des Transports suite à sa rencontre avec la patronne de la FNTR et le patron de la Fédération Nationale des Travaux Publics.
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Le tweet du ministre des Transports suite à sa rencontre avec la patronne de la FNTR et le patron de la Fédération Nationale des Travaux Publics.
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Taxe PL R-Pass : la FNTR Alsace appelle à une mobilisation massive aujourd'hui lundi 7 octobre
« Les transporteurs alsaciens sont sacrifiés sur l'autel de la taxe PL R-Pass. Nous paralyserons le territoire pour que notre voix soit entendue », affirme la FNTR Alsace, qui qualifie de trahison la taxe poids lourds alsacienne programmée pou...
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« Les transporteurs alsaciens sont sacrifiés sur l'autel de la taxe PL R-Pass. Nous paralyserons le territoire pour que notre voix soit entendue », affirme la FNTR Alsace, qui qualifie de trahison la taxe poids lourds alsacienne programmée pour janvier 2027 et qui commencera par imposer une redevance de 0,15 euro/km sur les plus de 3,5 t circulant sur certains axes routiers d'Alsace. L'objectif étant de financer l'entretien des infrastructures routières et de réduire le trafic de transit étranger.
La FNTR Alsace n'a qu'une seule revendication : l'abandon total et immédiat de cette taxe « criminelle ». Une opération escargot de grande ampleur avec deux convois est prévue à partir de 8h45. L'un partira du nord de l'Alsace (Allée de l'Écoparc Rhénan à Reichstett), l'autre du sud (Pont d'Aspach à Burnhaupt), pour converger à Colmar devant la Collectivité européenne d'Alsace à 10h30.
De son côté, le Collectif pour la Compétitivité de l'Économie Alsacienne (à ne pas confondre avec la Collectivité européenne d'Alsace, en faveur de la taxe) expose clairement les faiblesses des arguments avancés récemment par le ministre des Transports, François Durovray, et les conséquences économiques majeures de la taxe R-Pass pour l'ensemble des secteurs alsaciens. Elle évoque une « une catastrophe assurée » et un mensonge flagrant quand Durovray parle de conséquences limitées.
Quant à l'affirmation selon laquelle 90 % des coûts de cette taxe pourront être répercutés sur les clients, c'est selon la CCEA une pure fiction : « Dans un marché où la concurrence européenne est féroce, où les prix sont déjà au plus bas, il est impossible pour les transporteurs alsaciens de répercuter le montant de cette taxe et des frais induits sans sacrifier leurs entreprises. Le transport routier est un secteur déjà fragilisé, où les marges sont extrêmement serrées. Nous refusons de voir nos PME se faire massacrer au nom de calculs erronés et de promesses fantaisistes ».
Dans la vidéo, TLF explique les raisons pour lesquelles elle s'oppose elle aussi au R-Pass. - MF
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« Le ministre des Transports a une fine connaissance des dossiers »
L'OTRE a rencontré vendredi dernier François Durovray et en est ressortie satisfaite, avec le sentiment d'avoir mené « des discussions sincères et constructives laissant présager un dialogue fertile ». Cette audience a selon l'OTRE montré que...
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L'OTRE a rencontré vendredi dernier François Durovray et en est ressortie satisfaite, avec le sentiment d'avoir mené « des discussions sincères et constructives laissant présager un dialogue fertile ». Cette audience a selon l'OTRE montré que le ministre des Transports se distingue par « une fine connaissance des dossiers, une écoute attentive et une volonté d'agir au service du transport routier ».
Après avoir rappelé le contexte de grande difficulté économique auxquelles sont confrontées les entreprises du TRM et le nombre de défaillances historiquement élevé dans ce secteur depuis deux ans, la fédé a réaffirmé son opposition ferme et sans équivoque à toute augmentation de la fiscalité, et notamment à tout déremboursement de la TICPE comme à la généralisation de l'écotaxe régionale pour les poids lourds.
Le ministre ayant abordé le financement des infrastructures (un thème qui lui est cher), l'OTRE a expliqué que celui-ci ne peut peser sur les seuls transporteurs routiers, et suggéré de plutôt réorienter une partie des recettes actuelles, sans créer de nouveaux prélèvements ni augmenter la fiscalité du transport routier.
L'OTRE a rappelé l'urgence d'une plus juste répartition de la valeur dans le Transport routier de marchandises. Cela implique notamment une lutte contre les prix abusivement bas et la transparence des prix proposés par les opérateurs de service numérique de mise en relation commerciale. À bon entendeur... - MF
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L'hydrogène, moteur clé de la compétitivité européenne ?
L'ancien Commissaire et Premier Ministre italien Mario Draghi ainsi que la présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen ont présenté un rapport sur « Le futur de la compétitivité européenne ». Il appelle notamment à une accélération du développem...
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L'ancien Commissaire et Premier Ministre italien Mario Draghi ainsi que la présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen ont présenté un rapport sur « Le futur de la compétitivité européenne ». Il appelle notamment à une accélération du développement des infrastructures et à la mise en place de soutiens publics pour réduire les coûts de production et renforcer l'indépendance énergétique de l'Europe.
Le rapport souligne l'importance stratégique de la décarbonation dans la transformation économique de l'Europe. Mais il reconnaît que faire de la décarbonation un moteur de croissance et d'indépendance ne peut se faire sans un soutien public massif de l'Union et des Etats membres. Cela nécessite également la création de marchés (régulés) pour les produits « verts », tels que l'acier bas-carbone pour l'industrie.
Le rapport appelle à intensifier le déploiement d'énergies « propres », citant le nucléaire et les énergies renouvelables. L'hydrogène, quant à lui, est identifié comme une solution clé pour les secteurs difficiles à décarboner tels que le transport lourd (mais aussi que l'acier et la chimie). À ce titre, Draghi appelle l'Union à mettre en place les conditions permettant de réduire les coûts de production et de développer les infrastructures de transport nécessaires au déploiement de l'hydrogène. - MF
PAS DE NUM
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L'OTRE rappelle ses 40 propositions au nouveau ministre des Transports
Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE, s'adresse comme ses collègues de la FNTR et de TLF à François Durovray, le ministre délégué chargé des Transports. L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens lui confie les 40 propositions qu'e...
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Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE, s'adresse comme ses collègues de la FNTR et de TLF à François Durovray, le ministre délégué chargé des Transports. L'Organisation des Transporteurs Routiers Européens lui confie les 40 propositions qu'elle a formulées pour la transition et l'attractivité du secteur. On peut les consulter ici.
L'OTRE se dit attentive à la reprise des travaux engagés avec la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Elle en espère une juste répartition de la valeur dans le transport routier de marchandises, ainsi qu'une juste valorisation des prestations réalisées par les transporteurs.
L'organisation patronale continue à défendre, à l'échelle européenne, le principe des 44 tonnes transfrontaliers et les expérimentations des EMS, tout en assurant un contrôle massif du cabotage.
Ces mesures, conjuguées à la garantie d'un cadre fiscal stable, sans réduction du remboursement partiel de la TICPE, devraient selon l'OTRE « assurer au transport routier une visibilité suffisante pour s'engager sereinement dans sa transition écologique, numérique et sociétale ». - MF
Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE (photo Fréor)
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Jean-Marc Rivera, le délégué général de l'OTRE (photo Fréor)
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TLF vent debout contre le projet de François Durovray de ressusciter l'Ecotaxe PL abandonnée en 2014
Interrogé sur TF1 hier matin, le ministre des Transports n'a pas exclu de reprendre le projet d'écotaxe sur les poids lourds abandonné il y a plus de dix ans. "Nous avons des infrastructures routières, ferroviaires de qualité en France mais avec d...
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Interrogé sur TF1 hier matin, le ministre des Transports n'a pas exclu de reprendre le projet d'écotaxe sur les poids lourds abandonné il y a plus de dix ans. "Nous avons des infrastructures routières, ferroviaires de qualité en France mais avec de très grands défis d'investissement. Il faut des recettes", a-t-il suggéré. Une info que TLF a tout de suite relevée.
Après s'être élevée contre le projet d'écotaxe en Alsace et dans la région Grand Est (voir 62235), la fédération appelle à tout faire pour éviter de revivre un fiasco qui a coûté plusieurs milliards d'euros au contribuable, et généré des mouvements de rejet massifs (bonnets rouges).
Le constat est simple : les transporteurs sont dans un contexte de grandes difficultés économiques, avec une vague de défaillances inédite depuis les années 1990. Ce nouvel impôt viendrait à nouveau grever la compétitivité du pavillon français et mettre directement en péril de nombreuses TPE-PME du secteur.
L'Union TLF se tient à la disposition du ministre des Transports pour lui présenter les défis du transport de marchandises et de la logistique, et appelle à être intégrée aux concertations. - MF
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« Un dialogue ouvert et constructif est essentiel pour l'avenir de nos métiers »
La CFTC Transports rappelle à François Durovray que son nouveau rôle en tant que ministre des Transports est une occasion précieuse d'approfondir les enjeux cruciaux auxquels est confronté le transport routier, qui joue un rôle indispensable dans not...
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La CFTC Transports rappelle à François Durovray que son nouveau rôle en tant que ministre des Transports est une occasion précieuse d'approfondir les enjeux cruciaux auxquels est confronté le transport routier, qui joue un rôle indispensable dans notre économie.
Le syndicat invite le ministre à examiner de manière approfondie les attentes et les besoins des salariés des Transports, notamment les conditions dans lesquels les conducteurs peuvent bénéficier du Congé de Fin d'Activité (CFA), le besoin de réglementation claire pour interdire le chargement et déchargement par les conducteurs (dans un souci de santé et de sécurité).
Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, rappelle que les métiers des Transports souffrent « d'un manque d'écoute et de prise en compte de leurs spécificités ». Espérant être reçu par le ministre dans les semaines qui arrivent, il se dit prêt à collaborer avec lui pour faire progresser ces dossiers et améliorer les conditions de travail des salariés. - MF
Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, espère être reçu dans les semaines à venir par François Durovray (photo Fréor).
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Guillaume Cadart, le président fédéral de la CFTC Transports, espère être reçu dans les semaines à venir par François Durovray (photo Fréor).
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Pour en finir avec les accidents dus à un mauvais arrimage
Vous avez quelques minutes devant vous ? Si, en tant que conducteur routier ou que patron, vous avez envie de contribuer à une enquête en ligne pour améliorer la prévention liée à l'arrimage, lire la suite
Vous avez quelques minutes devant vous ? Si, en tant que conducteur routier ou que patron, vous avez envie de contribuer à une enquête en ligne pour améliorer la prévention liée à l'arrimage, cliquez ici et répondez.
L'INRS lance, jusqu'en mai 2025, une enquête en ligne à destination des professionnels du transport routier de marchandises et des entreprises de la logistique. Leurs retours d'expérience permettront à l'Institut d'étudier les situations à risque liées à un défaut d'arrimage. Objectif : concevoir un guide dédié de bonnes pratiques en prévention. - MF
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